Le marché français de la distribution de composants électroniques a représenté 1,031 milliard d’euros en 2005, selon les chiffres du SPDEI diffusés par l’IDEA, l’association européenne des distributeurs, qui regroupe les principales organisations professionnelles nationales du secteur.

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L’IDEA a présenté ces résultats à l’occasion du forum Europartners qui se tient à Paris du 23 au 24 mai.

L’an passé, les facturations des distributeurs en France ont ainsi reculé de 4% par rapport à 2004, tandis que les prises de commande ont baissé de 2%. Pour 2006, le SPDEI prévoit une croissance du marché français de la distribution de composants comprise entre 2% et 5%.

L’an passé, les ventes des distributeurs français en composants actifs ont représenté 717 millions d’euros, soit 23% de l’ensemble du marché français des composants actifs. La distribution de connecteurs a représenté 138 M€, soit 25% du marché français des connecteurs. Pour les composants passifs, le marché français de la distribution a représenté 112 M€, soit 21% du total. Enfin, pour les composants électromécaniques, les ventes des distributeurs ont représenté 21% de l’ensemble des ventes en France de ce segment de marché, soit 64 millions d’euros.

Le SPDEI estime que les dix premiers distributeurs présents dans l’Hexagone se sont adjugés 84% du marché français de la distribution (54% pour les deux premiers ; 71% pour les 5 premiers).

L’organisation professionnelle estime qu’il y a 12 grands clients en France (type Alcatel, Thales, Sagem, etc.) et 5000 clients de petite et moyenne taille. A noter que les sous-traitants représentent à eux-seuls plus de 35% des ventes des distributeurs dans notre pays.

L’agence Reuters s’est procurée par avance les statistiques trimestrielles du Sicas, Semiconductor International Capacity Statistics, qui seront officialisées dans la journée. Si les chiffres sont confirmés, le taux d’utilisation des capacités de production des usines de semiconducteurs dans le monde a reculé de deux points au premier trimestre. Lors des trois premiers mois de 2006, les usines auraient en effet tourné à 89,5% de leurs capacités contre 91,8% au 4e trimestre. Cette baisse n’augure pas d’un retournement du marché, mais plutôt de plus grandes capacités de production à disposition des fabricants de puces qui ont recommencé à investir.

Ainsi, la capacité installée en circuits MOS et bipolaires aurait progressé de 4%, à 1,7 million de tranches par semaine en équivalent 200 mm. La production réelle, qui traduit la demande, a, quant à elle, augmenté en trois mois de 1,50 à 1,52 million de tranches par semaine. Nous reviendrons la semaine prochaine sur le détail des chiffres officiels.