Au premier trimestre, 20 millions d'écrans LCD de grande taille (plus de 10 pouces de diagonale) ont été vendus dans le monde, soit une hausse de 7% en trois mois et de 25% sur un an, selon l'étude trimestrielle que vient de publier DisplaySearch.

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En valeur, ce marché aurait crû de 5% séquentiellement et de 4% sur un an pour atteindre 4,2 milliards de dollars. Pour le trimestre en cours, le cabinet d'études de marché anticipe une croissance séquentielle de 13% en volume (+29% sur un an). Du fait de la forte demande et d'une augmentation des capacités de production moins importante que prévue, les surstocks de LCD ont diminué conduisant à une hausse de 8% du prix moyen des écrans de 210 à 226 dollars. En conséquence, le marché mondial des écrans LCD au deuxième trimestre devrait croître séquentiellement de 22% (+2% sur un an) et la plupart des fabricants engrangeront des bénéfices, assure le cabinet d'études. DisplaySearch se projette déjà au 3e trimestre et anticipe une croissance de 9% en volume (les téléviseurs LCD prenant le relais de l'informatique) et de 12% en valeur, à 5,75 milliards. La société d'études de marché estime que le niveau de stocks excédentaires ne dépassera pas 5%. Côté fabricants, les fournisseurs coréens, qui se sont adjugés 40% du marché en volume et 42% en valeur au 1er trimestre, devraient accroître leur domination au 3e trimestre avec 47% du marché tant en volume qu'en valeur. En surface produite, LG.Philips LCD confirme le premier rang mondial qu'il a arraché à Samsung, avec, selon DisplaySearch, 20,3% du marché contre 17,2% pour son compatriote. Suivent AU Optronics (12,3%), CMO/IDTech (11,6%) et Sharp (7,5%). Notons que le Japonais reste de loin le premier fournisseur d'écrans LCD pour téléviseurs avec 48% du marché en volume. Enfin, durant le 1er trimestre, les écrans de 15 pouces ont représenté 47% des livraisons totales, devant les 17 pouces (19%) et les 14 pouces (16%). Au troisième trimestre, les écrans 17 pouces devraient déjà représenter 25% du total.

Pour Gartner, le modèle économique gagnant reste à inventer pour les fournisseurs de blocs d'IP destinés à la conception de semiconducteurs (Asic, circuits dédiés ou PLD). Certes, ce marché a progressé plus vite que l'ensemble des ventes de semiconducteurs l'an dernier, mais de peu. Gartner évalue en effet à 4,7% la croissance du marché mondial des blocs d'IP, qu'il estime à 933,8 millions de dollars. Par comparaison, le cabinet d'études rappelle la croissance de 1,9% de l'ensemble du marché des semiconducteurs en 2002. Sur le marché de l'IP, la hiérarchie mondiale a été respectée, ARM (coeurs de microprocesseurs) et Rambus (interface mémoire) conservant leurs deux premières places. Le Britannique a toutefois augmenté son avance sur l'Américain, s'octroyant 19,8% du marché mondial contre 10,4% pour son dauphin. Suivent, au gré de leur spécialité, Synopsys (7,8%), le spécialiste de la téléphonie TTP Com (6,2%), ParthusCeva (5,5%), Virage Logic (5,1%), Artisan (4,7%), MIPS (4,! 6%), Mentor Graphics (2,8%) et Monolithic System Technology (2,7%). A noter le plongeon de 38,6% du CA de MIPS en un an ; le fournisseur de coeurs de microprocesseurs occupait encore 7,9% du marché en 2001.

On croyait le téléphone mobile dédouané des accusations de risque pour la santé (les constructeurs et les opérateurs financent à longueur d'année des études sur le sujet), mais il n'est en revanche pas immunisé contre le virus de la pneumopathie atypique. Si l'on en croit une dépêche de Bloomberg rapportant des statistiques gouvernementales, les ventes de téléphones mobiles en Chine ont reculé de 9,4%, entre avril et mars, pour tomber à 6,8 millions d'appareils. Sur ce total, les ventes de combinés GSM d'avril ont reculé de 7,7%, à 6,28 millions de terminaux (-13% en valeur, à 1,2 milliard de dollars). Cette baisse ne serait pas trop importante, s'il elle ne recelait pas un élément plus pervers. Selon Motorola, en effet, les stocks de radiotéléphones invendus en Chine représenteraient 20 millions d'appareils chez les fabricants, soit près d'un tiers des ventes annuelles prévues dans le pays. Bloomberg donne la parole à un analyste qui s'interroge sur la façon dont ces fourn! isseurs vont procéder pour écouler à vil prix leurs marchandises dernier cri (écrans couleur, etc.) dans la seconde moitié de l'année. En toute état de cause, ces stocks ne devraient pas être sans effet sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement mondiale en composants.

Pour le fabricant américain de mémoires Drams, les trimestres se suivent et se ressemblent, tant et si bien que l'on finit par comprendre son acharnement à accuser Hynix de concurrence déloyale. Micron reste en effet englué dans les déficits. Lors du dernier trimestre, l'Américain a encore affiché 214,9 millions de dollars de perte nette pour un chiffre d'affaires de 732,7 M$. Lors du trimestre précédent, le déficit était pratiquement triple : 619,2 M$ pour un CA de 785 M$. Ce recul du chiffre d'affaires s'explique par une baisse séquentielle de 15% du prix de vente des Drams pendant le trimestre. En nombre de bits, sa production a toutefois augmenté de 20% grâce à la migration d'un procédé 0,13 µm vers une technologie 0,11µm.

Spécialisé dans les processeurs multimédia pour la télévision améliorée et l'affichage, l'Américain Tvia vient d'annoncer la vente pour 10 M$ de son activité logiciels (MPEG4, DVB, etc.) au Taïwanais Mediatek. Crée en 1997, ce dernier fournit notamment des jeux de circuits pour les lecteurs de stockage optique (CD-Rom, CD-RW, DVD, etc.).
90 personnes en Chine sont concernées par cette opération.

Numéro un mondial des terminaux de paiement, Ingenico vient de signer un partenariat stratégique avec le Canadien Moneris, l'un des plus importants processeurs de transactions de paiement sur le continent nord-américain (plus de 350 000 points de vente utilisent ses services). Les clients de Moneris pourront désormais avoir accès aux systèmes de paiement du groupe français.

Highwave Optical a clos son exercice annuel sur une perte nette de 33,5 millions d'euros, soit plus de moitié moins que les 78,4 M€ de l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires du fabricant français de composants optiques s'est néanmoins effondré de 87%, passant de 26 millions d'euros à 3,3 millions, nous apprend un avis d'information publié au Balo.