Edition complète Lundi 23 Juin @ VIPress.netrvp
La table-ronde emploi du Figaro est consacrée ce lundi aux ingénieurs. Si les jeunes diplômés et les seniors font les frais d'un marché atone, les 30-45 ans ont, eux, encore de belles opportunités à saisir, souligne le quotidien. A lire également un dossier sur IBM sous l'ère Palmisano.
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La Tribune de ce matin croit savoir qu'Areva, maison-mère du fabricant de connecteurs FCI, est également candidate à la reprise de la branche Transmission et Distribution d'énergie d'Alstom. En comptant Nexans, cela commence à faire beaucoup de câbles et de connecteurs pour la reprise d'un fabricant d'équipements électriques.
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" Si le marché de biométrie tarde à décoller, les applications se multiplient ", souligne le supplément Les Echos.net, qui consacre deux pages à ces techniques qui intéressent fortement les gouvernements. Difficile d'isoler un article dans ce supplément, tant il est riche cette semaine. A lire également un article sur les puces implantées sous la peau pour surveiller sa santé, un autre sur le pare-soleil intelligent de Jean-Loup Chrétien, l'ancien astronaute qui se protège des astres, ou encore un dernier sur les difficultés d'Archos. Le fabricant français de baladeurs audio/vidéo paie ses déboires aux Etats-Unis. A lire enfin, dans le quotidien, un bilan du Bourget qui a fourni à la Vieille Europe la vitrine pour relancer son aéronautique.
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Après la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France, l'Espagne et les Pays-Bas, l'i-Mode débarque en Italie. NTTDoCoMo vient en effet de céder une licence de sa technologie de services de données pour téléphone mobile à l'opérateur italien Wind, nous apprend la presse nippone. L'i-Mode compte à ce jour 38 millions d'utilisateurs au Japon, 500 000 en Europe (dont plus de 200 000 chez Bouygues) et 100 000 à Taïwan.
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Analog Devices a réaffirmé publiquement son soutien à TSMC, qui reste à ce jour son premier fondeur, en dépit de la collaboration annoncée la semaine dernière avec IBM dans le domaine des DSP.
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Les Européens pourraient décider cet été de surtaxer à 34,9% pendant 5 ans les importations de mémoires Drams du Coréen Hynix, croit savoir l'agence Dow Jones, citant une source proche du dossier. Soit davantage que la surtaxe préliminaire de 33%. L'Europe se rapprocherait ainsi (comme toujours ?) des positions américaines.
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Repris en 2001 par EADS, CAC-Systèmes, fabricant de drones de la Chapelle-Vendômoise, dans le Loir-et-Cher, connaît des moments difficiles, selon l'Usine Nouvelle. L'hebdomadaire souligne qu'une assemblée doit se tenir le 30 juin prochain pour décider ou non de la dissolution et de la liquidation de la société de 50 personnes, lourdement déficitaire depuis deux exercices.
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Alcatel et EADS Astrium ont signé un accord pour le développement et la commercialisation conjointe des satellites qui utiliseront Alphabus, la plate-forme européenne destinée au marché des satellites de grande puissance (charges utiles de 12 kW à 18 kW) qu'ils ont développée en commun avec le CNES et l'Agence Spatiale Européenne.
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Les dépenses d'équipements et de services de télécommunications du gouvernement fédéral américain devraient croître de 7% par an pour passer de 12,5 milliards de dollars en 2003 à 17,3 milliards en 2008, selon une étude de marché publiée par Input. La sécurité du territoire et l'avènement du e-gouvernement seront les deux moteurs de cette croissance.
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Inpact, start-up française spécialisée dans la production de tranches de phosphure d'Indium réduit la voilure, nous apprend l'Usine Nouvelle. Implantée à Saint-Marcel, en Savoie, la PME a ramené son effectif de 90 à environ 40 personnes et renonce pour l'instant à s'installer dans la nouvelle usine qu'elle a construite. Son carnet de commandes étant inférieur à ses prévisions, elle envisage de louer ses salles blanches, poursuit l'hebdomadaire.
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Selon l'ART, l'Autorité de régulation des télécoms, depuis le début du mois, 5000 lignes téléphoniques sont dégroupées chaque semaine. 40 228 lignes étaient dégroupées en France au 1er juin 2003, soit un doublement en moins de 2 mois. Sur ce total, 2324 lignes étaient totalement dégroupées (pour le reste, le surfeur ADSL conserve sa ligne chez France Télécom). LDCom est le champion du dégroupage hexagonal avec plus de 20 000 lignes dégroupées. Son objectif est d'atteindre 100 000 lignes à la fin de l'année.
Un projet européen piloté par Sagem pour sécuriser les avions
Sagem a été retenu dans le cadre du premier appel d'offres du 6ème Programme Cadre de Recherches et Développements (PCRD) de la Commission européenne en tant que pilote du projet SAFEE (montant du contrat 37 millions d'euros à répartir entre les différents volets du programme). Le projet SAFEE ou " Security of Aircraft in the Future European Environment - Sécurité des avions dans le futur environnement européen" a été créé pour répondre au besoin de sécurisation des avions civils face aux éventuelles attaques terroristes (détournement en vol, ...). Un total de 31 entreprises (dont 9 PME), laboratoires et universités participent à ce programme. Sagem, maître d'oeuvre du projet depuis sa création, conduira les travaux jusqu'à l'aboutissement des recherches prévu pour fin 2007. SAFEE comporte un volet recherche dans le domaine des capteurs, un volet analyse des comportements des personnes embarquées, un volet protection contre la prise de commandes de l'avion par les terroristes, et un volet protection et sécurisation des communications et transferts de données.
Les tranches 300 mm sont encore hors de prix
Une étude publiée par The Information Network (TIN) montre que les prix des tranches de silicium de 300 mm de diamètre sont encore loin d'être compétitifs avec ceux des tranches de 200 mm. TIN estime qu'en moyenne le prix d'une tranche de 300 mm est 10 fois plus élevé que celui d'une tranche de 200mm, alors que la première n'offre que 2,4 fois la surface de la seconde. On comprend mieux que les fabricants de semiconducteurs hésitent à passer au " 300mm ", car le ticket d'entrée de telles usines n'est pas non plus à la portée du premier venu. L'étude compare ainsi le " 300 mm " au téléviseur à écran LCD : tout le monde est convaincu que c'est l'avenir, mais personne n'en achète. L'étude de marché de TIN est en fait plus large : elle concerne l'ensemble des matériaux pour la fabrication des semiconducteurs. Ce marché a crû de 4% l'an dernier, quand celui des circuits progressait moitié moins vite et celui des équipements pour SC s'effondrait de 30%. Cette année, la consommation mondiale de matériaux pour SC devrait croître de 10%. L'amorce de la reprise en semiconducteurs, la consolidation dans l'industrie des matériaux et le passage au 90 nm qui exige de nouveaux produits, plaident pour une hausse du marché des matériaux pou SC, tiré notamment par les diélectriques faible k (30% de croissance moyenne entre 2002 et 2005).
Drams 266, 333, 400 MHz : transition sans à-coups sur les prix ?
iSuppli en est convaincu : la transition des Drams 266 MHz, qui dominent actuellement le marché des PC, vers des modèles plus rapides (333 MHz et 400 MHz), s'effectuera en douceur et davantage au profit des acheteurs que des fournisseurs. C'est, en tout cas, ce qu'écrit le cabinet d'études de marché dans une tribune publiée par Semiconductor Business News. Même si au cours des quatre dernières semaines, les prix des Drams DDR333 et DDR400 ont flambé respectivement de 20,2% et de 26,7%, ils ne connaîtront pas le yo-yo subi par les Drams 266 MHz en 2002. La première raison est que les fabricants maîtrisent aujourd'hui parfaitement les rendements de production pour les DDR-Dram 333 et 400 MHz, alors que l'an passé, ils ont eu du mal à prédire la demande et à adapter leurs capacités de production à la 266 MHz. La seconde raison est que ces nouveaux modèles ne constituent pas une rupture technologique comme a pu l'être la DDR-DRAM par rapport à la SDram. La meilleure preuve est que les nouveaux jeux de circuits pour PC d'Intel supportent tous les modèles de DDR. Ainsi, au gré des fluctuations de prix des Drams 266, 333 et 400 MHz, le constructeur de PC pourra choisir la mémoire qui lui permet de " tenir " le prix de son PC.
" Prochain crash Internet, le Wi-Fi public n'a aucun avenir ! "
" L'argent investi aujourd'hui dans les bornes d'accès publiques Wi-Fi dans les bars, les aéroports, les hôtels, les trains ou les stations de métro, est dépensé en pure perte. Le nombre de terminaux capables de communiquer avec ces hotspots et le nombre de personnes acceptant de payer pour accéder à l'Internet haut débit par ce biais sont trop faibles pour espérer rentabiliser ces projets. Le Wi-Fi public précipitera le prochain crash boursier des valeurs Internet ", prévient Lars Godell, analyste senior chez le cabinet d'études Forrester Research, qui va ainsi à l'encontre de l'opinion communément admise sur la question. Cet avis ne serait que pure provocation s'il n'émanait de celui qui, quelques années plus tôt, prédisait l'échec du dégroupage en Europe, quand tous annonçaient alors qu'il allait terrasser les opérateurs historiques. On le sait, l'avenir lui a donnée raison, même si l'on note actuellement un frémissement du dégroupage dans l'Hexagone (voir autre article dans ce même numéro).Quels sont donc les arguments de Forrester Research en faveur de l'échec du Wi-Fi public ? Stupeur : ils sont chiffrés ! Le raisonnement du cabinet d'études est simple ; le succès du Wi-Fi public repose sur un seul terminal : le PC portable. Or, alors qu'il y aura 286 millions de terminaux Bluetooth en service en Europe en 2008 (radiotéléphones, PDA, PC portables), seulement 53 millions d'Européens possèderont un appareil Wi-Fi (essentiellement des portables). Sur ce total, uniquement 7,7 millions de personnes utiliseront les bornes d'accès public (15% des possesseurs de PC portables et 20% de ceux qui disposeront d'un PDA Wi-Fi), rendant illusoire l'économie de ces infrastructures. A titre de comparaison, 312 millions d'Européens pianoteront à cette date sur leur téléphone portable. Or, Lars Godell est convaincu que tous les opérateurs de réseau mobile feront pression sur les constructeurs de téléphones pour les empêcher de tuer la poule aux oeufs d'or : les communications vocales. Pas question donc de développer des mobiles Wi-Fi capables de téléphoner par Internet en shuntant le réseau vocal de l'opérateur. En 2008, Forrester prévoit ainsi que 57% des possesseurs de PC portables Wi-Fi utiliseront uniquement des bornes privés (à leur domicile, principalement) et 28% n'utiliseront simplement pas cette fonctionnalité d'accès sans fil pourtant intégrée. Pour Forrester Research, Bluetooth sortira largement vainqueur de sa confrontation avec Wi-Fi : 239 millions de téléphones mobiles auront la dent bleue en 2008 contre 2% une connexion Wi-Fi ; 60% des PDA seront Bluetooth contre 30% Wi-Fi. Dans les PC portables enfin, si 80% disposeront d'une connexion Wi-Fi en 2008, 66% intégreront la technologie Bluetooth et 65% seront bi-modes. Même si le Wi-Fi public se transforme en échec, on peut toute de même opposer à l'étude de Forrester Research que les investissements dans les hotspots sont minimes comparés à ceux des réseaux 3G. A suivre.
PDJ
" La légalisation du brevet logiciel entraînerait la mort de l'industrie du logiciel européen, ainsi que celle du logiciel libre -qui, est-ce un hasard, est un secteur essentiellement européen. Elle achèverait notre asservissement informatique aux Etats-Unis ".
Danielle Auroi, députée européenne des Verts, citée par le magazine informatique SVM. Mardi dernier, par 20 voix contre 8 et une abstention, la Commission européenne des affaires juridiques a validé les propositions relatives à la brevetabilité des logiciels, souligne le site Web du magazine.
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