Edition complète Vendredi 25 Novembre @ VIPress.netFibre jusqu’à l’abonné trop chère…
« Depuis quelques mois, le monde des réseaux fixes de communications électroniques parle beaucoup de très haut débit et de fibre jusqu'à l'abonné. Certains ont évoqué l'idée d'un retard de l'Europe en la matière par rapport aux Etats-Unis ou à des pays asiatiques plus avancés (Japon, Corée), où les opérateurs déploient actuellement des boucles locales optiques. […] La boucle locale cuivre est en France d'une qualité exceptionnelle, et permet des offres de qualité en triple play à un prix de marché bas. Son raccourcissement et le déploiement de la fibre jusqu'aux abonnés permettraient certes d'envoyer en plus plusieurs canaux vidéo en haute définition, ce qui n'est pas possible aujourd'hui. Cependant, il ne semble pas que l'investissement nécessaire pour déployer des réseaux fibre desservant chaque logement, se montant à plusieurs dizaines de milliards d'euros puissent être rentabilisé à l'aide de la seule disposition incrémentale à payer des ménages pour la diffusion audio-visuelle ou la vidéo à la demande. »
Extrait du discours prononcé hier par Paul Champsaur, Président de l’Arcep, l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes, aux journées internationales de l'Idate à Montpellier.
Les usines de semiconducteurs avancés tournent à plein régime
Le Sicas, Semiconductor International Capacity Statistics, confirme ce matin la remontée du taux d’utilisation des capacités de production des usines de semiconducteurs dans le monde, notamment chez les fondeurs. Pour les circuits intégrés les plus avancés, les usines sont saturées.
Si les chiffres officialisés par la profession ne sont pas aussi élevés que ceux avancés par VLSI Research (voir notre édition de mercredi), la tendance relevée par le cabinet d’études américain est bien réelle.
Le Sicas souligne ainsi que le taux d’utilisation des capacités de production des usines de semiconducteurs (circuits MOS et bipolaires) a atteint à 90,1% au troisième trimestre contre 89,1% au deuxième trimestre et 84,8% au 1er trimestre. En trois mois, la capacité installée a, en outre, progressé de 3%, à 1,58 million de tranches par semaine en équivalent 200 mm. La production réelle, qui traduit la demande, a, quant à elle, progressé de 4,5% en trois mois, à 1,424 million de tranches (+5,9% par rapport au troisième trimestre 2004).
Pour l’ensemble de circuits Cmos, le taux d’utilisation des capacités de production progresse en trois mois de 89,5% à 90,7%, les capacités installées ayant dans le même temps augmenté de 3,9%, à 1,48 million de tranches. Pour les circuits les plus avancés, les usines sont saturées : 97,2% pour les circuits aux motifs inférieurs à 0,12 µm ; 95,9% pour les motifs compris entre 0,16µm et 0,12 µm.
La plus forte progression concerne les fondeurs, dont les usines ont tournée à 92,3% de leurs capacités au 3e trimestre, contre 83% au deuxième trimestre et 75,2% au 1er trimestre.
Les usines de circuits bipolaires tournent à 80,5% (82,5% au 2e trimestre) pour une capacité installée de 248 700 tranches.
Enfin, notons que la capacité installée dans les usines traitant des tranches de moins de 200 mm de diamètre a régressé de 9,2% en trois mois, à 242 600 tranches par semaine, tandis que celle des « fabs 300 mm » a fait un bond de 15,1%, à 115 300 tranches 300 mm par semaine. La capacité installée dans les usines 200 mm a progressé de 4,9% en trois mois, à 980 900 tranches par semaine. Ainsi, les fabs 300 mm tournaient à 92,7% de leur capacité au 3e trimestre, les unités « 200 mm » à 92,9% et celles traitant des tranches de diamètre inférieur à 200 mm à 79,9%.
Thales Systèmes Aéroportés va supprimer 560 emplois
La direction de Thales Systèmes Aéroportés a présenté à son Comité Central d'Entreprise un projet d'amélioration industrielle et économique de l'entreprise pour sauvegarder sa compétitivité. Ce projet prévoit la suppression de 560 postes sur les 4850 que comptent les trois sites de la société. Sa mise en oeuvre est prévue au cours de l'année 2006.
Thales Systèmes Aéroportés, dont l'activité principale est centrée sur le marché des radars et des équipements de guerre électronique embarqués sur les avions de combat, doit faire face aujourd'hui à un environnement économique des marchés de la défense très défavorable, entraînant une baisse de son niveau d'activité de l'ordre de 20 % entre fin 2005 et fin 2007, souligne la société.
L'entreprise se trouve confrontée aujourd'hui, en même temps à la fin des grands programmes Mirage à l'export et à l'absence de nouveaux projets de même envergure, à la fin des nouveaux grands programmes de développement (Rafale et Mirage 2000) et à un accroissement de la concurrence tant au niveau européen que mondial, exacerbé par une parité euro/dollar défavorable.
Pour faire face à cette situation, la direction générale de Thales Systèmes Aéroportés envisage de transférer des activités du centre d'Elancourt vers les centres de Brest et Pessac afin de regrouper sur un même centre le développement et la production de certains produits et de rationaliser ainsi son activité (ce projet concernerait environ 240 mobilités) et d'adapter ses effectifs à la charge en supprimant des postes dans les unités fortement impactées par la baisse des charges. Les suppressions de postes seraient de l'ordre de 560 réparties sur les 3 sites.
Compte tenu des mesures d'âges envisageables, ces suppressions de postes conduiraient à trouver des reclassements pour environ 400 personnes. Des postes pourront être proposés dans les activités civiles de la division aéronautique, dont l'entité Thales Systèmes Aeroportés fait partie, ces activités sont en croissance et aujourd'hui, plus de 200 postes y sont ouverts. D'autres postes pourront, également, être proposés dans d'autres activités du groupe.
Thales Systèmes Aéroportés emploie aujourd'hui 4 850 personnes en France réparties sur les sites d'Elancourt (2880 personnes), Brest (1050 personnes) et Pessac (920 personnes).
Achats de composants : l'Américain Partminer arrive en France
PartMiner, un fournisseur de solutions informatiques destinées à la filière électronique annonce son arrivée en France.
PartMiner possède deux divisions : PartMiner Direct (un distributeur non franchisé indépendant) et PartMiner Information Services (PMIS) qui fournit des solutions pour chercher, sélectionner, identifier et acheter des composants électroniques. Sa base de données contient plus de 57 millions de références avec de nombreuses informations (conformité RoHS, certificats, obsolescence, etc.).
« Nous sommes ravis d’approcher directement avec Star-Achats le marché français en proposant nos solutions telles que CAPS Connect qui permet de réduire le temps de nettoyage des nomenclatures, d’accéder aux informations détaillées RoHS et d’identifier rapidement des composants de substitution », commente Michael Manley, président de PartMiner.
Thierry Kolton, directeur général de Star-Achats et responsable des activités en France pour PartMiner confirme : « PartMiner a déjà quelques clients en France par exemple Thales, mais tous les acteurs de la filière électronique concernés par la directive RoHS et l’obsolescence des composants sont potentiellement des clients pour les solutions PartMiner ».
Outre la vente de logiciels, PartMiner fournit également des prestations d’achats et de vente de composants , au travers de PartMiner Direct (PMD), distributeur indépendant non-franchisé qui a accès à une base mondiale de 6000 sources (dont des surplus de distributeurs, OEMs, sous-traitants). La gestion des surplus peut être gérée par PartMiner soit en achats comptants, en dépôt vente ou disponible à l’offre. PMD possède 3 entrepôts (US, Europe, Asie) accrédités ISO 9002.
255 dollars de semiconducteurs par automobile
Selon une étude publiée par Databeans, le contenu semiconducteur d’une automobile a représenté en moyenne 255 dollars en 2004 et progresse de 6% par an. Le marché mondial des semiconducteurs pour l’automobile, qui représente actuellement 15,5 milliards de dollars, devrait atteindre 17,4 milliards de dollars en 2006, avec une part importante pour les circuits analogiques. Au cours des cinq prochaines années, ce marché devrait croître en moyenne de 9% par an.
Archos s’allie à Canal +
Pionnier sur le marché des baladeurs vidéo, le Français Archos vient de signer un accord de partenariat avec le groupe Canal + pour proposer aux abonnés de ce dernier une nouvelle façon d'enregistrer leurs programmes de télévision. Un baladeur spécifique de télévision nomade a été développé qui permet à l'abonné d'enregistrer jusqu'à 30 heures de programmes choisis d'un simple clic dans le guide des programmes. L'abonné pourra emporter avec lui les programmes et les regarder lors de ses déplacements en les visualisant sur l'écran de l'AV 700 Canal+ CanalSat ou sur un téléviseur.
L’automobile sous-traite de plus en plus
Selon Technology Forecasters, le recours à la sous-traitance dans l’industrie automobile devrait progresser au cours des prochaines années : de 9% de la production en électronique automobile, la part de la sous-traitance devrait passer à 13% d’ici quelques années.
Telex : Samsung, Qualcomm, MaganChip, X-box
Samsung va fabriquer en fonderie des jeux de circuits CDMA et WCDMA pour le compte de l’Américain Qualcomm. La durée et les détails financiers du contrat n’ont pas été révélés.
Selon Reuters, le Coréen MagnaChip Semiconductor (1 milliard de dollars de CA dans les imageurs, les circuits d’affichage et la fonderie) envisage une introduction en Bourse à hauteur de 700 M$ l’an prochain. Le fabricant coréen est une émanation d’Hynix.
Selon iSuppli, le contenu composants et sous-systèmes de la nouvelle console de jeux vidéo X-box de Microsoft atteint 525 dollars, alors que le prix de vente de la console aux Etats-Unis n’est que de 399 dollars
Hitachi va créer une JV en cartes à puce aux USA, dans le Nihon Keizai Shimbun
Le Nihon Keizai Shimbun croit savoir qu'Hitachi se prépare à établir aux Etats-Unis une société commune avec MasterCard International en vue de fabriquer et de commercialiser des cartes à puce multifonctions sur une base mondiale. Ces cartes feront appel au système d'exploitation Multos. Hitachi devrait investir 300 millions de yens (2,14 M€) et prendre 18% du capital de la co-entreprise, souligne le quotidien japonais.
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