Edition complète Vendredi 31 Mars @ VIPress.netRadiotéléphones : +15% en 2006
« Nous relevons notre prévision de croissance du marché mondial des téléphones mobiles à +15% pour 2006, soit un marché de 795 millions de terminaux, alors que nous tablions jusqu’ici sur une progression de +10%. Par ailleurs, le nombre d’usagers du téléphone mobile dans le monde devrait atteindre 3 milliards d’individus au cours de l’année 2008 : 80% des nouveaux abonnés de ce milliard d’usagers supplémentaire proviendront des pays émergeants ».
Jorma Ollila, p-dg de Nokia, dans un communiqué de presse. Autant dire que la baisse des coûts des mobiles d’entrée de gamme et donc des composants qu’ils intègrent est plus impérative que jamais.
Les achats et la R&D seront affectés par la réduction d’effectifs d’Alcatel-Lucent
Alcatel (13,1 milliards d'euros de chiffre d’affaires et 58 000 salariés en 2005) et Lucent Technologies ont annoncé dimanche après midi la signature d'un accord de fusion visant à la création du leader mondial des solutions de communication (technologies fixes, mobiles et services associés). La société issue de cette fusion présente un chiffre d’affaires d'environ 21 milliards d'euros pour l'année 2005. A l'issue de la fusion, les actionnaires d'Alcatel détiendront environ 60% de la société commune et les actionnaires de Lucent en détiendront environ 40%.
Le principal objectif de cette fusion est de générer une croissance des revenus et des résultats en tirant partie des opportunités de marché dans les réseaux, services et applications de nouvelle génération, tout en réalisant d'importantes synergies. D’ici trois ans, le nouveau groupe vise en effet une réduction de coûts avant impôt d'environ 1,4 milliard d'euros. Un plan de réduction des effectifs de l’ordre 10% (sur un total de 88 000 personnes) vient d’être décidé. Les synergies de coûts proviendront notamment de la consolidation des fonctions administratives, de l'optimisation de la chaîne logistique et de la structure d'achat et des économies d'échelle en R&D et services grâce à une base plus grande. La grande majorité des plans de restructuration devrait être finalisée dans les 24 mois suivant la fusion.
Serge Tchuruk deviendra Président non-exécutif du conseil d'Administration du nouveau groupe et Patricia Russo directeur général, basée à Paris ; la représentation des deux sociétés au Conseil d'administration sera paritaire, au sein d'une fusion entre égaux. Les deux partenaires tiendront aujourd’hui une conférence pour détailler leur projet.
Les mémoires d’Infineon prendront leur autonomie dès le 1er mai
Qimonda, « Key to the World », tel est le nom de l’entreprise qui sera créée le 1er mai prochain pour prendre en charge l’activité mémoires d’Infineon. La décision a été annoncée ce midi ; l’activité mémoires d’Infineon prend ainsi son autonomie deux mois avant le calendrier initial. Qimonda aura son siège social à Munich et sera au départ détenue à 100% par Infineon, avant d’être introduite en Bourse par la suite (Infineon ne précise ni la place boursière choisie, ni le calendrier d’introduction).
Qimonda, quatrième fabricant mondial de Drams, emploie environ 12 000 personnes dans le monde dont 1700 en Allemagne et sera dirigée par Kin Wah Loh, l’actuel président de l’activité mémoires d’Infineon.
Qimonda réalise 60% de sa production sur tranches de 300 mm de diamètre. Elle possède deux unités de production en propre (Dresde et Richmond aux Etats-Unis), fait appel au Taïwanais Inotera, co-entreprise entre Infineon et Nanya, et aux fondeurs SMIC (Chine) et Winbond (Taïwan). Elle dispose d’usines d’assemblage et de test en Malaisie, au Portugal, en Chine et à Dresde. Lors du dernier exercice, les ventes annuelles d’Infineon dans les mémoires ont représenté 2826 M€ pour un bénéfice d’exploitation (EBIT) de 122 M€.
Premier déploiement de masse du haut débit via le réseau électrique
La technologie des courants porteurs en ligne (CPL), qui permet d’offrir un accès Internet haut débit via le réseau électrique, débouche enfin sur un projet de déploiement d’envergure. Le Sipperec (syndicat de communes de la petite couronne de Paris) vient en effet d’attribuer à Mecelec sa délégation de service public pour construire un réseau CPL, qui raccordera 7714 transformateurs, 130 000 immeubles, soit 1,55 million de foyers implantés dans 86 communes de la première couronne parisienne. Il s’agit du premier projet en France et au niveau mondial portant sur un déploiement d'une telle ampleur. Ce réseau représente un investissement de 155,6 millions d'euros.
Concurrent direct de la technologie ADSL, la technologie CPL permet d’apporter l'Internet haut débit et le téléphone (Voix sur IP) par la prise électrique et offre de nouveaux services aux habitants et aux collectivités locales (vidéosurveillance, le contrôle d'accès des bâtiments, la gestion technique des énergies etc.).
La durée de la concession accordée à Mecelec a été fixée à 15 ans. L’entreprise commercialisera cette capacité de transport auprès des fournisseurs de service (voix sur IP et/ou Internet haut débit, services aux collectivités). Mecelec va tout d’abord sélectionner les fournisseurs de la technologie CPL et démarrer le déploiement du projet en 2007, déploiement qui devra être achevé au plus tard en 2011.
Fabricant d’équipements de raccordement entre réseaux publics multi-énergies (électricité, télécoms, eau et gaz) et leurs clients, Mecelec dispose de compétences en connectique, électronique, téléphonie et monétique. En 2005, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 46,2 millions d'euros et emploie près de 300 salariés. Son implantation principale est en Ardèche (Mauves – Saint Agrève), avec des établissements à Fabrègues près de Montpellier, à Vonges près de Dijon, à Bilbao Madrid et Barcelone en Espagne et à Cluj en Roumanie.
Sanyo Electric va externaliser ses semiconducteurs
Engagé dans un vaste plan de restructuration pour sortir du rouge, le Japonais Sanyo Electric annonce ce matin son intention d’externaliser ses activités dans les semiconducteurs à compter du 1er juillet prochain.
Lors de son dernier exercice annuel, la division semiconducteurs de Sanyo a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 220 milliards de yens (1,55 milliard d’euros) pour un effectif de 13 000 personnes. La division produit essentiellement des circuits analogiques pour produits grand public (téléviseurs, etc.), des composants vendus pour 90% à l’extérieur du groupe, rapporte la presse japonaise. En 2004, la principale usine de semiconducteurs de Sanyo au Japon avait été affectée par un tremblement de terre qui avait conduit le groupe nippon à provisionner 87 milliards de yens (613 M€) pour la remettre en état. Elle n’aurait jamais retrouvé depuis le niveau de production d’avant le séisme.
Les composants optoélectroniques devant les discrets en 2006
En 2006 et pour la première fois de l’histoire, le marché mondial des composants optoélectroniques dépassera celui des semiconducteurs discrets, selon une étude publiée jeudi soir par IC Insights. Cette année, les ventes mondiales de composants optoélectroniques devraient progresser de 11%, à 16,5 milliards de dollars, alors que le marché des discrets (-3% en 2005) ne devrait croître que de 2%, à 15,6 milliards.
La forte demande en capteurs d’images (+24% par an en moyenne par an ; +37% en nombre de pièces) et l’essor des applications d’éclairage à base de diodes électroluminescentes devrait conduire à un marché des composants optoélectroniques de 31,8 milliards de dollars en 2010, alors que le marché des discrets ne dépassera pas 19,6 milliards à cette échéance, soutient l’étude.
Circuits imprimés : M-Flex compte racheter MFS Technology
Multi-Fineline Electronix (M-Flex), fabricant américain de circuits imprimés souples (357 M$ de CA pour un bénéfice net de 35 M$ en 2005),vient de lancer une offre de rachat sur MFS Technology, un fabricant de circuits imprimés de Singapour qui possède également des usines en Malaisie et en Chine. MFS Technology présente une taille similaire (380 M$ de CA pour un bénéfice net de 35 M$). Le montant de la transaction devrait atteindre 500 millions de dollars. Si l’opération aboutit, le nouveau groupe deviendrait le numéro deux mondial des circuits imprimés souples et flex-rigides.
Services d’approvisionnement : ModusLink ouvre un centre à Croissy Beaubourg
Spécialisée dans les solutions et services de la chaîne d'approvisionnement ModusLink, filiale de CMGI, annonce l'ouverture de deux nouveaux centres de solutions en Europe. Les deux nouveaux centres de solutions sont situés en France, à Croissy Beaubourg (77) et aux Pays-Bas.
Les deux infrastructures sont déjà opérationnelles et offrent des prestations liées à la chaîne d'approvisionnement, dont des services de conception et de conseil, de planification de la demande et des matériaux, le sourcing et l'approvisionnement, la gestion des stocks, le montage et le conditionnement, et l'exécution des commandes des clients. Elles proposeront aussi des services de logistique inverse de la chaîne d'approvisionnement, dont la gestion des retours, la réparation des produits, la gestion et la cession des actifs, et la gestion et l'exécution des commandes de pièces détachées.
Machines de placement CMS : un marché de 368,5 M$ en Europe
Selon Frost & Sullivan, le marché européen des machines de placement CMS devrait passer de 368,5 millions de dollars en 2005, à 550,5 M$ en 2012, porté par une forte demande dans les industries des télécoms, de l’automobile et du médical. L’étude passe en revue les principaux acteurs du secteur, citant notamment Panasonic, Universal Instruments, Assembleon, Fuji, Juki, Samsung, Siemens, Hitachi, Yamaha, Sony, Europlacer, Mirae, Mydata, Celmacs, Tyco/Quad Systems, Contact Systems, Mimot, Esman et Essemtec.
Accord INRIA-JCDecaux pour un mobilier urbain communicant
L’INRIA et JCDecaux viennent de signer un accord de transfert de technologie dans l’univers de la future ville numérique. L’objectif de l’accord est d’ inventer une nouvelle génération de mobiliers urbains « communicants » qui s’appuie sur les résultats de recherche en informatique diffuse obtenus depuis huit ans par l’INRIA Rennes. Dans le cadre de la communication extérieure, il s’agira d’offrir, aux personnes en situation de mobilité urbaine, l’opportunité d’acquérir des informations numériques délivrées par le mobilier en fonction du profil de chacun. L’approche retenue par les chercheurs, consiste à traiter des informations collectées en fonction de la position des objets qui les contiennent et de leurs déplacements relatifs. Ce principe permet d’enrichir les objets courants avec une « intelligence contextuelle » embarquée. La réalisation prend la forme de microcalculateurs « communicants », capables de percevoir et d’influer sur leur environnement immédiat en interagissant librement hors de tout réseau global.
Deuxième appel à projets pour les pôles de compétitivité
Le gouvernement vient de lancer un processus de sélection pour l'attribution de 70 millions d'euros au financement de projets présentés par les pôles de compétitivité dans le cadre d’un deuxième appel à projets. Les projets devront être présentés avant le 15 mai 2006. Le choix des projets qui recevront un financement public à l'issue de ce deuxième appel à projet interviendra avant l'été. Un troisième appel à projets sera lancé à l'automne 2006.
Le premier appel à candidatures lancé le 4 décembre 2005 a conduit au dépôt de 225 projets de R&D. Les décisions d'attribution des aides seront connues à la mi-avril.
Parallèlement, François Loos, ministre de l’industrie, lance un appel à projets pour développer des applications utilisant les signaux satellites, dans le domaine de la localisation, la navigation et la datation. Les projets devront être déposés avant le 12 mai 2006. Cette action est dotée d'un budget de 3 millions d'euros. Cet appel à projet national s'inscrit dans la politique menée par le gouvernement de promouvoir le projet européen Galileo. Après la décision d'implanter le siège de Galileo à Toulouse, cette action vise à stimuler les applications industrielles du système et développer des emplois.
Actielec vise 4% à 6% de croissance en 2006
Actielec, spécialisé dans les systèmes de recueil, de traitement et de transfert d’informations, sur les marchés du diagnostic électronique automobile, des systèmes embarqués pour bus et cars, de la transmission hertzienne, a enregistré en 2005 un chiffre d’affaires à 217,6 M€ contre 227,7 M€ en 2004 et un résultat opérationnel de 2,0 M€ contre 8,3 M€. Le résultat net du groupe toulousain recule à 1,6 M€ contre 6 M€ en 2004. Malgré le report du chronotachygraphe, la branche automobile a maintenu son activité à 177,5 M€ contre 177,8 M€ en 2004. Avec une baisse du chiffre d’affaires de 20,2 % de 50,2 M€ en 2004 à 40,0 M€ en 2005, la branche télécommunications a réalisé un résultat opérationnel de 0,1 M€ contre 4,7 M€ l’année précédente. Le chiffre d’affaires réalisé pour l’étranger ressort à 106,2 M€ (117,0 M€ en 2004).
Le groupe envisage une reprise de la croissance de son chiffre d’affaires en 2006 de 4 à 6 %, soit entre 225 et 230 M€. Les actions menées en 2005, dont le renouvellement des contrats de sous-traitance, le transfert des moyennes et grandes séries et la création du bureau d’études à Tunis, devraient permettre au groupe d’améliorer son niveau de rentabilité dès 2006.
Telex : RF Micro Devices, écrans LCD, Cypress, Simtek
RF Micro Devices, fabricant américain de circuits RF pour applications sans fil, va investir 80 M$ pour augmenter aux Etats-Unis de 40% ses moyens de production de transistors bipolaires à hétérojonction, créant au passage 300 emplois.
Le Coréen Samsung a indiqué hier que les ventes mondiales d'écrans LCD de grande taille devraient atteindre 265 millions d'unités contre 203 millions en 2005 (en janvier, il tablait sur 256 millions d’écrans). Les ventes de téléviseurs LCD devraient quant à elles augmenter de 58 %, à 44 millions d'unités, en 2006.
Cypress Semiconductor et Simtek viennent d’étendre leur accord technologique signé en mai 2005 dans le cadre de la technologie snSRAM (SRAM non volatile).
L’Elysée réclame un Airbus des satellites, dans la Tribune
La présidence de la République réclame qu'EADS soit associé à Alcatel et Thales dans les satellites, croit savoir ce matin la Tribune, alors qu’un nouveau conseil d'administration d'Alcatel devrait se réunir ce week-end pour se prononcer sur la fusion avec Lucent. Le projet de mariage entre Alcatel et l'Américain Lucent se double d'un bras de fer autour du projet de création d'un Airbus des satellites. Hier, l'Élysée a en effet exigé qu’EADS, prêt à apporter sa branche espace, Astrium, participe à l’opération, qui doit déjà réunir les activités satellites d’Alcatel et de Thales, assure le quotidien.
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