L'essentiel Mardi 07 Décembre @ VIPress.netThales cède Thales Electronic Solutions à un consortium d'investisseurs
Thales (61 500 personnes pour un chiffre d'affaires de 10,6 milliards d'euros en 2003) a annoncé lundi la cession de Thales Electronic Solutions à un consortium d'investisseurs incluant CDC Entreprises Innovation, VPSA (anciennement Viventures) et Shah Management. Thales Electronic Solutions (TES) regroupe ses activités de production de cartes électroniques en grandes et moyennes séries et de prestations d'ingénierie électronique qui devrait réaliser un chiffre d'affaires de 80 millions d’euros en 2004.
« Après la mise en place d'une nouvelle organisation du groupe fondée sur la clarification de nos principaux métiers, la cession de Thales Electronic Solutions est une étape importante de la rationalisation du portefeuille d'activité de Thales », déclare Jean-Loup Picard, Directeur de la Stratégie de Thales. « Avec ce groupe d'investisseurs, nous avons trouvé des partenaires expérimentés dans le domaine de l'ingénierie et de la sous-traitance, offrant de meilleures opportunités de croissance et de développement à TES », poursuit-il.
« Nous comptons sur les atouts de Thales Electronic Solutions, notamment sa réactivité et sa capacité à proposer des services combinés de conception et de sous-traitance. Notre objectif est de développer les équipes d'ingénierie pour proposer des services à plus forte valeur ajoutée et dynamiser la force de vente vers de nouveaux clients », déclarent Valery Huot, Directeur Général de CDC Entreprises Innovation, et Philippe Charquet, Président de VPSA.
Thales Electronic Solutions est présent en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France, dont les principaux sites sont à Langon et Grand-Fougeray en Bretagne. Thales Electronic Systems a un portefeuille de clients diversifié et emploie plus de 600 personnes. TES possède cinq centres de conception en France, dont un centre spécialisé RF à Chateaubourg et le CEACI à Toulouse et huit centres de conception en Allemagne et en Ecosse. Michel Desbard, ancien p-dg de Matra Semiconductor et fondateur de T-sqware, a été nommé président de TES.
Orange lance la technologie Edge pour accompagner l’essor de la 3G
Un mois après SFR, Orange, la filiale téléphonie mobile de France Télécom, a présenté hier son offre 3G disponible en France et en Grande-Bretagne à partir du 9 décembre. Baptisé en France "Orange Intense", ce service "haut débit mobile" a nécessité pour l'opérateur des investissements de l'ordre de 500 millions d'euros sur les trois milliards d'euros prévus sur 10 ans pour la technologie UMTS. Après une première phase expérimentale dans plusieurs métropoles de France, et des tests effectués auprès de 5 000 utilisateurs, Orange dispose dès à présent d'un réseau 3G dans 61 des 119 villes de plus de 50 000 habitants, 64 % des villes de plus de 100 000 habitants et 100 % des villes de plus de 200 000 habitants. De plus, Orange va conjuguer la technologie UMTS à la technologie Edge, évolution du GSM, proposant ainsi une couverture complémentaire à " moyen débit " dès le printemps 2005. 85% de la population sera couverte et les premiers mobiles compatibles UMTS/Edge seront commercialisés, avec des forfaits adaptés. Rappelons que Bouygues Télécom compte également passer à la technologie Edge. Selon une étude récente d’ABI Research, plus de 100 opérateurs GSM dans le monde sont en train d’implanter la technologie Edge dans leurs réseaux.
L’offre 3G d’Orange est disponible via sept terminaux dont les prix s’échelonnent de 199 à 399 euros. Quatre forfaits 3G sont proposés (de 55 euros par mois pour 3 heures à 195€/mois pour 20 heures). Ils incluent tous un pass multimédia mensuel de 25 MMS, 100 SMS ou 15 vidéos de 2 minutes. Parmi les nouveaux usages permis par la 3G, citons, la visiophonie, la musique, la vidéo et la télévision (9 chaînes thématiques, 11 chaînes classiques, ainsi que des retransmissions de football et de rugby). Afin d’initier le marché, Orange propose également la gratuité des appels téléphoniques vers le fixe et les mobiles Orange au-delà de 3 minutes de conversation. Au 30 septembre, Orange comptait 20,6 millions de clients en France.
iSuppli ampute de moitié sa prévision de croissance en semiconducteurs pour 2005
+4% pour Jean-Philippe Dauvin (STMicroelectronics), -2% pour IDC et désormais +4,7%, à 237,1 milliards de dollars pour iSuppli. Hier, le cabinet d’études de marché américain a en effet amputé de moitié sa prévision de croissance du marché mondial des semiconducteurs pour 2005 (iSuppli tablait jusqu’ici sur une hausse de 9,6%). Les excédents de stocks de composants et un ralentissement de la demande (au travers de la production mondiale d’appareils électroniques) motivent cette révision. iSuppli s’attend en effet à une croissance de 6,2% de la production mondiale d’appareils électroniques en 2005, soit 4 points de moins que la croissance prévue pour 2004 (+10,1%). Par ailleurs, les excédents de stocks accumulés à partir du 3e trimestre, vont faire baisser les prix moyens des composants, restreignant ainsi la croissance du marché en valeur en 2005.
Malgré un ralentissement marqué de la croissance des revenus des semiconducteurs, alors que l'industrie abordait son quatrième trimestre, 2004 a été une année favorable pour la vaste majorité des fabricants de puces, selon les classements de parts de marché préliminaires d'iSuppli. Parmi les 92 fournisseurs de semiconducteurs suivis par iSuppli, 83 envisagent une croissance de leur revenu annuel en 2004. Menées par des fournisseurs de mémoires et de circuits sans fil, 51 de ces entreprises réaliseront des gains de plus de 20 % en 2004 et quatre d'entre elles réaliseront des augmentations de CA à trois chiffres pour l'année.
Samsung Electronics, Infineon et Texas Instruments se distinguent parmi les 10 premiers fournisseurs de semiconducteurs, avec des croissances respectives de 56,1%, 31,8% et 31,6% prévues en 2004.
La DGA commande 59 avions de combat Rafale
Le ministère français de la Défense a annoncé mardi la notification officielle de la commande de 59 avions de combat Rafale passée en février dernier par la Délégation générale pour l'armement (DGA) à Dassault Aviation. La commande de 59 Rafale est la plus importante passée par l'Etat français, seul client à ce jour du Rafale, depuis le lancement du programme en 1988. Le montant de cette commande est de l’ordre de 3,1 milliards d’euros.
Cette commande prévoit l’acquisition de 11 Rafale B biplace air, 36 Rafale C monoplace air et 12 Rafale M monoplace marine. Tous ces avions seront au standard polyvalent F 3, dont le développement a été notifié en février 2004. Elle portera à 120 le nombre total d’avions de série commandés par la France à ce jour : 82 pour l’armée de l’air et 38 pour la marine. Elle inclut le traitement de l'obsolescence de certains composants électroniques, pour lequel un accord a été trouvé avec l'industrie sur un partage équitable des frais associés.
La commande se déclinera en plusieurs marchés aux différents industriels, les principaux étant Dassault Aviation (1500 M€), Snecma ( 600 M€), Thales ( 500 M€). MBDA et Sagem figurent également parmi les industriels concernés. Les livraisons des appareils ainsi commandés interviendront à partir de juin 2008 et s’étendront jusqu’à janvier 2012.
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