L'essentiel Jeudi 14 Octobre @ VIPress.netToshiba va produire des FPGA en technologie 90 nm pour Xilinx
Xilinx, numéro un mondial des FPGA, vient d’annoncer ce matin un accord de fonderie avec Toshiba concernant une technologie 90 nm sur tranches de 300 mm de diamètre. Toshiba démarrera une production de volume de circuits programmables pour le compte de l’Américain dans sa nouvelle unité de production sur tranches de 300 mm de Kyushu dès le 1er trimestre 2005. Les deux partenaires développeront également ensemble une technologie 65 nm.
Jusqu’ici, Xilinx faisait appel au Taïwanais UMC pour la production de ses semiconducteurs. Xilinx va effectuer des avances sur paiement au Japonais (10 milliards de yens, soit 74 M€, selon la presse nipponne) qui seront investis dans l’usine du fabricant nippon. Toshiba indique avoir mis en production une technologie 90 nm dès le printemps 2003. Ce matin, Toshiba a déclaré au Japon qu’il allait investir 25 milliards de plus (185 M€) dans les semiconducteurs d’ici avril prochain, portant ainsi ses dépenses à 179 milliards de yens (1,3 milliard d’euros) sur l’ensemble de son exercice annuel.
Axalto a été sélectionné pour le passeport électronique américain
Le fabricant de cartes à puce Axalto (ex-Schlumberger Card Systems) annonce ce matin avoir été sélectionné par le gouvernement américain dans le cadre de son projet de passeport électronique (une carte à puce sera intégrée dans l’enveloppe du passeport). Axalto indique qu’il va démarrer immédiatement la livraisons des puces, des lecteurs et du logiciel associé. En 2005, le gouvernement américain devrait passer commande de 1 million de passeports électroniques et imposer la carte à puce dans tous les nouveaux passeports à partir de 2006. Chaque année, l’administration américaine délivre 7 millions de passeports. Axalto, qui emploie 4500 personnes dans le monde, précise, dans son communiqué de presse, qu’il a déjà livré plus de 3 milliards de cartes à puce dans le monde.
La Commission européenne accuse la France de favoriser Intel
La Commission européenne a décidé de demander formellement à la France, aux Pays-Bas, à la Finlande et à la Suède des informations concernant certains marchés publics lancés par les autorités de ces pays pour la fourniture de matériel informatique. La Commission s'interroge dans ces cas sur la compatibilité avec les Directives sur les marchés publics d’exigences de fournir des microprocesseurs de la marque Intel ou des microprocesseurs fonctionnant sur la base d’une fréquence de travail spécifique. Des références à une marque spécifique constitueraient à l’avis de la Commission une violation de la Directive 93/36/CEE sur les marchés publics de fournitures. La référence à la seule fréquence de travail, insuffisante pour évaluer la performance d’un ordinateur, serait contraire à l’article 28 du traité CE qui interdit toute entrave aux échanges commerciaux intracommunautaires. Les demandes de la Commission prennent la forme de lettres de mise en demeure, première étape de la procédure d'infraction visée à l'article 226 du traité CE. Les Etats membres concernés auront alors deux mois pour répondre. Si la Commission n'est pas satisfaite de leurs réponses et constate qu’il existe effectivement une infraction à la loi européenne, elle pourrait demander formellement à ces Etats membres de remédier aux irrégularités dans l'attribution de ces marchés. En l’absence d’une mise en conformité, la Commission pourrait saisir la Cour de justice européenne.
Selon le droit européen des marchés publics, une marque spécifique ne peut être mentionnée que s’il est impossible de décrire le produit de façon suffisamment précise et intelligible. Il existe cependant des moyens pour décrire les microprocesseurs et surtout les performances exigées de ceux-ci. Il existe par exemple différents « benchmarks » à cet effet, souligne la Commission. Une douzaine d’appels d'offres français lancés par des collectivités locales ou des établissements publics sont incriminés. Au début de cette année, la Commission avait déjà envoyé des lettres de mise en demeure dans des cas similaires, à l’Italie et à l’Allemagne.
Bon trimestre pour Sony Ericsson
Sony Ericsson a publié ce matin un chiffre d’affaires trimestriel de 1678 millions d’euros, en hausse de 29% sur un an, pour un bénéfice net de 90 M€ (+45%). Lors du trimestre précédent, le chiffre d’affaires de la société commune entre Sony et Ericsson avait atteint 1504 M€ pour un bénéfice net de 89 M€. L’entreprise a livré 10,7 millions de radiotéléphones au cours du 3e trimestre, contre 10,4 millions lors du trimestre précédent et 7,1 millions au 3e trimestre 2003. Le prix moyen des téléphones mobiles du fabricant a augmenté durant le trimestre en raison d’une montée en gamme (60% des combinés livrés lors du trimestre intégraient un module de capture d’images). Le cinquième fabricant mondial de téléphones portables s'attend à un ralentissement du marché mondial en 2005 mais avec néanmoins une croissance de 10 à 20% par rapport à 2004.
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