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Flextronics va fermer son usine de Laval à la fin de l’année

Sous traitance>France>Restructurations
04/10/2005 11:00:39 :

« C’est à ce prix que vous mangez du téléphone portable en Europe », pourraient hurler les salariés de Flextronics Laval, paraphrasant le Candide de Voltaire. En effet, l’usine de Laval du sous-traitant Flextronics fermera bien ses portes à la porte à la fin de l’année, comme la rumeur avait couru avant l’été. Selon le délégué CGT du site, 503 personnes perdront ainsi leur emploi. Les premières lettres de licenciements seront envoyées le 2 novembre prochain. 200 personnes quitteront l'entreprise à cette date, puis 50 autres dès le 2 décembre et 239 à la fin de l'année.

L’ancienne usine d’Alcatel lâchée par son donneur d’ordre, comme c’est malheureusement le cas après plusieurs années d’assurance de commandes, n’aura pas réussi à diversifier sa clientèle. La décision d’Alcatel début 2005 de sortir de son association avec le Chinois TCL dans les téléphones mobiles au sein de la société commune TCL Alcatel Mobile Phone, aura fourni le coup de grâce au sous-traitant. On a crû un temps que l’accord au niveau mondial entre Nortel et Flextronics pourrait bénéficier au site de Laval, mais cela ne semble pas avoir été suffisant (80 postes devrait néanmoins être proposés aux salariés de Laval pour renforcer l’effectif de l’usine de Nortel de Châteaudun passée dans le giron de Flextronics cet été). Dans les colonnes de Ouest-France, Patrick Brunet, à la tête du site de Laval depuis deux ans, reconnaît que la situation était devenue trop critique : « dans une logique économique et industrielle, Flextronics manque de commandes. Les pertes sont lourdes ».

Pour autant, le dirigeant veut croire à une solution de reprise du site qui pourrait sauver une centaine d’emplois. Quand Alcatel a cédé son usine à Flextronics en 2001, l’usine employait 830 personnes. A suivre




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