«L’innovation et la recherche sont essentielles si l’Union Européenne veut revenir à une croissance durable.

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La meilleure des stratégies ne sert toutefois pas à grand-chose si les États membres n’apportent pas les fonds nécessaires pour la réaliser. Chaque centime qui va à l’innovation et à la recherche est un centime investi dans les emplois, la croissance et, donc, notre avenir. »

Günter Verheugen, vice-président de la Commission chargé des entreprises et de la politique industrielle, qui présentait hier un plan en 19 points pour dynamiser l’innovation et la recherche dans l’Union européenne (voir article dans cette édition).

Les investissements de l’Union Européenne dans la recherche sont inférieurs de près d’un tiers à ceux des États-Unis, et le retard de l’Union en matière d’innovation ne s’est pas réduit au cours des dernières années, constate la Commission européenne. Parallèlement, des pays émergents tels que la Chine et l’Inde sont en train de devenir rapidement des centres de recherche et d’innovation de premier ordre. Pour répondre à ce défi, la Commission a présenté hier un plan d’action intégré innovation/recherche qui préconise une amélioration radicale des conditions de la recherche et de l’innovation en Europe. Il comprend des initiatives destinées à promouvoir l’innovation et la recherche, telles que la réaffectation des aides d’Etat à la recherche et à l’innovation, une plus grande efficacité de la protection de la propriété intellectuelle, la mobilisation de fonds supplémentaires pour la recherche, la création de pôles d’innovation et l’amélioration des partenariats entre les universités et l’industrie. Un plan qui ressemble à la politique industrielle préconisée par la France. « L’action européenne doit soutenir et compléter les efforts des autorités nationales et du secteur privé », souligne d’ailleurs Bruxelles.

Le plan de la Commission se veut une approche intégrée des politiques communautaires concernant la recherche et l’innovation, et il met particulièrement l’accent sur l’amélioration des conditions d’investissement du secteur privé dans la R&D et l’innovation.

Samsung Electronics a publié ce matin un bénéfice net trimestriel de 1,8 milliard de dollars, en chute de 30% par rapport à il y a an. Pour autant, le Coréen se veut optimiste pour le prochain trimestre, car la faiblesse des prix dans les mémoires et les LCD devrait contribuer à une forte demande.

Au troisième trimestre, le Coréen affiche un chiffre d’affaires de 14 540 milliards de wons (13,97 milliards de dollars), en hausse de 1% sur un an et de 7% par rapport au 2e trimestre. Sa marge d’exploitation a représenté 15% de ses ventes, contre 12% au trimestre précédent, mais 19% au 3e trimestre 2004.
Dans les semiconducteurs, Samsung a réalisé un CA trimestriel de 4590 milliards (4410 M$), en hausse de 10% en trois mois, mais en baisse de 3% par rapport au 3e trimestre 2004. La marge d’exploitation de la branche gagne 2 points en trois mois à 29%, mais reste très inférieure à celle de 41% d’il y a un an. Ajoutons qu’accusé par la justice américaine de s'être entendu avec d'autres fabricants de Drams pour fixer le prix de vente de ces mémoires il y a quelques années, Samsung vient de décider de s’acquitter d’une amende de 300 millions de dollars pour solde de tout compte. En leur temps, Hynix et Infineon avait déjà réglé ce litige en versant respectivement 185 M$ et 160 M$.

Dans les écrans LCD, Samsung affiche un CA trimestriel de 2680 milliards de wons (2,6 milliards de dollars), en hausse de 26% en trois mois et de 41% sur un an, pour une marge opérationnelle de 11%.

Autre activité emblématique du Coréen, la branche télécoms affiche un CA trimestriel de 4580 milliards (4,4 milliards de dollars), en hausse de 3% en trois mois, mais en baisse de 5% par rapport au 3e trimestre 2004. La marge d’exploitation de la branche est restée stable à 12% des ventes. A noter que Samsung prévoit que 760 millions de téléphones mobiles seront vendus dans l’année, soit 40 millions de combinés de plus que lors de son estimation précédente.

Selon une étude publiée hier par Strategy Analytics, le marché mondial des semiconducteurs pour l’automobile devrait croître en moyenne de 7,2% par an entre 2003 et 2012, alors que la progression moyenne du marché de l’automobile ne devrait être que 3,6% par an entre 2004 et 2009. En 2005, la consommation de semiconducteurs dans l’automobile devrait ainsi représenter 16,3 milliards de dollars (dont 4,38 milliards pour le contrôle moteur). En 2012, cette consommation atteindrait 25,7 milliards.

Le Japonais Pioneer va fermer en 2006 son unité de production d'autoradios d'Erpe-Mere, en Belgique, ce qui supprimera 279 emplois sur 311, nous apprend ce matin Reuters. La production de l'usine sera progressivement réduite avant sa fermeture totale. Cette décision s'inscrit dans le cadre d'un plan de restructuration destiné à rétablir la rentabilité du groupe nippon.

En septembre, AMD aurait dépassé Intel sur le marché américain des PC de bureau vendus dans le commerce de détail, selon une étude publiée par Current Analysis. Porté par les offres de rentrée des classe, AMD aurait équipé 52% des PC de ce segment de marché contre seulement 46% pour Intel. La clé du succès pour la rentrée de septembre aux Etats-Unis : des PC sous l’OS Media Center pilotés par l’Athlon 64 bits.

Le Coréen Hynix Semiconductor a annoncé hier un bénéfice net trimestriel de 511,5 milliards de wons (491,5 millions de dollars), en repli de 3,5% sur celui réalisé un an plus tôt, mais plus que doublé (+115%) par rapport au bénéfice de 238,4 milliards du trimestre précédent. Le chiffre d'affaires du Hynix a baissé de 3,3% par rapport au troisième trimestre 2004, à 1492 milliards de wons (1,43 milliard de dollars), mais progresse de 21% par rapport au trimestre précédent. En nombre de bits, les ventes de mémoires Drams et Flash du Coréen ont progressé respectivement de 3% et de 80% en trois mois. Hynix indique par ailleurs que sa capacité de production sur tranches de 300 mm de diamètre a augmenté pour atteindre 25 000 tranches par mois.

Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires de Thomson dans ses activités cœur de métier « médias et divertissement » (services, systèmes & équipement et technologie) a progressé de 1,76% par rapport à l'an dernier à 1,495 milliard d'euros contre 1,469 milliard. Au total, les ventes du groupe ont atteint 1,542 milliard d'euros contre 1,849 milliard l'an dernier avant la cession des activités tubes cathodiques pour téléviseurs. Malgré une hausse prévue au 4e trimestre, le groupe français table désormais sur une progression de 8% à 9% de son chiffre d'affaires annuel cœur de métier à taux de change constant, contre environ 10% prévu précédemment.

Au troisième trimestre, le fabricant de semiconducteurs de puissance Fairchild Semiconductor a réalisé un chiffre d’affaires de 345,5 millions de dollars, stable par rapport au trimestre précédent et en baisse de 16% par rapport au 3e trimestre 2004. Sa perte nette a été réduite à 20,8 M$, contre un déficit de 205,3 M$ au 2e trimestre et un bénéfice de 13,4 M$ au 3e trimestre 2004.

Bouygues Telecom a présenté hier son offre de téléphonie mobile haut débit au standard Edge permettant la navigation sur Internet et la messagerie électronique illimitées pour 9,90 euros par mois. Moins performant que la 3G en terme de débit, Edge a l’avantage du coût et du taux de couverture de la population. Bouygues a dépensé 230 à 240 millions d'euros pour son réseau Edge, qui couvre 90% de la population.

Moneyline a réalisé au cours du troisième trimestre 2005 un chiffre d'affaires de 5,93 millions d'euros, en progression de 2,3 % à par rapport au 3e trimestre 2004. Au 30 septembre, le chiffre d'affaires cumulé à 9 mois était de 19,36 millions d'euros, en hausse de 10 % par rapport aux neuf premiers mois de l'exercice précédent.

Agilent a indiqué hier que la vente, annoncée cet été, de sa division semiconducteurs au groupe d’investissement KKR devrait être finalisée autour du 1er décembre 2005.

Le satellite de télécommunications militaires de nouvelle génération Syracuse 3A, réalisé sous maîtrise d’œuvre Alcatel Alenia Space pour le compte de la Délégation Générale pour l'Armement (DGA), a été lancé avec succès la nuit dernière. Avec Syracuse 3A opérationnel dans les prochains mois, la France sera la première nation européenne à mettre en service la toute nouvelle génération de satellites de télécommunications militaires.

Après plus de six mois de négociations, le missilier MBDA vient de finaliser avec les syndicats un plan de rationalisation de ses trois sites de production situés dans le Centre. Environ 270 emplois vont disparaître, soit plus de 10 % des effectifs, nous append ce matin Les Echos. 202 postes seront notamment supprimés dans l'usine de Bourges Aéroport (mécanique et électronique, 1200 salariés), le solde étant supprimé dans les unités d’intégration de missiles de Bourges-Le Subdray et de Selles-Saint-Denis. A lire également un article sur les candidats qui se bousculent (une quarantaine) pour l’attribution de licences WiMax en France.