Les investissements de l’Union Européenne dans la recherche sont inférieurs de près d’un tiers à ceux des États-Unis, et le retard de l’Union en matière d’innovation ne s’est pas réduit au cours des dernières années, constate la Commission européenne.

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Parallèlement, des pays émergents tels que la Chine et l’Inde sont en train de devenir rapidement des centres de recherche et d’innovation de premier ordre. Pour répondre à ce défi, la Commission a présenté hier un plan d’action intégré innovation/recherche qui préconise une amélioration radicale des conditions de la recherche et de l’innovation en Europe. Il comprend des initiatives destinées à promouvoir l’innovation et la recherche, telles que la réaffectation des aides d’Etat à la recherche et à l’innovation, une plus grande efficacité de la protection de la propriété intellectuelle, la mobilisation de fonds supplémentaires pour la recherche, la création de pôles d’innovation et l’amélioration des partenariats entre les universités et l’industrie. Un plan qui ressemble à la politique industrielle préconisée par la France. « L’action européenne doit soutenir et compléter les efforts des autorités nationales et du secteur privé », souligne d’ailleurs Bruxelles.

Le plan de la Commission se veut une approche intégrée des politiques communautaires concernant la recherche et l’innovation, et il met particulièrement l’accent sur l’amélioration des conditions d’investissement du secteur privé dans la R&D et l’innovation.

Samsung Electronics a publié ce matin un bénéfice net trimestriel de 1,8 milliard de dollars, en chute de 30% par rapport à il y a an. Pour autant, le Coréen se veut optimiste pour le prochain trimestre, car la faiblesse des prix dans les mémoires et les LCD devrait contribuer à une forte demande.

Au troisième trimestre, le Coréen affiche un chiffre d’affaires de 14 540 milliards de wons (13,97 milliards de dollars), en hausse de 1% sur un an et de 7% par rapport au 2e trimestre. Sa marge d’exploitation a représenté 15% de ses ventes, contre 12% au trimestre précédent, mais 19% au 3e trimestre 2004.
Dans les semiconducteurs, Samsung a réalisé un CA trimestriel de 4590 milliards (4410 M$), en hausse de 10% en trois mois, mais en baisse de 3% par rapport au 3e trimestre 2004. La marge d’exploitation de la branche gagne 2 points en trois mois à 29%, mais reste très inférieure à celle de 41% d’il y a un an. Ajoutons qu’accusé par la justice américaine de s'être entendu avec d'autres fabricants de Drams pour fixer le prix de vente de ces mémoires il y a quelques années, Samsung vient de décider de s’acquitter d’une amende de 300 millions de dollars pour solde de tout compte. En leur temps, Hynix et Infineon avait déjà réglé ce litige en versant respectivement 185 M$ et 160 M$.

Dans les écrans LCD, Samsung affiche un CA trimestriel de 2680 milliards de wons (2,6 milliards de dollars), en hausse de 26% en trois mois et de 41% sur un an, pour une marge opérationnelle de 11%.

Autre activité emblématique du Coréen, la branche télécoms affiche un CA trimestriel de 4580 milliards (4,4 milliards de dollars), en hausse de 3% en trois mois, mais en baisse de 5% par rapport au 3e trimestre 2004. La marge d’exploitation de la branche est restée stable à 12% des ventes. A noter que Samsung prévoit que 760 millions de téléphones mobiles seront vendus dans l’année, soit 40 millions de combinés de plus que lors de son estimation précédente.

Selon une étude publiée hier par Strategy Analytics, le marché mondial des semiconducteurs pour l’automobile devrait croître en moyenne de 7,2% par an entre 2003 et 2012, alors que la progression moyenne du marché de l’automobile ne devrait être que 3,6% par an entre 2004 et 2009. En 2005, la consommation de semiconducteurs dans l’automobile devrait ainsi représenter 16,3 milliards de dollars (dont 4,38 milliards pour le contrôle moteur). En 2012, cette consommation atteindrait 25,7 milliards.