Le fabricant américain de circuits télécoms Applied Micro Circuits Corporation a décidé de fermer ses deux centres de conception en France (Sophia-Antipolis et Corbeil-Essonnes) et de provisionner entre 4,5 M$ et 11,5 M$ pour financer ce plan de désengagement.

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Ce plan concerne 56 personnes (seul devrait rester en poste un responsable des ventes). Dans un document remis à la SEC (l’autorité de Bourse américaine), AMCC indique qu’il ne peut fixer le calendrier de la fermeture effective des sites, étant donnée « la complexité des procédures de licenciements en France ».

La filiale française du fabricant américain de circuits télécoms est historiquement issue d’activités rachetées à IBM. En septembre 2003, AMCC avait racheté l’activité PowerPRS Switch Fabric d’IBM pour 47 millions de dollars ; puis, en avril 2004, l’Américain avait déboursé 227 millions de dollars pour finaliser le rachat de l’activité PowerPC 400 d’IBM. En décembre 2005, un plan social portant sur 45 personnes avait été présenté, mais la justice avait ordonné que les employés liés à l’activité PowerPC soient réintégrés au sein d’IBM, ce qui a été fait en février dernier.

La Commission européenne vient d’approuver un financement public de 232,5 millions d'euros en faveur d’un projet de recherche et de développement lancé conjointement par Infineon, Fraunhofer-Gesellschaft et AMD à Dresde, en Allemagne. Ce projet vise à créer une plate-forme de recherche dans le domaine des technologies nanoélectroniques intégrant deux nouveaux centres de recherche où seront menés une série de projets en collaboration.

L’ensemble du projet représente un financement de 700 millions d'euros et constitue un partenariat public-privé conclu entre Fraunhofer-Gesellschaft et les partenaires privés Infineon et AMD. Fraunhofer-Gesellschaft est le plus grand institut de recherche public allemand à but non lucratif consacré à la recherche appliquée.

Selon les informations transmises par les autorités allemandes, l’objectif du projet consiste à faire de la plate-forme de recherche de Dresde le troisième pôle d’excellence de la recherche européenne en matière de technologies nanoélectroniques, aux côtés du Laboratoire français d’électronique de technologie de l’information (LETI), à Grenoble, et de l’institut interuniversitaire de recherche belge IMEC, à Louvain.

Le projet permettra de recruter quelque 190 nouveaux chercheurs et de préserver les emplois existants sur les sites de production d’Infineon et d’AMD à Dresde.

Le montant total de l’aide (232,5 millions d'euros) comprend 48 millions d'euros du Fonds européen de développement régional (FEDER) et se fonde sur plusieurs régimes d’aides autorisés nationaux (fédéraux et régionaux).

ON Semiconductor annonce ce matin le rachat de l’usine de semiconducteurs de LSI Logic à Gresham, dans l’Oregon, pour 105 millions de dollars. Cette usine dispose d’une capacité de production de 18 000 tranches de 200 mm par mois. Elle sera utilisée pour produire des circuits analogiques et des semiconducteurs de puissance en technologie 0,18 µm, puis 0,13 µm dans le futur.

Parallèlement, LSI Logic et ON Semiconductor signent un accord concernant des services de fonderie et des licences de propriété intellectuelle. LSI Logic achètera pour environ 200 M$ de prestations de fonderie et de test auprès de ON Semiconductor sur une période de deux ans et un nouvel accord de deux ans sera signé après ce premier contrat.

Pour le 1er trimestre, ON Semiconductor prévoit de réaliser un CA de 330 M$, avec une marge brute de 35% et des prix en baisse séquentielle de 1%. Pour le trimestre en cours, le fabricant anticipe un CA compris entre 340 et 345 M$ et des prix stables ou légèrement en hausse.

Toshiba et Sandisk ont officialisé mercredi leur projet de construire au Japon une nouvelle unité de production de mémoires flash NAND sur tranches de 300 mm de diamètre, afin de répondre à la demande croissante pour ce type de mémoires. La construction de l’usine débutera en août prochain pour une mise en service au 4e trimestre 2007. Toshiba construira les bâtiments et les deux partenaires financeront les équipements d’une usine qui sera similaire en taille à leur fab 300 mm entrée en service à l’été 2005. Selon la presse japonaise, l’investissement devrait représenter 600 milliards de yens (4,2 milliards d’euros) pour une capacité de traitement de 100 000 tranches par mois.

Spécialisé dans les systèmes robotisés pour la robotique sous-marine de défense, le groupe toulonnais ECA conforte sa position dans l'aéronautique en acquérant Sinters, fournisseur d'équipements électroniques embarqués et de moyens d'essais. Cette société, implantée à Toulouse et Vitrolles, était en redressement judiciaire. Au total, 142 personnes sont reprises sur un effectif de 170 employés. L'ensemble des actifs de Sinters est acquis pour un montant de 2,2 M€.

Le chiffre d'affaires de Sinters devrait être de 8 M€ en 2006 et 12 M€ en 2007 dont un tiers à l'export sur des activités récurrentes pour les compagnies aériennes. Avec cette acquisition, le chiffre d'affaires du groupe ECA dans l'aéronautique sera de l'ordre de 25 M€.

Après le renforcement dans les équipements navals (Electronavale) et l'acquisition de l'activité CNAi Aéronautique, ECA poursuit ainsi sa stratégie d'équipementier spécialiste des environnements complexes.

ECA est fournisseur dans la défense (robots sous-marins et de surface, équipements embarqués, robots terrestres, simulateurs), dans l'aéronautique (machines d'assemblage, équipements embarqués, moyens de tests et maintenance, simulateurs), dans le nucléaire (équipements d'inspection, de transport et de démantèlement) et l'offshore pétrolier (robots autonomes d'inspection). ECA a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de 38 millions d’euros, en baisse de 3% par rapport à 2004. ECA vise une croissance d’au moins 50% en 2006.