Au premier trimestre, 22,7 millions de moniteurs LCD pour l’informatique ont été vendus dans le monde, soit 7% de plus que fin décembre et 44% de mieux que lors du 1er trimestre 2004, selon le données que vient de publier DisplaySearch.

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Par comparaison, le marché des moniteurs à tube cathodique a reculé en trois de 21%, à 13,2 millions d’unités. Ainsi le taux de pénétration des LCD dans les moniteurs informatiques atteint le record de 63,6% (contre 57,5% fin décembre), alors que celui des CRT tombe à 36,4%.

L’étude indique également que le marché des moniteurs LCD a chuté en valeur de 5% en trois mois, à 7,8 milliards de dollars, en raison de la guerre des prix. Pour DisplaySearch, le prix moyen d’un moniteur LCD 15 pouces a été de 199 dollars lors du 1er trimestre, ceux de modèles 17 et 19 pouces respectivement de 299 et 399 dollars. Les LCD 17 pouces représentent 58,4% du marché en nombre d’unités, contre 19,7% pour les modèles 15 pouces et 18,3% pour les écrans 19 pouces.

L’Europe (y compris le Moyen-Orient et l’Afrique) a été le premier marché des moniteurs LCD, concentrant 41% des ventes mondiales contre 31,6% pour l’Amérique du Nord. Côté constructeurs, Dell a été le premier fournisseur mondial au 1er trimestre avec 20,2% du marché, devant Samsung (9,7%), HP (8,2%), Acer (6,7%) et LG Electronics (6,2%).

La start-up britannique picoChip, qui a développé un DSP adapté au sans fil et propose des designs de référence pour les technologies Wi-MAX et 3G HSDPA, vient de lever 20,5 millions de dollars à l’occasion de son troisième tour de table. Par les nouveaux investisseurs, notons la présence d’Intel Capital, le numéro un mondial du semiconducteur étant l’un des plus ardents promoteurs de la technologie Wi-MAX. Cet argent servira à accompagner le développement de l’entreprise fabless autour de son offre de circuits et de logiciels pour le sans fil.

PicoChip, dirigée par le Français Guillaume d'Eyssautier, nommé président et CEO en avril dernier, a été fondée en 2004. Depuis sa création, elle a bénéficié d’un financement total de 41,5 M$.

Dans sa publication périodique sur l’électronique chinoise, le cabinet d’études iSuppli note que l’accroissement des coûts rogne fortement les marges des fabricants chinois. Outre le coût des matières premières, la Chine est touchée de plein fouet par la hausse du coût de l’énergie et même du coût de la main-d’œuvre, alors qu’à l’autre bout de la chaîne la baisse continue du prix de détail des appareils électronique lamine les marges des fabricants. Une prise en étau dont on peut espérer qu’elle ralentisse les phénomènes de délocalisation.
Le cabinet d’études américain revient sur les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui affectent les deux principales régions de production pour l’électronique et font monter les salaires. Même si elle touche les pays, la hausse du prix du pétrole pénalise les coûts de transport pour rapatrier sur les marchés occidentaux les produits fabriqués en Chine. iSuppli revient également sur les pénuries d’électricité dans le pays qui déstabilisent le déroulement des productions.

Enfin, iSuppli rappelle qu’en 2004, la Chine a fabriqué 27% des radiotéléphones produits dans le monde, 52% des PC portables, plus de 80% des lecteurs MP3 et 92% des lecteurs de DVD.