Le WiMAX débarque en France et une fois de plus c’est Free qui joue les précurseurs.

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Concrètement, l’abonné Free Haut Débit, équipé d’un terminal compatible avec le réseau WiMAX de sa filiale IFW, pourra bénéficier d’un service d’accès à Internet sans fil dans les grandes villes métropolitaines. Ainsi, la France deviendra le premier pays européen en terme de couverture WiMAX avec plus de 1,6 million d’utilisateurs concernés. Le service WiMAX basé sur l’infrastructure déployée depuis ces deux dernières années sera étendu à l’ensemble des abonnés Free Haut Débit dans les semaines qui viennent, indique, sans plus de détails, le fournisseur d’accès Internet haut débit.

IFW, filiale du groupe ILIAD (maison-mère de Free), exploite une licence (rendue par Neuf Télécom) valable sur l’ensemble des régions métropolitaines dans la bande de fréquences 3,5 GHz. IFW poursuit son déploiement afin d’étendre l’accès haut débit dans des zones mal desservies et travaille également sur les évolutions de la technologie WiMAX, dans sa déclinaison 802.16e.

On ne connaît pas encore les détails commerciaux de cette offre : sera-t-elle payante ? Quand l’équipement compatible (vraisemblablement une carte à insérer dans le PC portable) sera-t-elle disponible et à quel prix ? Cette offre concernera-t-elle à terme les téléphones mobiles pour concurrencer la 3G ? Free a l’habitude de communiquer avant que ses services soient réellement opérationnels. Mais une chose est sûre : l’opérateur a bien caché son jeu, car quand il avait racheté l’activité WiMAX d’Altitude Télécom en septembre 2005, il ne prévoyait pas d’en faire une utilisation commerciale avant plusieurs années.
« Le WiMAX est une option à horizon 3-5 ans pour le développement du groupe en complément des activités actuelles de Free », commentait à l’époque Xavier Niel, directeur général délégué en charge de la stratégie de Free.

Le consortium EDA vient de publier des statistiques trimestrielles montrant un regain du marché mondial de la CAO au quatrième trimestre, et, partant, des activités de conception dans le monde. Les ventes totales de logiciels de CAO, de contrats de maintenance et de services associés ont ainsi progressé de 5% par rapport au 4e trimestre 2004, à 1253 M$. Sur l’ensemble de 2005, le marché mondial de la CAO a atteint 4575 M$, soit 3% de plus qu’en 2004. La profession employait 22 832 personnes dans le monde fin 2005.

Par régions, l’Europe de l’Ouest a représenté un marché de 872 M$ en 2005, soit une croissance de 1% en dollars, permettant au Vieux Continent de conserver son rang de second marché mondial de la CAO avec 22% du total. Le marché américain est, pour sa part, resté stable, à 2129 M$. Troisième marché mondial de la CAO, le Japon progresse de 10%, à 1023 M$. Le reste du monde progresse de 7%, à 552 M$.

Par famille de produits, les ventes mondiales de logiciels d’aide à l’ingénierie sont restées stables, à 1925 M$. Celles d’outils de conception physique et de vérification ont progressé de 4%, à 1209 M$. Les logiciels de routage pour circuits imprimés et modules multipuces sont restées à 342 M$. Les ventes de blocs de propriété intellectuelle (IP) ont progressé de 12%, à 816 M$. Enfin, les services ont représenté 282 millions de dollars.

Texas Instruments, NEC et Matsushita négocient la création d’une société commune dans les composants pour téléphones mobiles, croit savoir le Nihon Keizai Shimbun. Le projet devrait aboutir d’ici la fin du mois, poursuit le quotidien nippon, qui estime que NEC et une filiale de Matsushita, Panasonic Mobile Communications, devraient prendre chacun 30% du capital de l’entreprise, le solde étant détenu à parts égales entre TI, NEC Electronics et Matsushita.

La co-entreprise devrait employer plusieurs centaines d’ingénieurs impliqués dans le développement de circuits et de logiciels pour les téléphones mobiles. Les circuits développés par le trio devraient être vendus non seulement à Matsushita et NEC, mais également aux autres fabricants de mobiles.

Les ventes mondiales de circuits analogiques en janvier et février derniers ont fait un bond de 27% par rapport aux deux premiers mois de 2005, assure IC Insights qui vient de publier un étude sur le marché de l’analogique qui a progressé de seulement 2% en 2005. En ce début d’année, les circuits analogiques dédiés pour téléphones mobiles remportent la palme de la croissance avec une hausse de 52% par rapport aux ventes de janvier et février 2005. Pour les circuits numériques, les ventes des deux premiers mois auraient reculé de 1% sur un an.

En nombre de circuits, la croissance sur les deux premiers mois de l’année aurait atteint 41% pour les circuits analogiques et de 28% pour l’ensemble des circuits intégrés. IC Insights estime que le rythme de croissance dans l’analogique ne pourra être tenu au 2e trimestre, mais pourrait reprendre au 3e trimestre.

Enfin, IC Insights publie le classement des 10 premiers fournisseurs de circuits analogiques en 2005, qui trustent les 2/3 du marché. Avec 4,5 milliards de dollars de ventes dans l’analogique, TI domine ce créneau avec 14% de ce marché, devant STMicroelectronics (11%), Infineon et Philips (8% chacun), Analog Devices (6%) et National Semiconductor (5%).

Le cabinet d’études américain iSuppli vient de relever de 6,8% à 7,4% sa prévision du marché mondial des semiconducteurs pour 2006, qui devrait ainsi atteindre 254,7 milliards de dollars. Cette révision à la marge s’explique par la meilleure fortune du marché des Drams qui devrait progresser de 6,2% cette année, à 26,4 milliards de dollars, avec un ralentissement de la baisse des prix. Le marché des flash NAND devrait, pour sa part, croître de 29%, à 13,8 milliards de dollars. Sans véritablement l’expliquer, iSuppli estime que 2005 et 2006 seront ainsi deux années de faible croissance, avant un rebond plus franc en 2007 (+12%).

Quant à la production électronique mondiale, elle devrait progresser de 5,9% cette année, après avoir crû de 7,8% en 2005. Le marché de l’électronique grand public ne devrait croître que de 6,7% cette année, après le bon de 13,1% en 2005. Quant au marché des infrastructures de télécommunications sans fil, il devrait croître de 1% cette année, après +6,4% en 2005.

Pour 2007, iSuppli prévoit une croissance du marché mondial de l’électronique de 7,1%, tirée par les télécoms filaires et sans fil, le grand public, l’automobile et l’industriel.