Maintenant, c’est dit.

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A la faveur de la publication de ses résultats trimestriels ce matin, le groupe français d'électronique grand public Thomson a annoncé officiellement qu'il est en quête de partenaires pour ses activités tubes cathodiques. Après avoir cédé le contrôle de ses téléviseurs au Chinois TCL, Thomson s’apprête aujourd’hui à réduire son exposition sur le marché des CRT, voué à terme à disparaître devant l’essor des écrans plats.

Afin de trouver des partenaires pour ses actifs tubes, Thomson a réévalué leurs valeurs comptables et le coût probable de la mise en oeuvre de sa stratégie tubes. Thomson va comptabiliser une charge exceptionnelle de 780 millions d'euros, liée aux actifs Tubes et Composants du Groupe, en grande partie dans les comptes de l'exercice du second semestre 2004. Sur ce montant total, 530 millions correspondent à des écritures comptables n'entraînant pas de dépenses de cash.

En recherchant rapidement un partenariat pour ses actifs tubes et participant ainsi au mouvement de concentration de cette industrie, Thomson va stabiliser les développements futurs de cette activité, et par ailleurs, pouvoir se concentrer sur le développement de ses activités de " Media & Entertainment ", qui ont un fort potentiel de croissance et de profitabilité, améliorant ainsi la qualité de ses résultats futurs, souligne le communiqué du groupe.

Thomson a annoncé ce matin un chiffre d'affaires de 1,85 milliard d'euros au troisième trimestre 2004, en hausse de 8% par rapport au troisième trimestre 2003, à données comparables. Le groupe maintient son objectif de croissance sur l'année 2004, de 6% à taux de change constant
Pour l'activité Ecrans & Composants, les ventes externes du troisième trimestre 2004 atteignent 266 millions d'euros (298 millions d'euros pour le troisième trimestre 2003). Hors effets de change, le chiffre d'affaires diminue ainsi de 9%. La production de tubes cathodiques de Thomson atteint 3,6 millions d'unités dans le monde. Après la transaction avec Foxconn dans l'activité de modules optiques, Thomson a enregistré seulement quelques millions d'euros de chiffre d'affaires pour cette activité, comparé à 60 millions d'euros au cours du troisième trimestre 2003.

« Nous partageons l'opinion de nombreux analystes selon laquelle le quatrième trimestre 2004 sera une période de croissance relativement modeste pour l'industrie des semiconducteurs, en raison d'une croissance plus faible que prévue de la demande de produits finis, ce qui a entraîné la constitution de stocks dans certains segments de marché et a pesé sur les prix. En conséquence, le chiffre d'affaires de ST au quatrième trimestre se situera entre un niveau stable et + 5 % par rapport au troisième trimestre 2004, ce qui est inférieur à nos prévisions précédentes ainsi qu'à la saisonnalité historique », a déclaré Pasquale Pistorio, président de STMicroelectronics, lors de la publication des résultats trimestriels du groupe franco-italien.

Dans ce contexte, STMicroelectronics va réduire ses investissements pour 2004 à environ 2 milliards de dollars, soit environ 10 % de moins que sa prévision initiale. De plus, le groupe prévoit de ramener ses dépenses d'investissement à environ 1,5 milliard de dollars en 2005, soit 25% de moins qu’en 2004.

STMicroelectronics a annoncé mercredi soir un chiffre d’affaires trimestriel de 2231 M$, en hausse de 2,7% par rapport au 2e trimestre 2004 et de 23,7% par rapport au 3e troisième trimestre 2003. Son bénéfice net a atteint 189 M$, contre 148 M$ lors du trimestre précédent et une perte de 50 M$ au 3e trimestre 2003. Dans son communiqué, le fabricant indique notamment que ses ventes de mémoires flash ont représenté 306 M$, soit 2 M$ de plus que lors du trimestre précédent. Sur ce marché, ST fait actuellement l’objet d’une plainte de la part de SanDisk, pour violation de brevets sur les flash NAND. Ce dernier voudrait interdire le groupe franco-italien de vendre ses mémoires flash NAND sur le sol américain. A suivre.

La réplique n’a pas tardé : à peine Free a-t-il dévoilé son offre de services ADSL 2+ à 15 Mbit/s en zone dégroupée que France Télécom lui emboîte le pas.
France Télécom a en effet dévoilé hier son intention de faire passer l’ensemble de son réseau Haut Débit national en ADSL 2+ avant la fin du 1er semestre 2005 et sur Paris dès le 1er décembre prochain.

Le 1er décembre 2004, sur tout Paris et pour tous les Parisiens, France Télécom ouvre son service ADSL 2+, l’ensemble des équipements étant en place avant la fin du mois d’octobre. Une offre promotionnelle permettra à tous les parisiens de découvrir dès le mois de décembre les avantages du très Haut Débit de France Télécom jusqu’à 18 Mbit/s, indique l’opérateur, sans dévoiler ses tarifs.

L’offre ADSL2+ sera généralisée sur l’ensemble du réseau national Haut Débit de France Télécom avant la fin du premier semestre 2005 pour être offerte à tous les Français.

Par ailleurs, France Télécom confirme que son offre Débit Max permettant de bénéficier du potentiel maximum en Haut Débit de leur ligne sera disponible dès le 22 novembre 2004 pour tous les clients des offres Wanadoo.
Enfin, pour marquer le premier anniversaire de l’ouverture du service de Télévision par ADSL inauguré à Lyon le 18 décembre 2003, France Télécom présentera mi-décembre à Paris, la Télévision Haute Définition sur ADSL 2+ en utilisant la norme MPEG 4.

Fin 2004, plus de 90% de la population française aura accès au haut débit. Fin 2005, 96% de la population française sera couverte en ADSL et fin 2006 100% des centraux téléphoniques en France seront équipés en haut débit.

Renonçant à leur union dans l’électronique de défense, l’Italien Finmeccanica et le Britannique BAe Systems ont repris hier le contrôle de leurs activités nationales. Au lieu de renforcer leur alliance sous le nom d'Eurosystems, leur société commune Alenia Marconi Systems (AMS) contrôlée jusqu'ici à parité sera scindée en deux entités.
BAe Systems va reprendre 100% des activités britanniques d’AMS, ainsi que C4ISR Networked Systems et Solutions. Finmeccanica prend le contrôle du volet italien d'AMS, ainsi que de son système britannique de contrôle aérien et de la société allemande Gematronik. De plus, la société publique italienne prendra le contrôle de 75 % de l'entreprise spécialisée dans l'avionique, regroupant l'activité de BAe Systems dans le secteur et celle de Finmeccanica (Galileo Avionica). La part de 25% de BAe pourrait être cédée ultérieurement. Pour les observateurs, ce divorce surprise s’expliquerait par le volonté du Britannique de se développer sur le marché américain de la défense, les clients Outre-Atlantique préférant un fournisseur britannique plutôt qu’un attelage avec une entreprise italienne. Shocking is’nt it ?