« FCI est une société avec des positions solides qui jouit de bonnes relations clients dans plusieurs secteurs d'activité et qui pourra tirer profit d'une stratégie d'investissement organique et externe revigorée permettant à la société d'exploiter des opportunités de développement attractives.

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Michel Plantevin, directeur associé de Bain Capital, le fonds d’investissements qui a annoncé hier le rachat du fabricant de connecteurs dirigé par Jean-Lucien Lamy, p-dg de FCI. « Nous comptons utiliser la présence mondiale de notre société de capital investissement et notre large réseau de ressources en Europe, Amérique du Nord et Asie pour soutenir la stratégie de croissance de FCI », a également déclaré Steve Pagliuca, autre directeur associé de Bain Capital, qui gère plus de 20 milliards d’euros d’actifs et a déjà réalisé plus de 75 acquisitions dans le domaine de la technologie dont ChiPac et Therma-Wave.

Le mois d’août a été bénéfique aux commandes d’équipements pour la fabrication des semiconducteurs, comme en témoignent les statistiques publiées hier par VLSI Research, Semi et la SEAJ japonaise.

Selon le cabinet d’études américain VLSI Research, les commandes mondiales d’équipements pour SC ont effet représenté 4,1 milliards de dollars en août, soit davantage que les facturations qui ont représenté 3,9 milliards. Il en résulte un book-to-bill de 1,05, soit un rapport commandes sur facturations supérieur à l’unité pour le deuxième mois de suite. VLSI Research note ainsi que les commandes d’août ont été supérieures de 51% à celles de mai dernier, tandis que les facturations ont progressé de 21%.

Le taux d’utilisation des capacités de production des usines de semiconducteurs a atteint 92% en juillet, 94,1% en août et pourrait grimper à 95,9% en septembre, avance le cabinet d’études américain. Un taux extrêmement élevé si on le compare aux statistiques de la profession pour le deuxième trimestre (selon le Sicas, Semiconductor International Capacity Statistics, le taux d’utilisation des capacités de production des usines de semiconducteurs était remonté à 88,8% au deuxième trimestre 2005 contre 84,8% au 1er trimestre). Pour autant, VLSI Research estime qu’il est urgent d’attendre avant de savoir si l’augmentation du taux d’utilisation des capacités de production se traduira en une augmentation des commandes d’équipements pour SC au 4e trimestre…

Pour Semi, le rapport commandes sur facturations des fabricants américains d’équipements pour SC est repassé au dessus de l’unité en août (1,05 exactement), chose qui n’était pas arrivée depuis août 2004… Les commandes ont représenté 1,2 milliard de dollars et les facturations 1,07 milliard. L’organisation professionnelle estime toutefois que cette performance a été obtenue grâce aux équipements de test et d’assemblage et que la reprise en équipements de front end reste à se matérialiser.

Au Japon, la SEAJ indique que le book-to-bill en équipements pour SC est supérieur à l’unité pour le troisième mois de suite. En août, les commandes mondiales d’équipements pour SC japonais ont ainsi atteint 117,563 milliards de yens (1,05 milliard de dollars) pour 113,152 milliards de yens de facturations. Le printemps du semiconducteur est-il pour octobre ?

IDC vient de relever sa prévision de croissance du marché mondial des PC. Alors qu’en mai dernier le cabinet d’études américain tablait encore sur une croissance de 11,4% pour 2005 (après une hausse de 15,3% en 2004), il prévoit désormais une progression de 14,1%, à 204,6 millions de micro-ordinateurs dont 128,6 millions de PC achetés par les entreprises (+11,7%) et 76,1 millions par les particuliers (+18,3%). Au cours du second semestre, 110 millions de PC devraient ainsi être achetés dans le monde. IDC indique également que la croissance en Europe devrait dépasser cette année 15%.

Entre 2006 et 2008, la croissance annuelle moyenne mondiale devrait être de 9% avant de tomber à 8,3% en 2009. En valeur, du fait de la guerre des prix, la croissance du marché mondial des PC ne devrait être que de 5,8% cette année, à 211,6 milliards de dollars.

A la faveur de la publication de ses résultats semestriels, le Français Ingenico, numéro un mondial des terminaux de paiement, a annoncé hier un changement de stratégie. En place depuis trois mois, la nouvelle direction du groupe indique avoir identifié de nombreux dysfonctionnements internes à la société qui expliquent en grande partie le niveau insuffisant de sa profitabilité.

Forte de ce diagnostic, Ingenico s’est engagée dans une transformation drastique de son modèle économique avec un recentrage sur le métier de base, qui passe notamment par la cession de certains actifs/filiales non stratégiques générant un chiffre d’affaires global de l’ordre de 25 millions d’euros.

Par ailleurs, la restauration de la profitabilité à court terme passera notamment par la réduction de la masse salariale, la fermeture de sites et l’optimisation de la R&D, le re-engineering des produits à gros volume et la réduction de la gamme de 49 produits aujourd’hui à 35 mi-2006. Ces actions doivent permettre au groupe de réduire son point mort de l’ordre de 20 millions d’euros en année pleine, indique le communiqué du groupe.


Ingenico a enregistré un chiffre d’affaires de 207,4 millions d’euros au cours du 1er semestre 2005 soit une croissance de 1% par rapport au 1er semestre 2004. Cette faible croissance semestrielle est notamment imputable à deux événements non récurrents qui ont grevé le chiffre d’affaires du groupe d’au moins 10 millions d’euros : retards de livraison liés à la décision de l’un de ses sous-traitants principaux de fermer son usine de Barcelone ; problèmes techniques rencontrés sur un nouveau produit haut de gamme. Le résultat d’exploitation du groupe est de 1,1 million d’euros sur 1er trimestre 2005 contre 8,4 millions d’euros pour le 1er trimestre 2004. Des provisions exceptionnelles de 18,9 M€ ont conduit le groupe à une perte nette semestrielle de 24,6 millions d’euros pour le 1er semestre 2005.

Pour le second semestre 2005, Ingenico table sur un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros et un résultat d’exploitation estimé à 3% du chiffre d’affaires. Enfin, la nouvelle équipe de direction d’Ingenico s’engage sur un plan à trois ans qui prévoit une croissance organique d’au moins 10% par an et un résultat d’exploitation de 5% en 2006, de 9% en 2007 et de 12% en 2008.

Le Français TES Electronic Solutions (TES), une société de services spécialisée dans la conception et la sous-traitance issue d’une externalisation de sites de Thales en décembre 2004, vient de signer un accord pour racheter Purple Vision Technologies, une société de services de conception basée à Bangalore, en Inde, avec des clients en Inde, au Japon et aux Etats-Unis. Cette acquisition renforce le positionnement géographique et les ressources de conception de TES, précise le communiqué du groupe qui revendique 500 ingénieurs de conception (circuits, cartes, logiciels, systèmes) implantés dans 16 centres de conception dans le monde, ainsi que 300 personnes impliquées dans la production à l’usine de Langon. Purple possède une expertise dans les technologies MPEG-2 et MPEG-4 et la biométrie.

L’Allemand Schott vient de racheter la participation de 50% de son compatriote RWE dans la société commune RWE Schott Solar qu’ils avaient créée en 2002. Rebaptisée Schott Solar, l’ex-société commune emploie 900 personnes dans le développement et la fabrication de composants pour le photovoltaïque (tranches, cellules, modules). Le chiffre d’affaires de l’entreprise pour l’exercice qui prend fin à la fin du mois devrait atteindre 280 millions d’euros.

Samsung Electronics vient de revoir à la hausse ses prévisions pour le marché mondial des afficheurs LCD de plus de 10 pouces de diagonale, indique l’agence Bloomberg. Le Coréen table désormais sur un marché de 191 millions d’afficheurs pour 2005, dont 105 millions de LCD pour moniteurs plats, 60 millions pour PC portables et 22 millions pour téléviseurs. Globalement, les livraisons feraient ainsi un bond de 46% par rapport à 2004 ; en 2006, Samsung table sur une croissance de 24%, à 236 millions de LCD.

Le Japonais Matsushita va accélérer la montée en puissance de l’unité de production de dalles plasma qu’il vient d’ouvrir au Japon, selon Reuters. Sur la base d’écrans de 42 pouces de diagonale, Matsushita disposera ainsi en septembre 2006 d’une capacité totale annuelle de 5,04 millions d’écrans plasma. Matsushita prévoit que la demande mondiale en écrans plasma atteindra 12 millions d’unités en 2008 et 15 millions en 2009.

La Commission européenne a approuvé hier le financement de 89 projets innovants dans le domaine de l’environnement dans 17 pays, au titre du programme LIFE-Environnement 2005. Ces projets utiliseront des méthodes et des techniques nouvelles pour traiter un large éventail de problèmes écologiques. Ils seront menés par des « bénéficiaires », ou promoteurs de projets, basés en Allemagne, en Belgique, au Danemark, en Espagne, en Estonie, en Finlande, en France, en Grèce, en Hongrie, en Irlande, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Portugal, en Roumanie, au Royaume-Uni et en Suède. Ils représentent un investissement total de 220 millions d’euros, dont 71 millions financés par l’Union européenne.

La gestion des déchets se taille la part du lion cette année, sous l’angle du nombre de projets sélectionnés (31) et du financement communautaire (27 millions d'euros, soit 39% du montant total). Figurent notamment des projets liés au brasage sans plomb dans l’industrie électronique européenne et au recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques.

Détail des projets

Le Japonais Canon vient d’annoncer son intention de produire des écrans organiques de type Oled d’ici 2 à 3 ans, rapporte ce matin le Nihon Keizai Shimbun. Ces Oled seront utilisés notamment dans ses propres appareils photo numériques. Rappelons que Canon développe parallèlement avec Toshiba une technologie d’afficheurs plats pour téléviseurs baptisée SED (Surface-conduction Electron-emitter Display). Cette incursion dans les écrans plats organiques électroluminescents s’inscrit dans un plan plus vaste de renforcement de son budget de R&D, qui devrait passer de 300 milliards de yens actuellement à 500 milliards (4,5 milliards de dollars).

Cypress Semiconductor, qui a ouvert son premier centre de conception à Bangalore en 1995, récidive avec l’annonce d’un projet d’investissement de 10 M$ dans un campus de recherche en Inde qui devrait conduire à faire passer son effectif dans le pays de 200 personnes actuellement à 600 employés fin 2007.

Seiko Epson a lancé mercredi un avertissement sur résultats, divisant par deux sa prévision de bénéfice net pour l'exercice 2005/06 clos le 31 mars 2006. Le Japonais, qui blâme la chute des prix dans les imprimantes et les LCD, s'attend désormais à un résultat net annuel de 22 milliards de yens (161 millions d'euros) contre 44 milliards de yens précédemment. Son chiffre d'affaires devrait atteindre 1618 milliards de yens, contre 1480 milliards lors de l’exercice précédent.

Agere Systems a vendu les équipements de production de semiconducteurs de son usine américaine d'Orlando à AG-Semiconductor, Maxim et Texas Instruments pour 89 millions de dollars.

Le Texan Molecular Imprints vient de lever 17 millions de dollars à l’occasion d’un nouveau tour de table, portant à plus de 60 millions de dollars les sommes levées depuis sa création. L'Américain spécialisé dans les équipements de lithographie par nano-impression, indique que sa technologie permet de réaliser des motifs inférieurs à 20 nm !

Le fabricant allemand de semiconducteurs Infineon va se séparer de sa division mémoires Drams à l'automne, afin de se recentrer sur les circuits pour l’automobile et les télécoms, croit savoir le journal allemand Handelsblatt. Une réunion du conseil de surveillance est programmée le 17 novembre pour entériner l'externalisation de la division, selon le quotidien économique. Cette rumeur est récurrente depuis l’arrivée à la tête d’Infineon de Wolfgang Ziebart, il y a un an. A suivre.