La croissance faramineuse du marché mondial des accès large bande devrait céder la place à une progression plus mesurée au cours des prochaines années, analyse iSuppli.

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Selon le cabinet d’études américain, le nombre d’abonnés à un service large bande dans le monde a fait un bond de 52% en 2004, à 141,3 millions de clients. A l’avenir cette croissance devrait ralentir d’année en année : +31% en 2005, +24% en 2006, +18% en 2007, +14% en 2008 et +12% en 2009, année où le marché atteindrait alors 349,1 millions d’abonnés. Au cours de ces prochaines années, l’essentiel de la croissance proviendra ainsi de la Chine et de pays mois développés alors que les pays occidentaux auront pratiquement fait le plein de leurs clients en haut débit.

En janvier dernier, l’Américain August Technology, un spécialiste des machines d’inspection et d’analyse de défauts pour la fabrication des semiconducteurs, annonçait un projet de fusion avec son compatriote Nanometrics. Depuis, les hostilités ont été déclenchées, Rudolph Technologies, spécialisé également dans les équipements d’inspection, de mesure de couches minces et de contrôle de process, entrait dans la danse début février en proposant une fusion non sollicitée, avant que KLA/Tencor, le leader du secteur, ne surenchérisse à son tour dès la mi-février.

Hier, August a fait son choix en décidant de fusionner avec Rudolph Technologies. La proposition de KLA/Tencor a été jugée plus risquée en raison des lois antitrust. Le montant de l’opération devrait avoisiner 193 millions de dollars. Sauf ultime rebondissement qui n’est pas à écarter, le nouvel ensemble, qui s’appellera Rudolph Technlogies et sera dirigé par le p-dg de Rudoph, devrait être sur pied d’ici la fin de l’année. Il emploiera 600 personnes pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 160 millions de dollars.

Selon une enquête réalisée par le ministère des télécommunications japonais que rapporte l’AFP, le Japon estime dominer largement les technologies de l’information et de la communication liées aux nouveaux appareils numériques. Ainsi, les fabricants nippons détiendraient 74,2% du mondial des appareils photo numériques, 69,4% de celui des enregistreurs de DVD, 54,1% des téléviseurs à écran plasma, 44,4% des TV-LCD ou encore 75,1% des radiotéléphones 3G. L’étude montre également de fortes positions dans certains composants clés de ces produits (imageurs et têtes de lecture/écriture de DVD, par exemple), ainsi qu’une avance nipponne dans le développement de nouveaux usages : fibre optique jusqu’à l’abonné, expérimentation de la téléphonie mobile de 4e génération. Les logiciels et les solutions de sécurité resteraient néanmoins le point faible de l’industrie nippone.