« L’offre en écrans LCD pour téléviseurs plats de plus de 32 pouces de diagonale devrait cette année être inférieure de 15% à 30% à la demande.

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L’année dernière à pareille époque, les analystes anticipaient une surcapacité de production en raison des énormes investissements dans des usines gigantesques chez Samsung et de LG.Philips LCD. Mais le fait est qu’aujourd’hui ce n’est suffisant. »

Toshishige Hamano, directeur exécutif de Sharp, cité par Reuters. Pour le Japonais, cette pénurie proviendrait d’un déplacement de la demande vers des téléviseurs LCD de plus en plus grands, mais aussi par des rendements de production plus faibles que prévu.

Hier, l’assureur-crédit Euler Hermes Sfac a publié une étude inquiétante sur « l'électronique française face à la délocalisation ». L’étude souligne que « l’électronique française, composée principalement de petits acteurs, est fragilisée par la faiblesse de ses débouchés, par des comptes qui se dégradent et des risques de délocalisation toujours plus importants ».

Les entreprises du secteur sont en grande partie des petites sociétés : 40% des effectifs sont dans des entreprises de moins de 20 salariés (et 27% entre 20 et 50 salariés). En cinq ans, plus de 10 000 emplois seront vraisemblablement perdus dans le secteur de l’électronique en passant de 56 015 en 2001 à une prévision de 44 000 emplois en 2006, souligne l’étude. Les emplois potentiellement menacés se situeraient majoritairement en Ile-de-France (5997 emplois menacés), en région PACA (3059 emplois) et en région Rhône-Alpes où 2547 emplois seraient menacés. « Selon nos estimations, 47% des entreprises pourraient être en situation de perte en 2006 », prévient Olivier Tonon, arbitre chez Euler Hermes Sfac. Pour 2005, le spécialiste de l’assurance-crédit prévoit 35 défaillances d’entreprise, contre 32 en 2004 et anticipe 40 défaillances de plus en 2006. L’assureur rappelle qu’en 2004 le taux de défaillance des entreprises françaises de l’électronique était de 2,6%, contre 1,8% pour tous les secteurs industriels confondus.

Par ailleurs, « l'ensemble de la filière électronique va devoir faire face au surcoût entraîné par la transposition en droit local de la directive européenne RoHS (qui interdira le plomb et certaines autres substances dans les produits électroniques). Son application pourrait entraîner des pertes sèches sur les stocks, des pertes de rentabilité et participera à la dégradation des comptes en 2006 », avertit l'étude.

Le fabricant d’accumulateurs Saft et l’équipementier automobile Johnson Controls ont annoncé hier un protocole d’accord visant à la création d'une société commune « afin d'accélérer leur participation sur le marché des batteries destinées aux véhicules hybrides ». Cette co-entreprise, qui doit voir le jour début 2006, développera, produira et commercialisera des batteries nickel-métal-hydrure (Ni-MH) et lithium-ion (Li-ion) pour équiper les véhicules hybrides et électriques.

«Les relations de longue date de Johnson Controls avec les constructeurs automobiles mondiaux en tant qu’équipementier de premier rang, et les technologies de batteries avancées de Saft, ajoutées à une capacité de recherche et développement et d’ingénierie des deux groupes, doteront la nouvelle joint-venture d’un positionnement unique dans le marché des véhicules hybrides», souligne John Searle, p-dg de Saft.

Johnson Controls, l'un des leaders mondiaux de systèmes d’intérieurs automobile et de batteries automobile, a des capacités de développement et de production mondiales. Actif notamment en recherche et développement dans le domaine des batteries de haute technologie pour les véhicules hybrides et électriques, Johnson Controls a annoncé le mois dernier l’ouverture d’un laboratoire de développement pour la technologie Li-ion, à Milwaukee dans le Wisconsin.

Spécialiste mondial des batteries de haute technologie pour l’industrie, Saft a de nombreuses années d’expérience dans le domaine de la fabrication de batteries Ni-MH et Li-ion pour des applications de pointe, à partir de ses sites de production en France et aux États-Unis.

Fabricant de composants électroniques et notamment de capteurs, mais également sous-traitant pour les marchés de l’automobile, du médical, de l’industriel, des télécoms et de l’informatique, l’Américain CTS a annoncé mardi un projet d’ouverture d’une usine en Europe. Cette usine, qui devrait être opérationnelle à la mi-2006, fabriquera des produits automobile (capteurs de position, actuateurs et sous-systèmes) à destination du marché européen. L’usine sera implantée à Ostrava, en République Tchèque. CTS compte doubler ses ventes en Europe d’ici cinq ans.

Quelque 600 personnes auront participé au forum technologique organisé depuis hier à Paris par la société américaine Freescale Semiconductor. L’occasion pour le fabricant de semiconducteurs de distiller quelques annonces.
Tout d’abord, Freescale s'est déclaré prêt à démarrer dès novembre la réalisation de prototypes en technologie 65 nanomètres. Depuis le lancement de la fabrication de produits en technologie de 90 nm sur tranches de 300 mm en octobre 2004, Freescale a annoncé douze nouveaux produits réalisés en technologie de 90 nm basse consommation : circuits mémoire embarqués, RF, analogiques et numériques pour diverses applications. Les tout derniers produits réalisés par Freescale en technologie de 90 nm ont été intégrés sur la ligne pilote de Crolles2, le site de fabrication pilote et de R&D exploité conjointement par Freescale, STMicroelectronics et Philips à Crolles, près de Grenoble.

Parallèlement, Freescale a annoncé la signature d’un accord avec le Français DiBcom, spécialisé dans les circuits intégrés pour la réception de programmes télévisés sur terminaux mobiles. DiBcom et Freescale (l’un des actionnaires de la start-up française) étendent leur partenariat au développement d’un module multi-puce DVB-H réalisé par DiBcom utilisant le démodulateur du français et un tuner DVB-H Freescale, ainsi qu’à l’intégration de ce module dans les plates-formes cellulaires de Freescale. De la taille d’une carte mémoire SD, ce module de réception TV pour mobiles, pourrait par la suite être encore plus intégré.

Enfin, Freescale annonce que NESA, l’un des premiers producteurs danois d’électricité, va déployer le premier système de télé-relève basé sur la technologie ZigBee en Europe. Avec ce système de télé-relève, les producteurs d’énergie peuvent surveiller la consommation d’électricité par liaison sans fil.

Ce matin, le groupe Safran a publié des résultats trimestriels en hausse. En revanche, pour ce qui concerne l’électronique de Sagem, la branche Communication du groupe affiche un recul de 5,8% de CA au 3e trimestre, à 537 M€ (-3,2%, à 1648 M€ sur neuf mois). « Malgré une croissance significative des volumes de mobiles vendus, la forte baisse des prix, notamment sur les produits d’entrée de gamme, continue à peser sur le chiffre d’affaires », reconnaît l’avis financier du groupe. Sur neuf mois, le chiffre d’affaires de la branche Défense Sécurité atteint, pour sa part, 845 millions d’euros en hausse de 8,5 % sur la même période de 2004 (+7,1%, à 252 M€ au 3e trimestre). Cette évolution traduit la bonne progression des volumes notamment en matière d’avionique civile et de sécurité.

Spécialisé dans les technologies mémoires, Mosaid Technologies a annoncé mardi la finalisation de l’acquisition de Virtual Silicon Technologies, un fournisseur de blocs de propriété intellectuelle. Virtual Silicon, qui emploie 24 personnes, a réalisé un CA de 7 millions de dollars lors de son dernier exercice fiscal. Le montant de la transaction atteint 5,35 M$, plus un pourcentage non révélé sur le bénéfice d’exploitation de la société au cours des 18 prochains mois.

Sans attendre l’issue des travaux de normalisation du standard 802.11n, 27 entreprises viennent de former une coalition baptisée EWC (Enhanced Wireless Consortium) pour promouvoir une spécification commune pour la prochaine génération de produits Wi-Fi dont le débit pourrait atteindre 600 Mbit/s, soit environ dix fois plus que la version actuelle. Parmi les signataires, citons : Atheros, Broadcom, Cisco Systems, Conexant, D-Link, Gateway, Intel, Lenovo, Linksys, Marvell, Netgear, Sanyo, Sony, Symbol Technologies, Toshiba, USRobotics et Winbond.

Spécialiste français de l'audio/vidéo de poche, Archos publie ce matin un chiffre d’affaires semestriel de 32,15 millions d’euros, en hausse de 63% par rapport aux six premiers mois de 2004, pour une perte nette réduite de près de moitié à 1,77 M€. Afin de réduire ses coûts de production, Archos a signé un contrat d'assemblage final avec Canon Bretagne fin juin 2005 qui porte sur l'ensemble de la gamme audio vidéo à destination de l'Europe. Compte tenu des ventes au 3e trimestre ainsi que du carnet de commandes actuel, Archos confirme son objectif de croissance pour 2005 de 40%, avant contribution du partenariat avec EchoStar. Les premiers produits EchoStar en développement seront commercialisés au cours du quatrième trimestre 2005, générant un chiffre d'affaires estimé autour de 10 M€. Fort de ces éléments, Archos anticipe un retour à la profitabilité sur l'ensemble de l'exercice 2005.

AMD a publié un chiffre d’affaires trimestriel de 1523 M$ pour un bénéfice net de 76 millions de dollars. Ses ventes ont progressé de 23% sur un an et de 21% en trois mois. Dans les microprocesseurs, les ventes du challenger d’Intel ont crû de 26% en trois mois, à 969 M$ (+44% sur un an), tandis que celles de mémoires ont crû de 12% séquentiellement, à 516 M$, mais ont reculé de 4% sur un an. Pour le quatrième trimestre, AMD prévoit des ventes de microprocesseurs en hausse séquentielle de 7% à 13%. L’Américain ne donne aucune prévision pour les mémoires, en raison du dépôt du prospectus d'introduction en Bourse de Spansion, société commune avec Fujitsu dans les mémoires flash dont il détient 60 %.

Netgem annonce un chiffre d'affaires consolidé sur le trimestre clos le 30 septembre 2005 de 3,2 millions d’euros, en progression de 48% à périmètre constant par rapport au 3e trimestre 2004. L'activité a continué à bénéficier sur ce trimestre de la croissance soutenue de l'activité terminaux en France (2,4 millions d’euros).

Axalto annonce mercredi qu'il va fournir deux millions de cartes de paiement sans contact à la banque américaine KeyBank pour un montant non précisé. Plus de 12 millions de cartes sans contact Axalto sont déjà en circulation dans le monde, précise la société.

LG.Philips LCD a publié hier un chiffre d’affaires trimestriel de 2,63 milliards de dollars, en hausse de 19% par rapport au 2e trimestre, pour un bénéfice net de 218 M$, contre seulement 39 M$ au 2e trimestre. 45% des ventes du Coréen ont concerné des LCD pour moniteurs, 29% des écrans pour téléviseurs et 22% des LCD pour notebooks. Durant le trimestre, LG.Philips LCD a livré l’équivalent de 1,25 million de m2 de LCD, soit 13,9% de plus qu’en trois mois. Entre fin juin et fin septembre, le prix moyen des écrans a progressé de 2,3%. Le Coréen indique également que ses capacités de production ont augmenté de 17% en trois mois.

Agfa annonce qu'il a sélectionné CCI Eurolam pour la distribution en France de ses produits film à l'halogénure d'argent et des produits chimiques associés destinés à l'industrie des circuits imprimés. CCI Eurolam assurera aussi le service associé à la vente de ces produits. Cet accord prendra effet à partir du 1er novembre.

Selon Hungarian Napi Online, la filiale hongroise de Flextronics aurait perdu deux clients majeurs en téléphonie mobile, contraignant le sous-traitant à supprimer 900 emplois dans le pays.

Highwave Optical Technologies, né en 1998 d'un transfert de technologies issu de France Télécom, vient de déposer son bilan auprès du tribunal de commerce de Guingamp (Côtes-d'Armor), nous apprend ce matin Les Echos. La déclaration de cessation de paiements est effective depuis hier. Le quotidien rappelle que le fabricant de composants optiques pour les télécoms a employé jusqu’à 1000 personnes du temps de sa splendeur, contre une cinquantaine actuellement. Et les syndicats redoutent une nouvelle purge au cours des prochaines semaines.