La consolidation se poursuit dans l’industrie des équipements télécoms : après le rachat de Marconi par Ericsson et la fusion en cours entre Alcatel et Lucent, c’est au tour de Nokia et de Siemens de rassembler leurs activités dans les infrastructures de réseaux télécoms fixes et mobiles dans une société commune qu’ils détiendront à parts égales.

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Nokia Siemens Networks cumule un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros (chiffres 2005) et démarrera ses activités avec un effectif de 60 000 personnes. Les deux partenaires escomptent d’ici 2010 des synergies annuelles de 1,5 milliard d’euros de cette fusion de leurs activités réseaux. Du fait des doublons, une réduction des effectifs de 10% à 15% devrait intervenir d’ici 4 ans, souligne le communiqué commun des deux groupes.

Nokia Siemens Networks, dont le siège sera basé en Finlande, sera dirigée par Simon Beresford-Wylie, l'actuel patron de l'activité réseaux de Nokia. La co-entreprise compte tirer profit de la convergence entre réseaux fixes et mobiles et devenir un acteur majeur du « quadruple play » (Internet, télévision, téléphonie fixe et mobile).

Selon les deux partenaires, Nokia Siemens Networks serait de fait le deuxième acteur mondial dans les infrastructures mobiles, le 3e mondial dans les infrastructures de réseaux fixes et le 3e mondial dans les infrastructures pour réseaux télécoms fixes et mobiles.

Siemens, qui a déjà vendu ses activités dans les téléphones mobiles au Taïwanais BenQ, conserve ses activités dans la communication d’entreprise, mais des négociations sont en cours avec des partenaires potentiels pour cette dernière activité.

NEC est en négociations pour céder sa filiale Packard Bell à un homme d’affaires américain, révèle ce matin Les Echos. Considéré comme le numéro deux des ventes de PC grand public en Europe, Packard Bell, qui commercialise également des produits grand public (lecteurs MP3, terminaux DVD et GPS), a vendu 5 millions de produits l’an passé. Jusqu’à l’an dernier, Packard Bell assemblait encore ses PC à Angers, avant que la production ne soit délocalisée, notamment en République tchèque.

Les sociétés Temex et TimeTech annoncent la création d’une nouvelle société, T4Science, basée en Suisse, spécialisée dans les masers à hydrogène. La société a acquis la technologie et le portefeuille de produits « maser actif » de l’Observatoire de Neuchâtel et a transféré les principales équipes impliquées ; son activité visera à améliorer les produits et services déjà existants, tout en développant de nouvelles horloges à maser actif ou passif, ainsi que des solutions entièrement intégrées.

T4Science est le fruit d’un partenariat entre diverses sociétés d’origine russe, allemande, française et suisse. T4Science se situe dans le même immeuble que Temex Neuchâtel Time, une filiale de Temex spécialisée dans la conception et la fabrication d'horloges atomiques et solutions associées. Pascal Rochat, directeur général et fondateur de Temex Neuchâtel Time, a été nommé Président de T4Science. Sylvère Froidevaux, anciennement responsable des activités maser terrestre à l’Observatoire de Neuchâtel, occupe les fonctions de directeur opérationnel de T4Science.

« Le marché des masers à hydrogène représente aujourd’hui quelques millions de dollars par an. Cependant nous prévoyons, dans un avenir très proche, une croissance significative due à la demande progressive d’horloges extrêmement stables indispensables à certaines applications scientifiques telles que la géodésie et la radioastronomie, ou pour les stations de commande et de surveillance au sol des programmes de navigation par satellites » explique Pascal Rochat. Ce dernier segment de marché est celui qui se développe le plus rapidement aujourd’hui, par l’émergence de programmes de navigation satellitaires en Europe (Galileo), en Russie (Glonass), en Chine, en Inde, ou au Japon.