En présence de Viviane Reding, Commissaire européen pour la société de l’information et des médias, la plate-forme Artemis (Advanced Research and Technology for Embedded Intelligence and Systems) a présenté lundi à Bruxelles les détails de son agenda de recherche stratégique dans le domaine de l’électronique embarquée.

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Les membres d’Artemis, regroupant le gotha de l’électronique européenne (Airbus, ARM, British Telecom, Robert Bosch, CEA-LETI, Daimler Chrysler, Ericsson, Fraunhofer Institut, IMEC, Infineon Technologies, Nokia, Philips, Siemens, STMicroelectronics, Symbian, Thales, etc.) ont l’ambition de créer une initiative de recherche dotée d’un budget de 2,7 milliards d’euros sur quatre ans (2007-2010). On ne sait pas encore s’il s’agit d’un vœu pieux ou si les fonds seront réellement octroyés.


Que ce soit dans l’automobile, l’énergie, la défense ou l’aéronautique, secteurs où l’industrie européenne occupe une place de choix, ou bien encore le médical, l’électronique grand public et les terminaux mobiles, les membres d’Artemis estiment que la compétitivité de l’Europe passe par la maîtrise de l’électronique embarquée. L’électronique embarquée représente par exemple actuellement 20% de la valeur d’une automobile et cette part devrait atteindre 35% à 40% en 2015, soutiennent les promoteurs de l’initiative qui estiment que l’Europe pourrait créer 600 000 emplois dans l’électronique automobile embarquée à cette date. Les travaux d’Artemis porteront les designs de référence, les architectures, les logiciels, la connectivité, les outils et les méthodes de conception, etc. L’un des défis est de veiller à ce que les systèmes mis au point par différents fabricants puissent communiquer entre eux et travailler ensemble sur la base de normes industrielles.

Artemis tiendra sa conférence annuelle les 23 et 24 mai prochains en Autriche.

Plus de détails sur le site d’Artemis