Le groupe nucléaire français Areva a discrètement mandaté la banque d’affaires CSFB pour trouver un acquéreur à sa filiale FCI, qui représente 12% de son chiffre d’affaires et emploie 12 000 personnes, révèle ce matin Les Echos.

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La rumeur d’une cession de l’activité connectique d’Areva n’est pas nouvelle, mais deux éléments plaident aujourd’hui pour sa réalisation. Tout d’abord, Areva le reconnaît presque officiellement (« on sonde le marché », a confié le groupe français au quotidien qui avance que la remise des offres des candidats potentiels est prévue pour lundi prochain). Ensuite, FCI a été restructuré et est sorti du rouge (en terme d’exploitation) l’an dernier. Le résultat opérationnel du pôle s’est en effet élevé à 80 millions d’euros en 2004, contre un déficit de 114 millions en 2003. Cette augmentation de 194 millions d’euros en un an s’explique principalement par l’effet des plans de réduction des coûts, qui ont permis de dégager 92 M€ de résultat supplémentaires. A l’inverse, l’augmentation du prix des matières premières a eu un impact négatif de 15 M€ sur ce résultat. Enfin, les charges de restructurations sont en baisse de 129 millions en 2004 par rapport à 2003, compte tenu de l’achèvement des grands plans de restructuration initiés en 2001. En 2004, FCI a réalisé un chiffre d’affaires de 1,289 milliard d’euros, en baisse de 3,7% par rapport à 2003, mais en hausse de 6,5%, à périmètre et taux de changes constants.

Selon Les Echos, FCI devrait intéresser les fonds d’investissements, mais un repreneur industriel n’est pas exclu. Areva escompterait retirer au moins un milliard d’euros de la cession du troisième groupe mondial de connectique. A Suivre.