Sony a dévoilé ce matin le plan de revitalisation du groupe établi par son nouveau p-dg Howard Stringer.

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L’objectif est de parvenir à un chiffre d’affaires de 8000 milliards de yens (58,9 milliards d’euros) au terme de l’exercice fiscal 2007 avec une marge d’exploitation de 5% et de 4% pour la branche électronique.

Cette stratégie passe par la mise en place d’un plan de réduction des coûts de 200 milliards de yens (1,47 milliard d’euros) d’ici la fin de l’exercice fiscal 2007.
Au menu, 10 000 suppressions d’emplois (7% des effectifs) dont 6000 en dehors du Japon, réduction du nombre d’usines de 65 à 54 sites, réduction du nombre de modèles de produits de 20% et rationalisation des activités déficitaires. A cet égard, Sony va céder pour 120 milliards de yens d’actifs (73,8 millions d’euros). Sony a identifié 15 activités qui seront restructurées, vendues ou feront l’objet d’alliances. Globalement, ce plan coûtera 210 milliards de yens à l’entreprise.

Les produits haute définition, les terminaux mobiles et les semiconducteurs et composants clés doivent permettre à Sony de se différentier de la concurrence, indique le communiqué du groupe.

Dans la branche électronique, l’accent sera mis sur les téléviseurs, l’imagerie numérique, les enregistreurs de DVD et les produits audio portables. Dans les téléviseurs, l’accent sera mis sur la rationalisation des usines et sur l’accroissement des approvisionnements de composants internes au groupe. Globalement, les enregistreurs DVD Blu-ray, la Playstation 3, le microprocesseur Cell, les capteurs d’images Cmos et CCD et les écrans Oled seront au cœur de la stratégie de Sony.

Parallèlement, Sony a revu à la baisse ses prévisions de résultats pour l’exercice en cours. Si son objectif de chiffre d’affaires reste inchangé à 7250 milliards de yens, Sony prévoit désormais une perte d’exploitation de 20 milliards de yens et une perte nette de 10 milliards (contre un objectif de 10 milliards de bénéfices en juillet dernier).