L'ART a publié vendredi des indicateurs encourageants relatifs à l'activité des fournisseurs d'accès à Internet au 2e trimestre de 2004.

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La France comptait 11 millions d’abonnés à Internet fin juin, dont près de la moitié en haut débit (près de 5 millions). L'augmentation du nombre des accès à haut débit reste très vive (+11,8% en trois mois), mais moins élevée que celle du premier trimestre (+23,3%).

Le nombre d'accès à Internet à bas débit poursuit sa décroissance sur un rythme de 6,5% au dernier trimestre (6,13 millions d’abonnés). La substitution des accès bas débit par des accès haut débit est rapide : à la fin de l'année 2003, 34% des accès seulement bénéficiaient du haut débit, pour 45% six mois plus tard.

En France, haut débit rime avec ADSL : le parc de lignes xDSL augmente de 12,9% au deuxième trimestre de 2004, pour atteindre 4,57 millions d’abonnés. Le parc d'accès à Internet à haut débit par le câble ne représente lui que 425 000 abonnés.

Au 1er octobre, la France comptait 997 873 lignes en dégroupage partiel et 51 421 lignes en dégroupage total, soit un total de 1 049 294 lignes. Conjointement, les zones de dégroupage ont été étendues : 77 nouveaux sites ont été livrés par France Télécom aux opérateurs depuis juillet dernier, ce qui amène à un total de 808 sites dégroupés. Le dégroupage a ainsi conservé, au cours du trimestre passé, la croissance soutenue qu'il connaît depuis plus d'un an. Cette évolution est notamment marquée par la percée du dégroupage total, le nombre d'accès totalement dégroupés ayant été multiplié par quatre en un trimestre.

Un avis favorable sur l'introduction de la technique ADSL2+ au répartiteur a été rendu la semaine dernière par le Comité d'Expert, comité rassemblant opérateurs et équipementiers, et mandaté par l'ART. France Télécom et les opérateurs alternatifs peuvent désormais mettre à niveau leurs équipements et proposer des offres à très haut débit à leurs clients : cette technique permet en effet d'atteindre un débit maximum théorique plus du triple de celui obtenu avec l'ADSL classique : 25 Mbit/s contre 8 Mbit/s.

James Haughey, directeur des études économiques chez Reed Business Information, vient de publier un rapport indiquant que le scénario le plus probable est une résorption des excédents de stocks de composants d’ici novembre. Pour l’analyste, l’accumulation de stocks au cours de la première moitié de l’année est faible par rapport aux cycles précédents. Selon lui, les dirigeants de l’électronique ne veulent pas revivre les cycles précédents et ont été prompts à réagir pour réduire leurs productions afin d’absorber les excédents de stocks. L’étude cite l’évolution du ratio des stocks sur les ventes chez les fabricants américains de composants. Ce ratio qui atteignait 2,4 en juillet 2001 avant de retomber à 1,71 en juillet 2002, n’a pas réellement remonté depuis. Il atteignait 1,67 en janvier dernier, 1,76 en avril et 1,72 en août 2004. Hors semiconducteurs, James Haughey affirme que la moitié des surstocks accumulés par les fabricants américains de composants entre janvier et avril, avait été résorbée à la fin du mois d’août.

Pour In-Stat/MDR, la cause est entendue : en nombre de pièces, le marché mondial des imageurs Cmos dépassera celui des imageurs CCD dès l’an prochain. Plus faciles et moins chers à produire, consommant moins d’énergie, et permettant d’intégrer d’autres fonctions sur la puce, les imageurs Cmos trouvent leurs principaux débouchés dans les radiotéléphones. D’ici à 2008, le marché des imageurs Cmos progressera ainsi sept fois plus vite que celui des imageurs CCD, indique l’étude. L’essor du marché des appareils photo numériques a néanmoins permis au marché des capteurs CCD de doubler de taille entre 2002 et 2003.

Vendredi, l’Américain Spectrum Control a annoncé l’acquisition de la division composants RF et hyper de Remec pour 8 millions de dollars (avec un supplément potentiel suivant les performances commerciales de la division d’ici six mois). La division RF et hyper de Remec, qui fabrique des amplificateurs, des mélangeurs de fréquences et des oscillateurs pour les marchés du sans fil, de la défense et de l’aéronautique, devrait générer 10 à 12 M$ de chiffre d’affaires au cours des 12 prochains mois.