«Concernant les restructurations, il nous reste du travail à faire dans les avions de combat, l'Eurofighter, où il faut aller beaucoup plus loin dans l'intégration industrielle.

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En outre, il y a l'électronique de défense ; nous possédons des activités en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en France. Dans ce domaine, les synergies transfrontalières sont assez difficiles à mettre en oeuvre car il existe toujours des réflexes nationalistes. Il est vrai que nous sommes plus forts en Allemagne, mais nous maintiendrons notre activité d'électronique de défense en France où nous nous développons en réalisant des systèmes de commandement. »

Philippe Camus, co-président d’EADS, dans un entretien publié ce matin par La Tribune. Le dirigeant indique également être à la recherche d’un partenaire dans les télécoms. « Ceci, pour moi, est une activité clé, et nous avons besoin de partenariats pour bénéficier de la dualité des technologies. Ce qui est clair est que nous ne sortirons pas de ce secteur », précise-t-il.

L'ART a publié vendredi des indicateurs encourageants relatifs à l'activité des fournisseurs d'accès à Internet au 2e trimestre de 2004. La France comptait 11 millions d’abonnés à Internet fin juin, dont près de la moitié en haut débit (près de 5 millions). L'augmentation du nombre des accès à haut débit reste très vive (+11,8% en trois mois), mais moins élevée que celle du premier trimestre (+23,3%).

Le nombre d'accès à Internet à bas débit poursuit sa décroissance sur un rythme de 6,5% au dernier trimestre (6,13 millions d’abonnés). La substitution des accès bas débit par des accès haut débit est rapide : à la fin de l'année 2003, 34% des accès seulement bénéficiaient du haut débit, pour 45% six mois plus tard.

En France, haut débit rime avec ADSL : le parc de lignes xDSL augmente de 12,9% au deuxième trimestre de 2004, pour atteindre 4,57 millions d’abonnés. Le parc d'accès à Internet à haut débit par le câble ne représente lui que 425 000 abonnés.

Au 1er octobre, la France comptait 997 873 lignes en dégroupage partiel et 51 421 lignes en dégroupage total, soit un total de 1 049 294 lignes. Conjointement, les zones de dégroupage ont été étendues : 77 nouveaux sites ont été livrés par France Télécom aux opérateurs depuis juillet dernier, ce qui amène à un total de 808 sites dégroupés. Le dégroupage a ainsi conservé, au cours du trimestre passé, la croissance soutenue qu'il connaît depuis plus d'un an. Cette évolution est notamment marquée par la percée du dégroupage total, le nombre d'accès totalement dégroupés ayant été multiplié par quatre en un trimestre.

Un avis favorable sur l'introduction de la technique ADSL2+ au répartiteur a été rendu la semaine dernière par le Comité d'Expert, comité rassemblant opérateurs et équipementiers, et mandaté par l'ART. France Télécom et les opérateurs alternatifs peuvent désormais mettre à niveau leurs équipements et proposer des offres à très haut débit à leurs clients : cette technique permet en effet d'atteindre un débit maximum théorique plus du triple de celui obtenu avec l'ADSL classique : 25 Mbit/s contre 8 Mbit/s.

James Haughey, directeur des études économiques chez Reed Business Information, vient de publier un rapport indiquant que le scénario le plus probable est une résorption des excédents de stocks de composants d’ici novembre. Pour l’analyste, l’accumulation de stocks au cours de la première moitié de l’année est faible par rapport aux cycles précédents. Selon lui, les dirigeants de l’électronique ne veulent pas revivre les cycles précédents et ont été prompts à réagir pour réduire leurs productions afin d’absorber les excédents de stocks. L’étude cite l’évolution du ratio des stocks sur les ventes chez les fabricants américains de composants. Ce ratio qui atteignait 2,4 en juillet 2001 avant de retomber à 1,71 en juillet 2002, n’a pas réellement remonté depuis. Il atteignait 1,67 en janvier dernier, 1,76 en avril et 1,72 en août 2004. Hors semiconducteurs, James Haughey affirme que la moitié des surstocks accumulés par les fabricants américains de composants entre janvier et avril, avait été résorbée à la fin du mois d’août.

Pour In-Stat/MDR, la cause est entendue : en nombre de pièces, le marché mondial des imageurs Cmos dépassera celui des imageurs CCD dès l’an prochain. Plus faciles et moins chers à produire, consommant moins d’énergie, et permettant d’intégrer d’autres fonctions sur la puce, les imageurs Cmos trouvent leurs principaux débouchés dans les radiotéléphones. D’ici à 2008, le marché des imageurs Cmos progressera ainsi sept fois plus vite que celui des imageurs CCD, indique l’étude. L’essor du marché des appareils photo numériques a néanmoins permis au marché des capteurs CCD de doubler de taille entre 2002 et 2003.

Vendredi, l’Américain Spectrum Control a annoncé l’acquisition de la division composants RF et hyper de Remec pour 8 millions de dollars (avec un supplément potentiel suivant les performances commerciales de la division d’ici six mois). La division RF et hyper de Remec, qui fabrique des amplificateurs, des mélangeurs de fréquences et des oscillateurs pour les marchés du sans fil, de la défense et de l’aéronautique, devrait générer 10 à 12 M$ de chiffre d’affaires au cours des 12 prochains mois.

National Semiconductor a inauguré vendredi sa première unité d’assemblage et de test de semiconducteurs en Chine. NS entend investir 200 M$ dans l’usine dont la construction a démarré en janvier 2003 et qui emploie actuellement 400 personnes. Par ailleurs, Reuters nous apprend ce matin que le fabricant américain de Drams Micron Technology a lui aussi l’intention d’ouvrir une unité d’assemblage en Chine. La construction, sur un site qui reste à définir, devrait démarrer l’an prochain. L’usine devrait employer 700 personnes initialement et 2000, deux ans après le démarrage de sa production.

Egide publie ce matin un chiffre d’affaires semestriel de 10,1 millions d’euros, en hausse de 33 % par rapport au semestre précédent et de 29 % par rapport à la même période de l'année passée. Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires du fabricant français de boîtiers a été de 4,4 millions d'euros, en croissance de 22 % par rapport au même trimestre de 2003. « Le fléchissement des ventes au troisième trimestre n’est que la conséquence de l'existence de fluctuations dans un marché qui est fondamentalement haussier et qui devrait le rester en 2005 », souligne l’avis financier du groupe. Egide a enregistré au cours du premier semestre 2004 un déficit brut d'exploitation de 2,4 millions d'euros, en amélioration sensible par rapport au second semestre 2003 (-3,5 M€). Le résultat net fait apparaître une perte de 3,6 millions d'euros. Les deux semestres précédents, qui affichaient une perte nette de 3,1 et 3,4 millions d'euros, intégraient cependant des produits non récurrents (crédit d'impôt et reprises de provision). En termes comparables, il y a donc également réduction de la perte nette, indique l’entreprise.

Le Japonais Matsushita vient d’annoncer un projet d’investissement de 30 milliards de yens (220 millions d’euros) dans la production d’appareils d’électroménager (machines à laver, climatiseurs, etc.) en Chine, rapporte la presse nipponne. Matsushita veut être la première entreprise nipponne à dépasser les 1000 milliards de yens de CA (7,3 milliards d’euros) en Chine à l’horizon 2006.

Leader mondial de l'industrie du câble, le Français Nexans a publié ce matin un chiffre d’affaires trimestriel de 1,18 milliard d’euros, en croissance de 22,9% sur un an. A cours des métaux non ferreux et à change constants, la croissance de l'activité de Nexans aurait été de 8,2%. L’ancienne filiale d’Alcatel confirme ses objectifs de progression du chiffre d'affaires (+5%) et de marge opérationnelle (3%) pour l’ensemble de 2004.

Vishay a indiqué vendredi que son chiffre d’affaires du 4e trimestre serait inférieur à celui du 3e trimestre (environ 580 M$), contrairement à sa prévision initiale.

L’Israélien Emblaze, qui en juin dernier a revendu son activité semiconducteurs à Zoran, vient d’annoncer ce week-end la suppression de 90 emplois pour ramener son effectif à 435 personnes, rapporte Reuters. Emblaze est notamment spécialisé dans les technologies de transmission vidéo sur téléphones mobiles.

Le gouvernement a décidé de repousser l'officialisation de l'accord entre Thales et la DCN sur le rapprochement de leurs activités navales, rapporte ce matin Les Echos. L'annonce d'un tel rapprochement était attendue lors du salon Euronaval qui se tient du 25 et 29 octobre au Bourget. Sur le plan industriel, il semble que l'accord ne soit pas aisé à trouver auprès de l'ensemble des grands actionnaires de Thales, à savoir l'Etat (31,3%), Alcatel (9,5%) et Dassault Aviation (5,7%). Pour Serge Dassault, « l'idée d'investir à travers Thales dans les arsenaux de la marine, devenus entreprise publique, lui semble bien singulière ». A lire également un article sur la TNT : le Premier ministre devrait, après la remise des rapports Hubert et Boudet de Montplaisir, autoriser la norme de compression MPEG-4 pour le lancement des chaînes payantes du numérique terrestre, assure le quotidien. Enfin, l’enquête quotidienne des Echos est consacrée ce matin au réveil du Japon, qui émerge d’une décennie de crise

Une étude publiée dans le numéro de septembre/octobre du magazine Pistes et Pastilles, nous apprend qu’en 2003, le Japonais Nippon Mektron a pris la tête du classement mondial des fabricants de circuits imprimés avec un chiffre d’affaires de 1,175 milliard de dollars, devant ses compatriotes CMK (1,049 milliard de dollars) et Ibiden (1,027 milliard de dollars). Autre enseignement de l’étude : en 2003, 17,3% de la production mondiale a été réalisée en Chine Continentale par des fabricants dont seulement 20% sont Chinois. Le premier européen du classement des 124 premiers fabricants mondiaux reste l’Autrichien AT&S (345 M$ de CA) qui occupe la 15e place. Le premier et seul Français du classement, le Groupe Cire, occupe lui la 99e place.