« Après la délocalisation du système de production, maintenant c'est la délocalisation des cerveaux.

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Des postes d'ingénieurs sont supprimés ici, et délocalisés dans d'autres pays : Tchéquie, Hongrie, Roumanie, Biélorussie, Inde, Philippines... Il y a 10 ans, on était 24 000 à IBM France, aujourd'hui on n’est plus que 11 000. »

Un syndicaliste d’IBM, cité par l’AFP. Les salariés français du numéro un mondial de l’informatique ont manifesté hier sur les différents sites d’IBM France. Ils craignent que le plan de 13 000 suppressions d'emplois au niveau mondial annoncé début mai puisse concerner plus d'un millier d'emplois dans l’Hexagone.