Deux mois après avoir déposé le bilan, le fabricant allemand de circuits imprimés Fuba Printed Circuits estime être sur la voie d’une restructuration fructueuse.

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Un administrateur judiciaire a été nommé pour poursuivre l’activité chez le 4e fabricant européen de circuits imprimés. Un crédit bancaire de 3 M€ a été accordé par les banques. La restructuration du fabricant passera par la suppression de 240 emplois en Allemagne. Fuba estime pouvoir sortir de la procédure de redressement judiciaire à la fin de l’année. Enfin, à l’issue du plan de restructuration, le partenaire tunisien de Fuba, qui depuis août possède 10% de l’entreprise, portera sa part à 50%.

Le fabricant américain de semiconducteurs LSI Logic a annoncé hier son intention de devenir fabless et de se séparer ainsi de ses moyens de production. En particulier, son unité de production sur tranches de 200 mm de diamètre de Gresham, dans l'Oregon, sera vendue. LSI Logic est à la recherche d'un repreneur pour le site et provisionnera entre 75 M$ et 110 M$ sur ses comptes du 3e trimestre pour financer cette stratégie. A l'avenir, l'Américain fera appel à des fondeurs au fur et à mesure de son évolution vers des technologies 65 nm sur tranches de 300 mm de diamètre.

Réuni en assemblée plénière le 13 septembre 2005, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a autorisé quatre expérimentations de télévision en mobilité en région parisienne, pour des durées allant de six à neuf mois. Deux technologies seront employées : le DVB-H (Digital Video Broadcasting - Handheld) et le T-DMB (Terrestrial - Digital Multimedia Broadcasting). Toutes deux seront diffusées sur des canaux numériques réservés pour des utilisations permanentes, dont le Conseil reprendra la disponibilité à l'issue des expérimentations. Le T-DMB est déjà notamment utilisé en Corée. Les sociétés autorisées seront tenues de faire un point trimestriel d'avancement avec les services du Conseil, pendant toute la durée de leurs expérimentations.

Première mondiale : France Télécom expérimente dans ses laboratoires des systèmes de transmission de type VDSL2 offrant des débits sur cuivre allant jusqu'à 100 Mbit/s. Cette technologie, basée sur la modulation DMT (la même que celle utilisée par les technologies ADSL et ADSL2+), a été conçue afin de pouvoir transmettre jusqu'à 100 Mbits/s de données en réutilisant les câbles téléphoniques classiques. Pour pouvoir garantir un tel débit, la bande de fréquence a été étendue jusqu'à 30MHz. La particularité de la technologie VDSL (issue de la famille xDSL) réside dans la possibilité d'amener les débits via une connexion en fibre optique jusqu'aux sous-répartiteurs, puis de les distribuer chez les clients via la paire de cuivre et un équipement DSLAM spécifique. Cette technologie innovante pourrait être utilisée par France Télécom pour améliorer l'éligibilité aux technologies DSL.

Le fabricant de cartes à puce Oberthur Card Systems publie ce matin un chiffre d’affaires semestriel de 239,3 millions d’euros, en hausse sur un an de 15,8% à taux de change constant. Son résultat net progresse de 39,4%, à 16,1 M€. Le groupe a livré près de 88 millions de cartes à microprocesseur contre 67 millions au cours du premier semestre 2004, soit une croissance de 30,7% sur la même période. Les facturations sur ce segment atteignent 156,4 millions d'euros, soit une croissance de 20,4% à taux de change constant. Les ventes de cartes à piste magnétique ont également progressé pour atteindre 37,3 millions d'euros, soit +11,4%.

Selon une étude publiée hier par In-Stat, le coût de production moyen d'une puce chez Intel est resté stable à environ 40 dollars par puce entre 2003 et 2005, en dépit de l'augmentation du coût des usines et de la taille des circuits. En 2004, par exemple, le passage à une technologie 90nm sur tranches de 300 mm de diamètre a permis au numéro un mondial d'économiser 1 milliard de dollars dans ses coûts de production.

Ronald Brett a été nommé président de Neltec Europe qui produit des matériaux pour la fabrication des circuits imprimés à Mirebeau. De 2000 à 2004, M. Brett dirigeait Dielektra, à Cologne, une autre filiale du groupe Park Electrochemical.

En raison d'une demande plus forte que prévue, Nokia a relevé sa prévision de CA pour le trimestre en cours. Il devrait être compris entre 8,4 et 8,5 milliards d'euros contre une estimation précédente de 7,9 à 8,2 milliards.