Intégration de fonctionnalités sans fil (Bluetooth, Wi-Fi) ou de solutions GPS, rien n’y fait : le marché mondial des assistants personnels (PDA) sombre dans l’anonymat.

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Ainsi, au 1er trimestre, ce marché n’a pas dépassé 1,47 million d’unités, en chute de 22,3% par rapport aux trois premiers mois de 2005, selon l’enquête trimestrielle d’IDC. Le cabinet d’études américain relève qu’il s’agit du neuvième trimestre de suite où le marché des PDA recule par rapport au même trimestre de l’année précédente. Tout se passe comme si le téléphone mobile était en train de coupe l’herbe sous pied au marché des PDA.

Côté constructeurs, les chutes de ventes sur un an sont impressionnantes pour les leaders du marché : -23,3% pour Palm qui occupe 32,2% du marché ; -30,3% pour HP (23,5% du marché) ; -33,8% pour Dell (9,7% du marché).

Selon iSuppli, la production mondiale des téléphones mobiles a représenté 220 millions d’unités au 1er trimestre, en baisse de 9,5% en trois mois et en hausse de 26,1% par rapport au 1er trimestre 2005.

Du fait de l’essor des ventes de mobiles dans les pays émergeants, le prix moyen de vente des terminaux a reculé pour 4 des 6 premiers fabricants mondiaux. Cette baisse des prix s’échelonne de -4,9% pour Sony Ericsson jusqu’à -13% pour LG Electronics. A contrario, Nokia a augmenté le prix moyen de ses terminaux de 2,5% et BenQ-Siemens de 13,3%, affirme iSuppli.

Pour l’ensemble de 2006, iSuppli prévoit une croissance du marché des téléphones mobiles de 13,7%, à 932 millions d’unités. Le cabinet d’études prévoit notamment un doublement des ventes de terminaux Edge, tandis que la production de combinés 3G W-CDMA devrait être multipliée par 2,5.

Les sept principaux fabricants japonais de semiconducteurs ont budgété pour 1010 milliards de yens (8,9 milliards de dollars) d’investissement dans leurs usines pour l’exercice qui vient de démarrer, rapporte le Nihon Keizai Shimbun. Cela représente 90% du total des investissements japonais dans le semiconducteur et un record pour ces entreprises (Toshiba, Sony, Fujitsu, NEC Electronics, Elpida, Renesas, Matsushita) dont les dépenses progressent ainsi de 7% après des hausses de 31% et de 10% au cours des deux derniers exercices, souligne le quotidien nippon. Toshiba devrait ainsi accroître ses investissements en semiconducteurs de 22%, à 354 milliards de yens (dont 70% pour les flash NAND), Sony de 21%, à 170 milliards, Fujitsu de 50% à 140 milliards et NEC Electronics de 20% à 100 milliards de yens.