Bonne et mauvaise nouvelle pour l’industrie du semiconducteur.

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La mauvaise nouvelle concerne les stocks qui s’accumulent dans la chaîne d’approvisionnement : selon iSuppli, les stocks de semiconducteurs seraient supérieurs de 1250 M$ à la normale à fin du deuxième trimestre, contre un surplus de 1126 M$ à la fin du 1er trimestre (chiffre révisé).

La bonne nouvelle est que ce surplus concerne uniquement l’industrie du PC et plus particulièrement les stocks de microprocesseurs (notamment chez les distributeurs en Chine), un secteur où l’industrie électronique européenne est peu exposée. Dans les autres secteurs d’applications, la situation est sous contrôle. Le cabinet d’études américain note même quelques signes de tensions d’approvisionnement dans les circuits logiques standards, l’analogique et les semiconducteurs de puissance. Certaines références de boîtiers en Mosfet de puissance et circuits analogiques seraient même sous allocation.

Selon Electronic Trend Publications, l’externalisation croissante des opérations de production s’est traduite par une hausse de 13,8% du marché mondial de la sous-traitance en électronique, qui a atteint 190 milliards de dollars en 2005. Ce marché devrait atteindre 328 milliards en 2010, note le cabinet d’études.

L’an passé, les usines en Asie ont représenté 45% de la production mondiale en sous-traitance, alors que, côté applications, le marché des ordinateurs et des périphériques informatiques a représenté 39% des services de sous-traitance dans le monde.

Plus généralement, ETP estime que la production électronique mondiale a progressé de 6,1% l’an passé. En 2005, l’assemblage en électronique (production interne ou sous-traitée) a représenté 810 milliards de dollars et devrait atteindre 1100 milliards en 2010.

Après avoir obtenu les autorisations des autorités de la concurrence aux Etats-Unis, en France et en Allemagne, Wendel Investissement vient de finaliser l’acquisition de Deutsch, fabricant américain de connecteurs pour l’aéronautique, la défense, les véhicules lourds et l’exploitation pétrolière.

Le prix convenu pour 100% du capital s’élève à 1040 M$. Wendel Investissement investit 380 M$ en fonds propres dans la holding de reprise, lui conférant 90% du capital, aux côtés du management qui en détiendra le solde.

Par ailleurs, Wendel Investissement a nommé Jean-Marie Painvin, qui dirigeait jusqu’alors l’entité française du groupe, Président Directeur Général de Deutsch. Jean-Marie Painvin aura à ses côtés trois directeurs généraux dont les responsabilités sont élargies: Jeff Albers, Richard Neimi et Gilles Jachmich. Il sera épaulé par un nouveau directeur financier Christian Farman. Le siège de Deutsch sera à New-York.

Fondé en 1938, aux Etats-Unis, le groupe Deutsch est aujourd’hui présent dans 25 pays avec une activité importante aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni. Il a réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 500 M$ en 2005 et emploie 3500 personnes dans le monde, sur une dizaine de sites industriels, dont quatre aux Etats-Unis, trois en France et un en Grande-Bretagne.

Deutsch aura la capacité sur ses ressources propres de réaliser des acquisitions à concurrence de 100 M$, indique l’investisseur. A suivre, donc.

Selon Displaybank, la plupart des fabricants d’écrans LCD de grande taille (pour téléviseurs, moniteurs et PC portables) disposent en moyenne de cinq semaines de stocks à fin du mois de juin, en raison d’une surcapacité de production qui s’est accrue depuis le 4e trimestre 2005. Mais ces fabricants ont pris de mesures de réduction temporaire de leurs productions pour diminuer les surplus et stabiliser les prix. Ces efforts devraient s’avérer payants d’ici à la rentrée de septembre : DisplayBank estime que les prix atteindront leurs points bas entre août et septembre, avant de stabiliser puis de remonter. Mais le cabinet d’études prévient qu’il faudra que les réductions de production s’opèrent au moins pendant trois mois pour ramener les stocks à moins de trois semaines.

L'équipe de direction de Microlease, société européenne de location d'équipements de tests de télécommunications, a conclu avec succès son rachat (rachat de l'entreprise par des cadres dirigeants ) dans le cadre d'un accord d'un montant de 44 millions d'euros. L'équipe, dirigée par son directeur exécutif Nigel Brown, en a sécurisé le financement par la société LDC, une société de financement par capitaux propres de marché intermédiaire. Cet accord a permis à la direction de racheter les parts des actionnaires fondateurs.

Microlease affiche un chiffre d'affaires en progression sur neuf trimestres consécutifs. La société vise notamment à profiter au mieux de l'opportunité présentée par l'expansion des réseaux de télécommunications mondiaux destinée à prendre en charge les services de la télévision numérique à large bande et basée sur Internet (IPTV).

L'entreprise revendique le parc le plus étendu d'équipements de location de test et de mesure en Europe et affirme détenir désormais 50% du marché de la location au Royaume-Uni et 40% en France.

Microlease opère dans le monde entier, fournissant plus de 3000 types d'équipements de tous les fabricants majeurs, y compris Agilent Technologies, Anritsu, JDSU (Acterna), Rohde & Schwarz, Spirent et Tektronix. Fondée en 1979 et implantée à Harrow, Royaume-Uni, la société possède des bureaux au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et dans différents pays d'Europe.