A Novo, spécialisé dans le SAV de produits télécoms et multimédia, vient de signer un contrat d'exclusivité pour l’Europe de 5 ans avec Thomson pour un montant de près de 20 millions d'euros sur les trois premières années.

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Ce contrat porte sur les activités de réparation et de SAV de Thomson
notamment des écrans plats commercialisés en Europe par Thomson pour le compte de TTE (sa co-entreprise avec le Chinois TCL dans le domaine des téléviseurs). Il couvre également les décodeurs, les modems et la téléphonie résidentielle de Thomson.

Dans le cadre de sa stratégie écrans plats, A Novo a décidé de créer un centre d'excellence européen pour le service et la réparation avancée des écrans LCD et plasma. Il sera implanté dans l'agglomération d'Angers pour bénéficier de la proximité et des compétences du centre de production européen de Thomson où sont notamment assemblés les téléviseurs à écran plat de TTE.

« Ce centre d'excellence, financé sans recours à du capital supplémentaire, bénéficiera de l'environnement technologique local et disposera d'une salle blanche et d'équipements de haute technologie permettant la réparation des panneaux LCD et Plasma. Il sera mis à la disposition de l'ensemble des clients d'A Novo », souligne le groupe français.

La télévision numérique est en marche et rien ne saura l’arrêter. Cette année, les ventes mondiales de téléviseurs aptes à la réception du numérique devraient progresser de 114%, à 19,9 millions d’unités (dont 43% aux Etats-Unis) et ce marché devrait plus que quadrupler d’ici 2008 pour représenter alors 86,6 millions d’unités, selon une étude publiée hier par iSuppli. En valeur, ce marché devrait progresser de 31,4 milliards de dollars en 2004, à 62,8 milliards en 2008, soit deux fois moins vite que les volumes en raison de la baisse des prix de ce type de récepteurs.

iSuppli distingue en fait deux types de téléviseurs numériques : les récepteurs avec décodeurs intégrés, haute définition ou non, ainsi que les récepteurs traditionnels qui ne peuvent afficher un programme en numérique sans le recours à un décodeur externe. Ces derniers sont aujourd’hui les plus nombreux (60% du marché), mais la croissance annuelle moyenne de leurs ventes sera bien moins importante (+15%) que celle des modèles intégrés (+66%). Ces derniers représenteront alors 75% du marché en 2008.

En 2004, 43% des téléviseurs numériques étaient constitués de modèles à écran LCD, contre 28% pour les modèles CRT, 19% pour les rétro-projecteurs et 10% pour les téléviseurs à écran plasma. iSuppli estime que le LCD conservera une part de 43% en 2003, mais que celle des téléviseurs à tube cathodique progressera à 36%, contre 13% pour le plasma et 8% pour les systèmes à rétro-projection, grands perdants de l’affaire.

Côté semiconducteurs, les téléviseurs numériques devraient générer un marché de 4,9 milliards de dollars en 2008, contre 1,3 milliard en 2004.

Mission accomplie pour Applied Materials : le numéro un mondial des machines de production de semiconducteurs termine l’année en fanfare, mais les nuages s’amoncellent au dessus de la tête de l’Américain (comme pour tous ses concurrents). Ainsi, Applied Materials a-t-il réalisé un 4e trimestre fiscal en progrès par rapport au 3e trimestre : ses prises de commandes ont progressé de 7% en trois mois, à 2,62 milliards de dollars, son CA est resté stable (-1%, à 2,2 milliards) et son bénéfice net a augmenté, passant de 441 M$ fin juillet à 455 M$ fin octobre. Sur l’ensemble de l’exercice, l’Américain affiche ainsi un chiffre d’affaires de 8,01 milliards (+79% par rapport à l’exercice précédent !), pour un bénéfice net de 1,35 milliard contre une perte de 149 M$, un an plus tôt.

Mais Applied Materials a mangé son pain blanc, en raison du coup de frein des fabricants de semiconducteurs sur leurs investissements : le numéro un mondial anticipe en effet une chute séquentielle de 35% des prises de commande pour le trimestre en cours et une baisse de CA de 20 à 23% en trois mois.

Mitsui, société japonaise de négoce, d'investissements et de services et Esmertec, fournisseur de solutions logicielles destinées à la téléphonie mobile et aux équipements embarqués, viennent d'annoncer un rapprochement stratégique qui leur permettra d'unir leurs forces pour le développement et l'ouverture de nouveaux marchés au niveau international. Mitsui investit 10 millions de francs suisses (6,6 millions d’euros) dans Esmertec et les deux entreprises unissent leurs forces sur le marché Asie Pacifique et International
Les fonds investis par Mitsui permettront à Esmertec de renforcer ses ventes et d'accélérer sa croissance au Japon mais aussi dans d'autres marchés clés notamment en Asie. Le partenariat s'étend de l'exploitation commerciale aux éventuels investissements ou accords stratégiques.

Créé en 1999 à Zurich, Esmertec développe des solutions logicielles et des technologies pour téléphones mobiles, PDA et produits embarqués. Les solutions Esmertec sont utilisées pour les télécommunications, le multimédia domestique, les machines communicantes (M2M), l'électronique grand public, et l'automatisation industrielle.