«Le marché de l'électronique est ultra-concurrentiel.

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Nos marges se réduisent de manière drastique ! Nous n'avons pas l'argent pour financer seuls la filière du recyclage. Le fait que nous soyons volontaires pour mettre en place le traitement de nos appareils usagés n'implique pas qu'on nous demande de tout payer , ou alors à quoi sert-il de prélever des impôts locaux ? »

Jean-Paul Ouin, responsable des affaires juridiques de Philips France, cité par le journal Le Monde. Selon le quotidien, les fabricants ne veulent pas signer de chèque en blanc aux élus dont ils craignent qu'ils investissent dans des systèmes de tri « ultrasophistiqués, voire superflus, simplement pour pouvoir se donner un petit air écologiste ».

A l’occasion d’un comité central d’entreprise, STMicroelectronics vient de préciser les mesures envisagées pour réduire l’impact de son plan de restructuration dans l’Hexagone. Rappelons qu’avant l’été le fabricant de puces avait chiffré à environ 1000 suppressions d’emplois l’impact en France de son plan européen de 2300 suppressions de postes. Désormais, ST annonce 321 suppressions de postes en CDI, une vingtaine en CDD, 165 emplois occupés par des sous-traitants répartis sur les différents sites français, ainsi que le non-renouvellement de 471 contrats de missions d'intérim arrivant à terme, conformément à l'accord signé en 2003 à Rousset avec les partenaires sociaux, dans le cadre de l'arrêt progressif de la production sur tranches de 150 mm de diamètre et de la montée en puissance de l'unité 200 mm de Rousset.

Pour les postes en CDI, l’impact sur les différents sites de ST en France, s’établit comme suit, selon les syndicats : 85 suppressions de CDI sur un total de 2 755 CDI à Crolles, 37 sur 2 023 CDI à Grenoble, 167 sur 2 603 CDI à Rousset, 1 sur 1 438 CDI à Tours, 15 sur 370 CDI à Montrouge 16 sur 210 CDI à Saint-Genis.
Pour limiter le nombre de licenciements secs, ST veut encourager la mobilité interne des salariés et la mobilité externe (aide à la création ou la reprise d’entreprises) et favoriser la cessation anticipée d'activité pour les salariés proches de l'âge de la retraite.

Selon une étude de l’ITRI, l’institut taïwanais de recherche en technologie industrielle, 53,2 millions de téléphones mobiles de troisième génération au standard WCDMA devraient être livrés dans le monde cette année, contre 17,9 millions d’unités en 2004, rapporte la presse taïwanaise. Un marché qui devrait dépasser 100 millions de terminaux l’an prochain.

26 fournisseurs ont commercialisés 186 modèles WCDMA au cours du 1er semestre. NEC est en tête des fournisseurs avec une part de marché de 20%, devant Nokia (14%), Motorola (13%), LG Electronics (13%) et Matsushita (10%), répertorie l’étude.
Par ailleurs, 28,3 millions de personnes étaient abonnés à un service WCDMA fin juin, souscrit à 93,3% auprès des opérateurs NTTDoCoMo, Hutchison et Vodafone.

Selon une étude publiée hier par In-Stat, le nombre d’abonnés de la zone Asie-Pacifique à des accès haut débit en technologie WiMAX devrait passer de 80 000 personnes en 2005 à 3,8 millions en 2009. A cette échéance, la zone Asie-Pacifique devrait ainsi représenter 45% du marché des accès WiMAX. La Corée devrait représenter 40% du marché de cette zone, contre 34% pur la Chine et 17% pour le Japon. In-Stat indique également qu’en 2009, les investissements de la zone Asie-Pacifique en équipements WiMAX représenteront près de 2 milliards de dollars.

Le fabricant japonais de composants bobinés Sumida aura raté son pari : s’emparer du Suisse Saia-Burgess, un fabricant de moteurs pas à pas, de commutateurs, d’actuateurs et de contrôleurs pour l’automobile, l’industriel et l’automation. Ayant déclenché une OPA sur le fabricant suisse avant l’été, Sumida aura été doublé fin août par une offre supérieure de Johnson Electric. Ce dernier a déclaré hier pouvoir racheter 78% des actions du fabricant suisse, sur la base des intentions des actionnaires. Sumida qui détenait 29% du capital de Saia-Burgess a notamment décidé de céder sa part au fabricant de moteurs dont le siège est basé à Hong Kong (1,14 milliard de dollars de CA). Saia-Burgess a réalisé en 2004 un CA de 568,4 millions de francs suisses (447,2 millions de dollars).

Canal +, SFR, Nokia et Towercast viennent de donner le coup d’envoi à la première expérimentation française de diffusion hertzienne programmes de télévision sur téléphones mobiles en technologie DVB-H. L’expérimentation se déroulera à Paris auprès de 500 personnes (la moitié d’abonnés à Canal+, l’autre à SFR). Rappelons que le CSA a autorisé à la mi-septembre trois autres expérimentations (TDF, TPS, TF1).

Le fabricant de cartes à puce Axalto et ChamberSign France, l'autorité de certification des Chambres de Commerce et d'Industrie française (CCI), annoncent un partenariat pour commercialiser une solution de dématérialisation des documents sécurisée par les cartes à puce d'Axalto. Dans le cadre de cet accord, Axalto est le fournisseur unique de ChamberSign France et LD Systèmes assure l'intégration et la personnalisation des cartes à puce. Aujourd'hui, plusieurs milliers d'entreprises françaises sont déjà équipées de cette solution, et à terme les 2 millions d'entreprises inscrites au Registre du Commerce des Sociétés pourraient être concernées. La solution proposée par Axalto et ChamberSign offre aux entreprises - en particulier les petites et moyennes entreprises - la possibilité d'effectuer la plupart de leurs démarches administratives en ligne.

Samsung a rejoint officiellement Sematech, en devenant membre à part entière du consortium de R&D en semiconducteurs d’origine américaine.

Rudolph Technologies a annoncé hier qu’il attendrait l’issue du retraitement surprise des résultats d’August Technology avant de se prononcer sur le fait de fusionner ou non avec le fabricant d’outils d’inspection pur l’industrie du semiconducteur.

Au 30 Juin 2005, le chiffre d'affaires semestriel du Français Riber s'établit à 5,4 M€, en augmentation de 50 % par rapport à la même période de l'exercice précédent. Les pertes opérationnelles se sont réduites à –1,1 M€ contre –4,7 M€ au 30 Juin 2004. Le résultat net consolidé s'est réduit à -1,1 ME contre – 4,6 ME au 30 Juin 2004.

Le ministère de la Défense se réjouit de la « mise en exécution intégrale de la quatrième annuité de la loi de programmation militaire (LPM) 2003-2008 », écrit ce matin Les Echos. Le budget d'investissement en équipements militaires atteint en effet 15,7 milliards d'euros, contre 15,2 milliards en 2005, soit un accroissement de 3%. « Aucun programme n'est écorné, il n'y a ni annulation ni report », a affirmé au quotidien l'entourage du ministre de la Défense.