Saft a annoncé hier le lancement de son opération d'introduction à la Bourse de Paris à un prix compris entre 24,5 et 28,5 euros par action, soit une capitalisation boursière comprise entre 462,2 et 523,8 millions d'euros.

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La valeur de l’entreprise, dette comprise, se situerait ainsi à plus de 800 millions d’euros. Soit plus du double de la somme (390 M€) versée par le fonds d’investissement britannique Doughty Hanson lors du rachat de la filiale accumulateurs d’Alcatel début 2004. L’opération devrait se dérouler fin juin. Saft est présent dans 17 pays et emploie 4000 salariés. Son chiffre d’affaires s'est élevé à 586,9 millions d’euros en 2004.

EADS Astrium et Alcatel Space réaliseront en commun Alphabus, la nouvelle plate-forme européenne destinée aux satellites de télécommunication de nouvelle génération. Alphabus est l'initiative européenne pour conquérir de nouveaux marchés pour les satellites de très haute puissance. Le contrat signé avec l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES) confirme le soutien que les agences apportent à l'industrie et engage le programme de développement d'Alphabus ainsi que la production du premier modèle de vol.

La plate-forme Alphabus est conçue pour les satellites de télécommunication d'une puissance de charge utile de 12 à 18 kW. Ainsi Alphabus permettra le développement de nouvelles applications comme la nouvelle génération de services mobiles et large bande, la diffusion de radio numérique ou la TV haute définition. Les responsabilités d'EADS Astrium comprennent : l'alimentation électrique, les panneaux solaires, la propulsion chimique, ainsi que l'assemblage, l'intégration et les essais des satellites. Alcatel Space a la charge de l'ensemble mécanique et thermique, de l'avionique ainsi que de la propulsion électrique. Alphabus sera proposé à partir de 2007 sur le marché mondial.

Selon Semi, le rapport commandes sur facturations pour les fournisseurs américains d’équipements pour la fabrication de semiconducteurs s’est élevé à 0,85 en mai contre 0,81 en avril et 0,78 en mars. En mai, les prises de commandes ont représenté 1025 M$, soit 2,7% de mieux qu’en avril, mais 34% de moins qu’en mai 2004. Les facturations en équipements pour SC ont représenté, quant à elles, 1207 M$, soit 2,6% de moins qu’en avril 2005 et 15% de moins qu’en mai 2004.
Pour leur part, les fournisseurs japonais d’équipements pour SC ont livré en mai pour 1,18 milliard de dollars de machines et engrangé pour 1,08 milliard de commandes, soit un book-to-bill de 0,91.

Le ministère de l'Industrie a demandé une étude sur la politique publique à conduire pour accélérer en France la transition vers l'Internet à "très haut débit". Cette étude a été demandée à l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe). Elle devrait être lancée en septembre et les premières conclusions sont prévues au printemps prochain, selon l’AFP. Invitons l’Idate à se tourner vers les travaux de la FIEN, la filière industrielle électronique et numérique, qui a présenté en début du mois, un programme de R&D qui répond à ces attentes.

Le Forum des droits sur l'Internet, organisme parapublic, a demandé au ministère de l'Intérieur de revoir son projet de carte d'identité électronique (CNIE), afin de mieux protéger la vie privée. Selon le projet présenté le 11 avril, la CNIE, payante et obligatoire, comporterait les empreintes des deux index, une photo numérisée et une signature électronique. Elle doit entrer en vigueur à partir de 2007.

Spécialisé dans les technologies mémoires, l’Américain Mosaid Technologies vient d’annoncer qu’il renonçait au rachat de son compatriote TriCN, sans fournir d’explications. Spécialisé dans le développement de blocs de propriété intellectuelle (bibliothèques d’entrées/sorties notamment), TriCN, fondé en 1997, était en redressement judiciaire (chapitre 11) depuis le 30 décembre 2004.

Denis Maugars, p-dg de l'Onera et Jean Loup Picard, directeur général de Thales viennent de signer le renouvellement de l’accord cadre de collaboration scientifique et technologique qui les lie depuis de nombreuses années dans les domaines suivants : les systèmes aéroportés, les radars sols, les systèmes d’armes et de missiles, la maîtrise de la circulation aérienne et l’optronique. Premier acteur français de la recherche aéronautique et spatiale, l'Onera mobilise 2000 collaborateurs et réalise un volume d'activités de 189 M€.