«Thales n'est pas à vendre.

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Ceux qui entretiennent ces rumeurs connaissent les règles de marché. Soit on se tait ; soit on lance un OPA. Je veillerai à ce qu'elles soient respectées. »

Thierry Breton, ministre de l'Economie et des Finances, dans un entretien publié par le quotidien Le Monde. Dans un communiqué, l'Inter-Centres CFE-CGC de Thales « se félicite de la clarification de la position actuelle, bien que tardive, de son principal actionnaire, l'Etat français, par la voix du ministre de l'Économie et des Finances ».
Le syndicat attend désormais des différents actionnaires et partenaires « une communication efficace n'ayant pour objet que le développement et l'intérêt du groupe et de ses salariés, face à une concurrence internationale et notamment américaine qui ne souhaite que l'affaiblissement, voire la disparition, de l'industrie électronique de défense française et européenne dont Thales est un des leaders mondiaux ».

Un grand équipementier télécoms européen disparaît : ce matin, le Britannique Marconi a en effet annoncé la vente de l’essentiel de ses activités (les trois-quarts de son chiffre d’affaires) au Suédois Ericsson. Seuls quatre grands équipementiers (Alcatel, Ericsson, Nokia et Siemens) subsistent ainsi en Europe pour faire face aux Nord-Américains (Cisco, Lucent, Motorola et Nortel) et à la montée en puissance des Chinois (Huawai, ZTE, etc.).

Ericsson rachète l’ensemble des activités matériels de Marconi, laissant à ce dernier une partie des services aux opérateurs et aux grandes entreprises. Par ailleurs, l’activité restante de Marconi change de nom pour s’appeler Telent.

Les activités reprises vont ajouter 14 milliards de couronnes suédoises (1,47 milliard d’euros dont 1 milliard d’euros pour les seuls matériels) au chiffre d’affaires de l’équipementier suédois. Le montant de l’acquisition est de 16,8 milliards de couronnes (1,76 milliard d’euros). Ericsson motive cette acquisition par l’opportunité de fournir à ses clients les réseaux convergeants de prochaine génération. Ericsson est en effet le premier fournisseur mondial de réseaux mobiles, tandis que l’offre de Marconi concerne d’abord des réseaux filaires large bande (réseaux optiques, accès radio fixe, réseaux de données, softswitchs, etc.). Un emploi sur cinq pourrait être supprimé concernant le personnel de Marconi repris par Ericsson.

Temex, fabricant français de composants et sous-systèmes temps-fréquence, annonce l'inauguration - le 28 octobre prochain à Shanghai- de Temex Frequency Electronics, une société commune détenue par Temex à 83% aux côtés de la société LEMAX (17%). Cette nouvelle filiale est spécialisée dans la conception, la production de grandes séries et la vente de composants temps-fréquence (oscillateurs, VCO, PLL) dédiés notamment aux applications télécoms.

« Historiquement, la France a toujours été le pays où Temex réalisait le plus de chiffre d’affaires. En 2005, pour la première fois dans l'histoire du groupe, la France n'est plus en tête de nos ventes. Aujourd’hui, la Chine représente plus de 40% de notre activité et grâce à cette nouvelle implantation, nous allons encore renforcer nos positions et continuer à évoluer au rythme de la croissance rapide du marché chinois », souligne Jean-Yves Courtois, p-dg de Temex. La société, dont le siège social est implanté à Sophia-Antipolis, emploie 750 personnes dans 10 pays pour 65 millions d’euros de chiffre d’affaires.

La présence industrielle de Temex en Chine lui permet ainsi de se rapprocher de ses clients asiatiques (Huawei, ZTE, Alcatel Shanghai Bell) et de mieux accompagner ses grands comptes européens (Nokia, Ericsson, ...) et américains (Motorola, Lucent Technologies, ...) dont les usines de production ou celles de leurs sous-traitants sont principalement implantées en Asie. Temex, qui a récemment annoncé son repositionnement stratégique sur les solutions "temps & fréquences", poursuit ainsi sa stratégie de croissance. Avant l’été, Temex avait annoncé la cession de sa division céramique, basée à Pessac en Gironde, au groupe français d’investissement privé LBO France. Ce recentrage avait débuté en fin d’année dernière avec le transfert de son activité hyperfréquence à Chelton Telecom & Microwave, suivi de l’acquisition complète de sa filiale Temex Time, auparavant société commune entre Temex et l’Etat suisse de Neuchâtel.

Lundi, le fabricant italien de lecteurs de codes à barres et de terminaux d’acquisition de données Datalogic a annoncé le rachat de l’Américain PSC. Ce dernier opère sur les mêmes créneaux et revendique notamment le rang de premier fournisseur mondial de scanners de codes à barres stationnaires pour terminaux point de vente. PSC, dont le chiffre d’affaires est passé de 169 M$ en 2002 à 250 M$ en 2004, fonctionnera en tant qu’entité indépendante. Pour sa part, le chiffre d’affaires de Datalogic est passé de 118 millions d’euros en 2002 à 148 millions en 2004.

Intel a annoncé lundi qu’il allait investir 650 millions de dollars dans l’accroissement des capacités de production de son unité de production sur tranches de 300 mm de Rio Rancho (Nouveau Mexique) aux Etats-Unis. La production du site s’effectuera dans des technologies 90 nm, 65 nm et moins. L’augmentation des capacités de production devrait créer 300 emplois supplémentaires.

Texas Instruments a publié hier soir un chiffre d’affaires trimestriel de 3,59 milliards de dollars, en hausse de 11% en trois mois et de 10% sur un an, pour un bénéfice net de 631 M$. Dans les semiconducteurs, les ventes trimestrielles de l’Américain, portées par la demande de DSP et de circuits analogiques pour les télécoms et l’électronique de loisirs, ont crû de 13% tant séquentiellement que sur un an. Pour le 4e trimestre, TI vise un CA compris entre 3075 M$ et 3325 M$ pour les seuls semiconducteurs.

Après les Etats-Unis et l’Europe qui avaient décidé de taxer les importations de Drams d’Hynix de respectivement 44,29% et 34,8%, c’est au tour du Japon de faire rempart. Le pays souhaiterait en effet imposer une taxe de 27,2% sur les mémoires Drams du Coréens. Hynix, qui détiendrait 15,9% du marché nippon des Drams derrière Samsung et Elpida, proteste contre ce projet « inapproprié ». La décision finale des autorités nipponnes devrait intervenir d’ici février prochain.

Alcatel a signé un contrat d'environ 100 millions d'euros avec T-Mobile, visant notamment à remplacer jusqu'à 1000 stations de base GSM en Allemagne. Par ailleurs, Alcatel annonce ce matin avoir signé un accord de coopération avec Sun Microsystems ayant pour objectif l'optimisation économique des solutions actuelles d’Alcatel de cœurs de réseaux mobiles basées sur des technologies IT. Cette coopération s’inscrit dans le cadre du programme global d’Alcatel annoncé en février dernier concernant ses solutions de télécommunications de nouvelle génération basées sur des technologies IT et confirme également l’engagement de Sun dans le marché des télécommunications et son standard AdvancedTCA pour les équipements de nouvelle génération.

Au premier semestre, les ventes d’Egide ont progressé de 12 % par rapport au semestre précédent et de 3 % par rapport à la même période de l'année passée, à 10,4 M€. Cette croissance est due à la réussite des actions de diversification : le secteur télécoms ne représentait plus que 27 % des ventes au premier semestre, les secteurs militaire & spatial et industriel représentant respectivement 44 % et 29 % du CA du fabricant de boîtiers. La perte nette semestrielle du groupe français atteint 3,9 M€. Au troisième trimestre 2005, le chiffre d'affaires d’Egide a été de 5,8 millions d'euros, en croissance de 31 % par rapport au même trimestre de 2004.

Le fabricant de FPGA Altera a réalisé un CA de 291,5 M$ au 3e trimestre, en hausse séquentielle de 2% et en progression de 10% par rapport au 3e trimestre 2004. Son bénéfice net atteint 77,8 M$.

L’Israélien Saifun Semiconductors (technologie de mémoires flash NROM) prévoit une introduction en Bourse sur le Nasdaq qui pourrait lui permettre de lever jusqu’à 112,5 M$.

Le fabricant de FPGA Actel a réalisé un CA trimestriel de 46,4 M$, en hausse séquentielle de 2% et de 18% sur un an, pour un bénéfice net de 2,2 M$.

Le Taïwanais Powerchip Semiconductor prévoit de construire quatre unités de production de Drams en six ans, pour un investissement de 10 milliards de dollars. Reste à trouver l’argent.

Randy Furr, p-dg du sous-traitant Sanmina-SCI, vient de quitter l’entreprise pour raisons personnelles et familiales.

Le Français Memscap a réalisé un chiffre d'affaires trimestriel de 3 millions d'euros, en hausse de 30% sur un an. Le résultat net du fabricant de microsystèmes ressort à -0,7 million d'euros, comparé à -1,6 million d'euros au troisième trimestre 2004 et -0,9 million d'euros au deuxième trimestre 2005.

Ateme, spécialiste de la compression audio et vidéo sur DSP, PC et FPGA, a ouvert un bureau à Tokyo le 1er septembre 2005. Aujourd’hui, les ventes au Japon représentent une faible part du chiffre d’affaires d’Ateme, mais la société française projette une augmentation des ventes qui pourrait représenter 10% du CA d’ici 2 ans.

Après s’être métamorphosé en baladeur et en téléviseur portatif, le téléphone mobile poursuit sa mue et devrait bientôt se transformer en titre de transport, en carte de fidélité et même en porte-monnaie, analyse ce matin Le Figaro. Le quotidien souligne que Bouygues Telecom va lancer début 2006 une expérimentation avec la RATP permettant à l’usager de passer les portillons du métro ou de valider leur passage dans le bus avec leur téléphone mobile. En décembre, France Télécom et Orange vont démarrer une expérimentation similaire avec la RATP. Le groupe, associé à Philips, a également lancé la semaine dernière un test à Caen (Calvados) permettant de payer ses courses ou son parking sur simple présentation du téléphone mobile.