Selon une enquête présentée hier lors de l’assemblée générale du Snese, Syndicat national des entreprises de sous-traitance électronique, la profession comptait 204 entreprises de 20 personnes et plus en 2004/2005, soit presque autant qu’en 2003 (208 entreprises).

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La sous-traitance électronique française employait 18 423 personnes contre 19 015 en 2003. Selon les données préliminaires, son chiffre d’affaires annuel s’est établi à 2,48 milliards d’euros, en légère baisse par rapport à 2003 (2,6 milliards). Le CA réalisé à l’export de la profession est demeuré stable à 568 M€, de même que les investissements (10 millions d’euros).

L’assemblage de cartes reste toujours l’activité principale des sous-traitants français (52% de la facturation lors de la dernière enquête), mais la fabrication d’ensembles complets gagne du terrain : +2,2% pour représenter 15% des facturations. Le Snese y voit la confirmation de la capacité des sous-traitants à élargir leurs offres de service à plus forte valeur ajoutée pour lutter contre la baisse des prix et la concurrence des pays à bas coût. Les autres activités concernent la fabrication et le test de sous-ensembles (18%), les études (7%), le câblage filaire (5%) et la maintenance (3%).

Côté applications, les télécoms restent le principal donneur d’ordre en sous-traitance (31% des facturations) devant l’audio-vidéo et l’électroménager (25%), le médical et le militaire (14%), l’automation et la sécurité (11%), l’aéronautique et le spatial (9%), la monétique et l’automobile (2% chacun).