Les deux tiers des dirigeants asiatiques, tous secteurs industriels confondus, sont prêts à accroître leur budget consacré à la recherche et développement au cours des trois prochaines années, selon une enquête menée par The Economist Intelligence Unit pour le compte de Thomson Scientific.

publicité

Le pays le plus susceptible de profiter de cet investissement est la Chine. En effet, 48,15% des entreprises chinoises ont affirmé vouloir allouer la majeure partie de leurs dépenses à la recherche et développement, suivi dans l'ordre par l'Inde (24,07%), les Etats-Unis (21,69%) et l'Europe (20,99%). Pas moins de 40% des répondants ont cité l'appui du gouvernement chinois pour la R&D comme le plus grand avantage de la Chine par rapport aux autres pays.

« Il est évident que la Chine délaisse de plus en plus le secteur de la fabrication à bas prix pour celui de l'innovation, où des processus complexes de R&D, des essais et des études sont entrepris. À mesure que ce changement s'opère, le rôle que jouera la propriété intellectuelle pour les entreprises chinoises s'accentuera puisque que ces dernières l'utiliseront pour en retirer un avantage concurrentiel », explique Vin Caraher, président Thomson Scientific. Les dernières statistiques de Thomson Scientific concernant les demandes de brevets montrent que le nombre de demandes faites en Chine a presque triplé entre 2000 et 2004.