Finuchem, groupe français spécialisé dans la robotique pour l’automobile, l’aéronautique, le naval et la défense, entend engager une diversification dans l’industrie des équipements pour la fabrication des semiconducteurs en se portant candidat à la reprise du Toulousain Récif.

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La stratégie de Finuchem vise à atteindre un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros en 2008 en augmentant la proportion du chiffre d'affaires réalisé hors automobile.

Récif, spécialisé dans les manipulateurs de tranches pour l'industrie des semiconducteurs, est en redressement judiciaire depuis fin avril. Implanté à Aussonne, en France, Récif dispose de trois sites de production, à Minsk en Biélorussie, à Aussonne et à Sousse en Tunisie. Récif a doublé sa perte nette part du groupe en 2004 à 10,896 millions d'euros contre une perte nette de 5,18 M€ lors de l'exercice précédent. Sa perte d'exploitation s'est creusé à 7,97 M€ en 2004, contre -7,21 M€ l'année précédente, malgré une hausse de 27,88% de son chiffre d'affaires, à 28,8 M€.

« L'industrie des semiconducteurs est un secteur que Finuchem étudie depuis plus d'un an et qui présente des caractéristiques qui permettront au groupe de décliner ses savoir-faire. Cette industrie est effectivement très robotisée, avec une demande de plus en plus importante de services et de maintenance, activités sur lesquelles Finuchem a des compétences reconnues. Les synergies qui pourraient résulter de ce rapprochement sont importantes, tant en R&D qu'en production », argumente Finuchem.

L'offre présentée au tribunal permet la poursuite de la totalité des activités de Récif « en préservant le plus d'emplois possible sur Toulouse » selon Finuchem. Le projet sera présenté au Tribunal de Commerce de Toulouse. Après examen de l'ensemble des candidatures, il pourrait rendre son jugement fin juin ou début juillet.