Quel avenir pour Thales ? Les salariés du groupe d'électronique et de défense français oscillent entre lassitude et exaspération devant les tensions persistantes entre actionnaires et direction qui bloquent les décisions stratégiques de l'entreprise depuis plusieurs mois, analyse le quotidien Le Monde.

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"C'est tout le système de gouvernance qui est grippé" , affirme au quotidien Philippe Lépinay, président de l'Association du personnel actionnaire de Thales (APAT). Forte de 42 000 actionnaires salariés et d'une participation de 5,2 % au capital du groupe, l'APAT demande à être associée aux décisions, notamment celles concernant les futures alliances ou rapprochements évoqués avec Alcatel, EADS ou l'italien Finmeccanica. La priorité de l'association du personnel reste le maintien de l'unité du groupe, commente le quotidien.