Kim Woo-choong s'est rendu hier aux autorités sud-coréennes, mettant fin ainsi à six ans de cavale, relate ce matin Le Figaro.

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Celles-ci veulent entendre l'ancien président de Daewoo sur la faillite du groupe, en 1999, et sur les fraudes destinées à masquer une dette de 80 milliards de dollars. Une page de l'histoire industrielle de la Corée se tourne, commente le quotidien, qui revient en détail sur la saga de Daewoo, qui a laissé des traces en France, quand en 1996 le conglomérat coréen était candidat au rachat de Thomson Multimédia. « Si j'avais à choisir entre ma femme et mes quatre enfants d'une part et Daewoo d'autre part, je choisirais mon entreprise», écrivait l'homme d'affaires dans ses Mémoires. On est content pour sa famille.