Les entreprises de la technopôle Rennes Atalante ont créé 1010 emplois en 2004 contre 711 en 2003, écrit l’Usine Nouvelle.

publicité

Les 237 entreprises qui ont répondu à l’enquête emploient ainsi 8358 personnes. Dans le même temps, 573 emplois ont disparu compte-tenu des difficultés notamment dans les télécommunications. Le solde net est donc de 437 postes, essentiellement des emplois d'ingénieurs et de cadres. Ce bilan ne prend pas en compte les 370 disparitions de postes de STMicroelectronics à Rennes, prévient l’hebdomadaire.

Le leader mondial de l'équipement automobile, Delphi, a mis en garde hier ses actionnaires contre des pertes de 350 millions de dollars en 2005, écrit le Figaro. Pour faire face, l’équipementier américain annonce une réduction de ses effectifs dans le monde de l'ordre de 5%. Ces mesures interviennent en réaction à la baisse de production décidée par les constructeurs automobiles, clients de Delphi. General Motors (GM), par exemple, a prévu de réduire sa production de 7,1% au premier trimestre 2005, ce qui représente 1,25 million de véhicules. La baisse de régime prévue par Ford est de 7,7%, soit 930 000 véhicules, assure le quotidien.

Siemens a décidé d'étudier la possibilité d'une vente de son activité déficitaire de téléphonie mobile, rapporte le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. L'équipementier chinois de télécommunications Ningbo Bird, qui coopère déjà avec Siemens en Chine, fait partie des acheteurs potentiels, poursuit le quotidien. Le mois dernier, Heinrich von Pierer, président du directoire de Siemens, avait reconnu qu'il était urgent de trouver une solution pour redresser la division et que le groupe devrait la restructurer, l'adosser à un partenaire, la vendre ou la fermer. « Nous examinons toutes les options », mais la décision sur l'avenir de la branche de téléphonie mobile n'a pas encore été prise, a indiqué un porte-parole du groupe, en réaction à l’article du Frankfurter Allgemeine Zeitung.

La branche Transmission et Distribution d’Areva va réduire la facture de ses achats (1,5 milliard d’euros par an, soit 53% du CA), simplifier sa gamme de produits et supprimer 1 500 emplois en Europe, écrit ce matin La Tribune. L'objectif est de rattraper le retard pris sur ABB et Siemens. Le plan 2005-2207, en cours de discussion avec les partenaires sociaux, prévoit de réduire les coûts annuels de 400 M€ en 2007. Les approvisionnements se feront le plus possible à l’échelle du groupe et dans les pays à bas coûts, déclare le quotidien. Le groupe entend également revoir ses implantations industrielles dans la mesure où il réalise 72% de sa production en Europe, qui ne représente que 27% du marché mondial. Dans le pôle automatisation, les circuits imprimés seront sous-traités et l’assemblage délocalisé en Inde, écrit le quotidien. La branche basse tension devrait être cédée. Enfin, dans les transformateurs de puissance, le site de Saint-Ouen en région parisienne devrait être fermé et cette activité sera stoppée dans l’usine de Petit-Quevilly (Seine-Maritime), écrit le quotidien. A suivre

EADS prévoit en 2005 une hausse de son chiffres d'affaires à environ 33 milliards d’euros et de son résultat opérationnel à plus de 2,4 milliards d’euros, anticipe le groupe aéronautique dans un communiqué. Pour l'année 2004, EADS a prévu un chiffre d'affaires de 32 milliards d’euros (30,1 milliards en 2003) et un résultat opérationnel de 2,2 milliards d’euros. Sur cette base, le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel devraient progresser respectivement de 3 % et 9 % en 2005 par rapport à 2004. EADS prévoit que la valeur des prises de commandes sera égale au chiffre d'affaires en 2005. Le carnet de commandes devrait rester supérieur à 170 milliards d’euros, sur la base de 1 euro pour 1,30 dollar.
EADS prévoit que sa division Airbus livrera 350-360 avions en 2005, ceux-ci étant tous déjà inscrits au carnet de commandes. Le chiffre d'affaires des activités de défense devrait continuer de croître pour atteindre environ 8,5 milliards d’euros en 2005, et représenter autour de 26 % du chiffre d'affaires total du groupe. La croissance des activités de défense proviendra essentiellement de l'avancée des programmes A400M et Paradigm, de l'augmentation des livraisons de missiles, et de l'accélération des cadences de livraison des hélicoptères NH90 et Tigre.

Parallèlement, le groupe aéronautique et BAE Systems ont donné le feu vert à leur filiale Airbus pour commercialiser l’avion A350 dont la mise en ligne est prévue en 2010. L'A350 sera proposé en deux versions passagers distinctes, dont la capacité variera de 245 à 285 sièges. Les perspectives de ventes sur ce segment spécifique de l’aviation civile sont évaluées à 3100 exemplaires au cours des vingt prochaines années.

Le marché mondial des moniteurs informatiques LCD pour PC de bureau a atteint 16,9 millions d’unités au troisième trimestre, en croissance de 12% par rapport au 2e trimestre et de 31% sur un an, selon les chiffres publiés par DisplaySearch. Les moniteurs LCD ont ainsi représenté 50% du marché des moniteurs, dépassant le marché des moniteurs à tube cathodique (49%). Les moniteurs CRT ont en effet représenté 16,4 millions d’unités au 3e trimestre (+3% en trois mois) et devraient atteindre 16,6 millions d’unités au 4e trimestre, grâce aux ventes dans les pays émergeants. Mais le marché mondial des moniteurs LCD devrait croître plus vite (+18% en trois mois) pour représenter 19,9 millions d’unités au 4e trimestre, s’adjugeant ainsi 54% du total.

Au troisième trimestre, le prix moyen d’un moniteur LCD est tombé à 440 dollars l’unité, contre 465 dollars au 2e trimestre. Les moniteurs 17 pouces ont représenté 50% du marché contre 33,5% pour les modèles 15 pouces. Le segment qui croit le plus rapidement est toutefois celui des modèles 19 pouces SXGA (+22% au 3e trimestre ; +27% au 4e trimestre). Au 3e trimestre, Dell s’est adjugé 16,4% du marché des moniteurs LCD devant Samsung (10,3%), HP (9,4%), LG Electronics (5,9%) et BenQ (4,6%).

Galileo sera bien opérationnel en 2008, assure la Commission européenne dans un communiqué, en dépit d’un chemin semé d’embûches. Sur proposition de la Commission, le Conseil a confirmé vendredi les caractéristiques techniques du système, en particulier les services offerts. Il s’est prononcé pour le passage aux phases de lancement (2006-2008) et d’exploitation du projet et a confirmé que l’Union européenne participerait au financement de ces deux phases. « Galileo est sans doute le plus beau projet technologique européen. Nous sommes désormais dans la dernière ligne droite : l’année prochaine verra le lancement des premiers satellites», a déclaré Jacques Barrot, Vice-Président de la Commission. « Galileo représentera une révolution technologique équivalente à celle engendrée par la téléphonie mobile. Cette aventure illustre comment l’Europe sait mettre les efforts en commun au service d’une ambition collective ».

Galileo est le programme européen de radionavigation par satellite lancé à l’initiative de la Commission européenne. Il promet le développement d'une nouvelle génération de services universels dans des domaines tels que les transports, l’environnement, l’agriculture ou la pêche. Galileo deviendra la norme mondiale en matière de navigation par satellite civile et l’interopérabilité sera totale entre les systèmes européen et américain, assure Bruxelles.
Son développement a été proposé en 4 phases : définition du projet ; développement de 2002 à 2005, coût total de 1,1 milliard d’euros ; déploiement de 2006 à 2008 (2,1 milliards d’euros, dont 1/3 secteur public; 2/3 secteur privé) ; opération et exploitation au-delà. Les coûts d’exploitation sont estimés à 220 M€ par an avec une contribution exceptionnelle du secteur public pour les premières années de 500 M€. Pour la suite, ces coûts seront entièrement pris en charge par le secteur privé.
La phase dite de déploiement, qui a reçu le feu vert vendredi et au cours de laquelle seront fabriqués et lancés les satellites ainsi que les stations terrestres de réception, est la phase cruciale pour rendre Galileo opérationnel.
Le secteur privé a confirmé son engagement substantiel dans le financement du système Galileo sur la base de plans d’affaires démontrant la viabilité commerciale du programme grâce à la perception d’importants revenus.
Les prochaines étapes du programme seront consacrés à la sélection par l’entreprise commune Galileo d’ici la fin du mois de février 2005 d’un des deux candidats encore en lice pour opérer le système, puis à la négociation du contrat de concession en 2005. Les deux consortiums candidats à la concession de Galileo sont Eurely (formé autour d'Alcatel/Finmeccanica/Vinci) et iNavsat (formé autour de Thales/EADS/Inmarsat).

La Commission s’attache à promouvoir l’usage de la radionavigation par satellite et à développer les marchés qui y sont liés. Trois textes législatifs européens préconisent ou imposent déjà l’utilisation de la navigation par satellite en matière de surveillance des navires par satellite, d’interopérabilité des systèmes de télépéage routier dans l’UE et de protection des animaux durant leur transport. Parallèlement, la Commission continue des négociations sur des accords de coopération avec des pays tiers.

Selon Bruxelles, le marché mondial des produits et services liés à la navigation par satellite est en train d'exploser. Il est passé de 10 milliards d'euros en 2002 à 20 milliards en 2003, et devrait avoisiner les 275 milliards d'euros à l'horizon 2020, avec quelques 3 milliards de récepteurs en fonction dans le monde.
L'activité économique générée par tous les services liés à Galileo devrait permettre la création d'environ 150 000 emplois hautement qualifiés dans l'Union européenne, selon la Commission.

« La technologie WiMAX et d’autres technologies sans fil haute vitesse tel le TD-CDMA s’empareront de 40% du marché du large bande sans fil en 2009, laissant la 3G avec moins de 60% de ce marché. La 3G sera importante pour la mobilité , mais la technologie WiMAX entrera également directement en concurrence avec la haut débit par xDSL.»

Ian Cox, auteur d’une étude sur la technologie WiMAX publiée par TelecomView.