« HP a fait une erreur en rachetant Compaq, un fabricant de matériel, alors que ce segment est banalisé.

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Ce faisant, il a raté, au moins partiellement, des virages vers les marchés à plus forte valeur ajoutée que sont les logiciels et les services. Aujourd'hui, le groupe n'a pas prouvé qu'il existait un positionnement médian compétitif entre les produits standards discount de Dell, servis par une logistique irréprochable, et le portefeuille de matériels, logiciels et services haut de gamme de IBM, adossés à une puissante image de marque. Mark Hurd peut tailler dans les coûts et restructurer un temps mais son vrai défi est de redéfinir une stratégie. »

Franck Gillett, analyste du cabinet Forrester Research, cité par le quotidien Le Monde.

Areva annonce ce matin avoir signé un accord portant sur la cession de sa filiale connectique FCI au fonds d'investissement Bain Capital pour un montant de 1,067 milliard d'euros. Bain Capital, un fonds spécialisé dans la reprise de filiales de grands groupes, gère plus de 20 milliards d'euros d'actifs.

FCI, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros en 2004, conçoit et fabrique des connecteurs destinés principalement aux marchés de l'automobile, des télécommunications, de l'informatique et de l'électronique grand public.
Dans un communiqué, Areva indique avoir sélectionné l’offre de Bain Capital, la mieux-disante tant du point de vue financier qu’industriel et social. Bain Capital s’est en effet engagé à maintenir le siège social de FCI à Versailles, à maintenir des sites industriels de la division Communication Data Consumer en Europe ainsi que des sites industriels français pendant au moins trois ans. Des sites, mais par forcément tous les sites. Le changement de propriété devrait intervenir avant fin octobre.

Au 1er semestre, FCI a enregistré un chiffre d’affaires de 638 millions d’euros contre 653 M€ au 1er semestre 2004, soit un recul de 2,4% (+0,3% à périmètre et taux de changes constants). Le résultat opérationnel de FCI s’élève à 42 M€ au 1er semestre, contre 46 M€ un an plus tôt. Retraité du produit non récurrent de 12 M€ comptabilisé en règlement d’un litige de propriété intellectuelle en 2004, le résultat opérationnel de FCI progresse de 21,9%, en partie grâce à la poursuite du plan de réduction des coûts. Les activités connecteurs pour l’automobile, interconnexion de puissance électronique et connecteurs pour cartes à puce (microconnexion) ont enregistré une hausse des volumes.

Coïncidence : le jour où Areva annonce la vente de FCI, Axa Private Equity annonce la mise en vente de Souriau, une ancienne filiale de FCI rachetée par le groupe d’investissement en décembre 2002. « Suite à des démarches spontanées d'investisseurs et d'industriels, Axa Private Equity envisage, en accord avec l'équipe de direction, un processus de cession de sa participation dans Souriau », précise le communiqué d’Axa.

Axa Private Equity détient 85% du capital de Souriau (ex-Militaire Aéronautique Industrie - MAI). La filiale d'Axa examine "plusieurs propositions" d'acquéreurs potentiels en veillant à maintenir l'indépendance de Souriau et les perspectives de développement du groupe.

Souriau est l'une des premières sociétés européennes de connectique spécifique dédiée aux applications industrielles, aéronautiques, militaires et spatiales. En 2002, Souriau avait réalisé un chiffre d’affaires de 155 M€ avec un effectif de 1200 personnes dans le monde (dont 800 en France).

Au travers de sa filiale Actia, le groupe d'électronique toulousain Actielec Technologies vient de racheter l’activité diagnostic électronique multimarques du groupe Facom. Via ce rachat, Actielec complète ses références de constructeurs automobile qui comptent désormais des marques asiatiques, complète sa gamme de produits en élargissant sa gamme PC par un outil PDA (assistant personnel) et enfin élargit son offre aux garages indépendants, complémentaires des réseaux des constructeurs, indique le communiqué du groupe. Selon Les Echos, l’activité reprise devrait générer 2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2006.

Rappelons qu’Actielec Technologies a réalisé un chiffre d’affaires de 226,6 M€ au cours de l’exercice 2004. Pro forma, le chiffre d’affaires s’établit à 223,1 M€, en hausse de 12,3 %. Spécialisé dans les systèmes de recueil, de traitement et de transfert d’informations (diagnostic électronique automobile, distribution d’image et de son, de la communication hertzienne), Actielec a réalisé l’an passé 78,4% de son activité dans l’automobile et 21,6% dans les télécoms ; la part de son chiffre d’affaires réalisée par ses filiales à l’étranger a représenté 35,7% du CA total. Pour 2005, Actielec se chiffre comme objectif d’atteindre un CA de 230 millions d’euros.

Neovia, fabricant français de téléviseurs à écran plat LCD et écran plasma, étudie les moyens lui permettant la poursuite de son exploitation, le rétablissement d'une structure financière équilibrée et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques. A cet égard, Neovia et ses principaux actionnaires travaillent actuellement, notamment avec des investisseurs coréens, à la réalisation d'une opération capitalistique permettant un apport en numéraire d'au moins 2,5 M€, indique un communiqué de l’entreprise. Ayant grandi trop vite, Neovia a vu son CA annuel passer en un an de 25,74 à 70,1 millions d’euros (exercice clos fin mars 2005) ; mais cette hausse fulgurante a précipité la société dans le rouge (-2,67 M€). La société prévoit de conclure avec ses principales banques un accord lui permettant d'échelonner le paiement de ses concours bancaires courants. La société a ainsi ouvert des pourparlers avec ses principales banques visant à la renégociation de ses lignes de crédit, celles-ci étant pour l’essentiel immédiatement exigibles. La société a sollicité de ses banques un délai lui permettant de finaliser les discussions engagées avec des investisseurs potentiels.

ThyssenKrupp Technologies et EADS ont signé une déclaration d'intention aux termes de laquelle les deux entreprises souhaitent constituer une seule équipe et soumettre une offre conjointe lors de la procédure d'acquisition de la société Atlas Elektronik, filiale de BAE Systems, indiquent les deux partenaires dans un communiqué. Conformément à cet accord, ThyssenKrupp Technologies obtiendrait 60 % et EADS 40 % d'Atlas (1750 personnes), leader du marché des systèmes sonar intégrés pour les sous-marins. « Nous sommes prêts à contribuer à la consolidation du secteur des systèmes navals de la marine allemande et, à l'avenir, européenne. Nous sommes animés de la volonté commune d'assurer notre compétitivité dans ce domaine clé de la technologie » , a déclaré Stefan Zoller, CEO de la division Defence Security Systems d'EADS. Mais Thales ne l’entend pas de cette oreille : « La compétition continue. Thales a un bon dossier », a déclaré à l'AFP le porte-parole du groupe d'électronique professionnelle.

La Commission a lancé hier une consultation publique au sujet de la création d’un Institut européen de technologie. Elle recueillera les avis des parties concernées sur la manière dont un IET pourrait dynamiser la recherche, l'éducation et l’innovation du marché en Europe. Cette consultation aura lieu jusqu’à la mi-novembre. L’idée d’établir un Institut européen de technologie (IET) a été évoquée dans l’examen à mi-parcours de la stratégie de Lisbonne par la Commission en février 2005 et le Conseil européen avait pris acte des intentions de la Commission à ce sujet au mois de mars. La consultation publique se concentrera sur les questions prioritaires suivantes : principales missions, valeur ajoutée et structure éventuelle de l’IET. Un questionnaire en ligne sur le site Web Europa appelle des suggestions sur la meilleure manière dont l’IET pourrait organiser ses activités afin de favoriser l’innovation et le transfert de connaissances dans toute l’Union européenne. À l’issue de cette consultation publique, la Commission verra s’il y a lieu de poursuivre et élaborerait un document pour le Conseil européen de printemps, en mars 2006.

Ministre délégué à l’industrie, François Loos a installé le comité de pilotage sur l'étude du développement du très haut débit. Il réunit les opérateurs des réseaux et des services Internet, les industriels, les pouvoirs publics et les associations de collectivités locales. Ce groupe d'experts est chargé par le ministre d'étudier les mesures susceptibles d'accompagner ou d'accélérer le déploiement du très haut débit en France par une aide R&D, des investissements dans les infrastructures ou de nouvelles réglementations. « Le nombre d'accès Internet à haut débit atteint aujourd'hui près de 8 millions, soit près d'un tiers des foyers, alors qu'il y avait 800 000 abonnés en mai 2002. La barre des 10 millions d'abonnés devrait être dépassée en 2006, avec plus d'un an d'avance sur l'objectif que s'était fixé le gouvernement en 2002 », rappelle le ministre. La Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication (FIEN) fait partie des organismes représentés dans le comité de pilotage, dont les conclusions de l'étude sont attendues pour mars 2006.

L’IMEC, le centre de R&D en microélectronique de Louvain, et son homologue néerlandais TNO, viennent d’annoncer la création d’un centre de recherche sous contrat commun à Eindhoven, dont Philips sera le premier partenaire industriel. Ce centre, spécialisé notamment dans le sans fil, emploiera au départ 75 ingénieurs. Il a reçu 12,5 millions de subventions de la part des pouvoirs publics néerlandais.

Spécialisé dans les outils de test et d’analyse pour réseaux télécoms (large bande, 3G, téléphonie sur IP, etc.), le Britannique Spirent vient d’annoncer son intention de mettre en vente sa filiale HellermannTyton (produits réseaux).

Selon le journal allemand Manager Magazin, Siemens pourrait supprimer 4224 emplois dans sa division télécoms, dont 2860 en Allemagne. 2838 emplois seraient supprimés dans les équipements télécoms d’entreprise, 797 postes dans les réseaux fixes et mobiles et 294 emplois dans la production de téléphones sans fil. Pour l’instant, Siemens s’est contenté d’officialiser 2400 suppressions d’emplois dans sa division services informatiques.

Le Français Chimie Tech Services (CTS) vient de signer un accord avec Indium Corporation pour la distribution en Europe et notamment dans l’Hexagone des produits de l’Américain (crèmes à braser, flux, alliages sans plomb, etc.).

Le spécialiste britannique de la CAO Celoxica prévoit une introduction à la Bourse de Londres afin de lever 10 millions de livres, valorisant l’entreprise à quelque 30 millions de livres (44,6 millions d’euros).

Alcatel a remporté un contrat d'environ 120 millions d'euros pour la construction et le déploiement d'un réseau de télécommunications haut débit convergé le long des autoroutes anglaises. Ce projet contribuera à l'amélioration de la sécurité routière, de la prévisibilité des temps de déplacements et de l'information des voyageurs. Sa mise en œuvre débutera en 2006 et le réseau de transmission devrait être achevé au premier trimestre 2007.

Six studios hollywoodiens viennent de créer Movielabs, une structure chargée de développer des technologies pour lutter contre les copies illégales de films sur Internet et autres, qui leur feraient perdre chaque année 3,5 milliards de dollars.

EADS a signé un contrat de fourniture à l'armée allemande d'un système de communications radios numérique à la norme Tetrapol, d'une valeur de 55 millions d'euros. Ce système, livrable d'ici 2007, est composé de 30 réseaux radioélectriques et 10 000 terminaux, a précisé EADS.

Dans le cadre de l’accord avec Flextronics, le Canadien Nortel Networks conservera finalement son usine en Irlande du Nord. Rappelons que cet été, il avait cédé au sous-traitant son usine de Châteaudun.

En redressement judiciaire depuis le 28 juillet dernier, Eurodis France (80 personnes, 19 millions d'euros de chiffre d'affaires 2004 selon Europartners), a fermé ses portes le 15 septembre dernier, affirme Electronique International. Rappelons que la maison-mère britannique du distributeur avait été placée en redressement judiciaire début juillet. A lire également un entretien avec Jean-Claude Chastanet, président du SPDEI, le syndicat français de la distribution de composants électroniques, qui déclare au magazine que « cette année, le marché français de la distribution de composants électroniques connaîtra au mieux une croissance zéro ».