Alors que les excédents de stocks de semiconducteurs dans la chaîne d’approvisionnement atteignait encore 615 millions de dollars au 2e trimestre, la situation s’est inversée au 3e trimestre avec un manque de 439 M$ au 3e trimestre qui s’est amplifié à –726 M$ au 4e trimestre.

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Pour le 1er trimestre, les stocks dans la chaîne d’approvisionnement sont encore inférieurs de 400 M$ au niveau normal, selon l’enquête trimestrielle d’iSuppli. Le sous-stock se réduisant, la situation reste donc sous contrôle. En clair, même si les clients tentent de regarnir leurs stocks, il semble que les phénomènes de panique chez les acheteurs et les doubles commandes ne sont pas encore apparus.

Après avoir été relativement stable en 2005, le marché mondial des circuits analogiques devrait progresser de 17% en 2006, à 37,5 milliards de dollars, tiré par la demande des marchés de l’électronique grand public portable, des radiotéléphones 3G, des réseaux et des PC, selon une étude publiée lundi par Databeans.

En 2005, le marché des circuits analogiques a représenté 14% du marché mondial du semiconducteur. Texas Instruments s’est adjugé 14% de ce marché, devant STMicroelectronics (13%), Infineon et Philips (8% chacun), Analog Devices et National Semiconductor (5% chacun).

Selon Gartner Dataquest, le marché mondial des services de fonderie a reculé de 2,5% en 2005, à 18,4 milliards de dollars. C’est la première fois que les revenus des fondeurs reculent alors que le marché mondial du semiconducteur a progressé.

Les disparités sont criantes suivant les acteurs. Ainsi, le Chinois SMIC a vu ses ventes progresser de 20,1%, à 1071 M$, dépassant ainsi d’un cheveu Chartered Semiconductor (+2,6%, à 1132 M$), tandis que celles d’UMC ont chuté de 19,3%, à 2822 M$. Avec une progression de 7,2%, TSMC reste solidement accroché au premier rang mondial, s’adjugeant 44,8% du marché de la fonderie, devant UMC (15,4% du marché), SMIC (6,4%), Chartered (6,2%), IBM (4,5%), Magnachip (2,2%), Vanguard (1,9%), Dongbu (1,9%), Hua Hong NEC (1,7%) et Jazz Semiconductor (1,1%).

Selon une étude publiée par le cabinet d’études britannique Visiongrain, la part des téléphones mobiles produits en sous-traitance devrait passer de 36% en 2006, à 47% en 2009, soit près d’un mobile sur deux. Flextronics aurait déjà produit 47 millions de téléphones en 2005, soit presque autant que LG (53 millions d’unités), 4e producteur mondial, et davantage que Sony Ericsson.