« La France propose de mobiliser la Banque européenne d'investissement pour doubler la capacité de recherche communautaire.

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Créons avec elle un instrument doté de dix milliards d'euros, qui, par l'effet de levier des cofinancements publics et privés, permettrait d'investir dans ces projets de recherche et d'innovation 30 milliards d'euros supplémentaires d'ici 2013. »

Jacques Chirac, dans une tribune publiée ce matin par 26 journaux européens. Le Président de la République se rendra jeudi à Hampton Court, près de Londres, pour une réunion informelle des chefs d'Etat et de gouvernement européens. Il y évoquera les questions liées à l'innovation et la recherche et au développement des grands réseaux européens.

Le marché mondial des télécoms filaires devrait croître jusqu’en 2010 au fur et à mesure de l’évolution de l’offre des services des opérateurs de la voix vers des services multimédia liés au large bande, analyse iSuppli. Après une croissance de 6,6% en 2004, le marché mondial des équipements télécoms filaires devrait progresser cette année de 4,6%, à 94,5 milliards de dollars, selon la société d’études de marché. Même si la croissance devrait ralentir à 1,6% en 2006, ce segment de marché continuera de progresser jusqu’en 2010 où il atteindra alors 112 milliards de dollars.

Quant au marché des équipements d’infrastructures de réseaux sans fil, il devrait passer de 34 milliards de dollars en 2005 à plus de 40 milliards en 2010. iSuppli a notamment recensé plus de 40 réseaux commerciaux 3G (standard W-CDMA et CDMA2000) actuellement en service dans le monde. Représentant 8,1 milliards de dollars en 2004, le marché des équipements d’infrastructure 3G et de ses évolutions 3,5G (HSDPA notamment) pourrait atteindre 34 milliards de dollars en 2010. Quant aux déploiements des futurs réseaux 4G, ils représenteraient plus de 7 milliards de dollars en 2010.

STMicroelectronics a publié hier soir un chiffre d’affaires trimestriel de 2,247 milliards de dollars, en progression de 3,9% par rapport au trimestre précédent et de 0,7% par rapport au 3e trimestre 2004. Lors du trimestre, le fabricant de semiconducteurs a dégagé un bénéfice d’exploitation de 102 M$ et un bénéfice net de 89 M$. Une performance en progrès par rapport au trimestre précédent où le groupe franco-italien avait affiché un bénéfice d’exploitation de 12 M$ et un résultat net de 26 M$. Néanmoins, le bénéfice net de ST marque un décrochage par rapport aux 189 M$ de bénéfices réalisés au 3e trimestre 2004.

A court terme, la conjoncture ne devrait pas beaucoup évoluer. Pour le 4e trimestre, STMicroelectronics table sur une croissance séquentielle de chiffre d'affaires comprise entre 3% et 9%. « Nous pensons que le secteur poursuivra sa croissance modérée au dernier trimestre 2005 et tout au long de l'année 2006. Dans ce contexte, nous estimons que ST continuera à afficher une progression solide de sa performance, grâce aux actions en cours dans les domaines du marketing, de la R&D et des coûts », souligne Carlo Bozotti, p-dg de l’entreprise.

Selon la presse nippone, Hitachi Maxell va investir 2 milliards de yens (143,7 millions d’euros) d’ici le printemps 2006 dans l’augmentation de ses capacités de production d’accumulateurs lithium-ion pour terminaux portables (radiotéléphones, appareils photo-numériques, consoles de jeux) pour les porter à 10,5 millions d’unités par mois (+25%). La fabricant japonais veut porter sa part de marché à 10% contre 7% actuellement.

Le fondeur taïwanais UMC publie ce matin un chiffre d’affaires de 711 M$ pour le troisième trimestre, en hausse séquentielle de 21,3%. La part de son chiffre d’affaires réalisé en technologie 90 nm est passée de 9% à 14%. UMC a augmenté ses ventes en nombre de tranches traitées de 17,6%, à 741 000 tranches (en équivalent 200 mm). En trois mois, le taux d’utilisation de ses capacités de production est passé de 65% à 78% ; UMC vise 85% pour le 4e trimestre. Pour les trois derniers mois de l’année, sa capacité installée devrait rester stable à 970 000 tranches en équivalent 200 mm. UMC a également confirmé un investissement de 1 milliard de dollars pour l’ensemble de 2005.

Jacques Barrot, vice-Président de la Commission européenne en charge des Transports, a demandé à M. Karel van Miert, ancien Commissaire européen, d’accepter le rôle de médiateur sur Galileo. Il s’agit d’une mission de bons offices auprès des Etats membres et des industries européennes afin de faciliter et d’accélérer le processus de décision pour le programme Galileo de radionavigation par satellite.

Depuis quelques semaines, certaines décisions au niveau industriel tardent à être prises pour de multiples raisons y compris de par la complexité de l’organisation industrielle, reconnaît la commission. Or, le temps presse pour la mise en orbite des quatre premiers satellites de la future constellation.

Le projet Galileo se déroule en trois phases (développement, déploiement et exploitation). Pendant la phase de développement (2003-2008), la future constellation Galileo, qui comprendra à terme 30 satellites, sera testée et validée grâce à la mise en orbite de plusieurs satellites. Le coût de cette phase de développement est partagé à parts égales entre la Communauté européenne et l’Agence spatiale européenne et correspond à un montant d’environ 1,5 milliard d’euros. Sur le plan opérationnel, deux satellites expérimentaux pour tester les missions en orbite doivent être lancés avant l’été 2006. Le premier satellite expérimental devrait être lancé dans la deuxième moitié de décembre 2005. Les quatre premiers satellites véritablement opérationnels, quant à eux, doivent être lancés en 2008. L’entreprise commune Galileo avait annoncé le 27 Juin 2005 qu’elle commençait les négociations relatives à un contrat pour les phases de déploiement et d’exploitation avec le consortium fusionné Eurely/Inavsat. Ces négociations sont actuellement en cours. Le coût de la phase de déploiement (2008-2010) est estimé à 2,1 milliards d’euros, dont un tiers au maximum pour le budget européen, le reste étant à la charge du secteur privé.

Le fabricant de cartes à puce Gemplus publie ce matin un chiffre d’affaires trimestriel de 247,9 millions d’euros, en hausse de 15,5% sur un an (+7,5% à périmètre comparable et taux de change constants). Le fabricant de cartes à puce a réalisé un bénéfice net de 20,9 millions d'euros contre une perte de 8,5 millions d'euros un an auparavant.

Le chiffre d'affaires d’Atmel au troisième trimestre 2005 s'établit à 418,6 millions de dollars contre 412,2 millions de dollars au deuxième trimestre 2005 et 413,2 millions de dollars au troisième trimestre 2004. La perte nette du troisième trimestre est de 1,1 millions de dollars. Le résultat du troisième trimestre intègre une charge de restructuration de 2,8 millions de dollars liée à la réduction des effectifs, ainsi qu'un gain fiscal de 12 millions de dollars. Ces résultats sont à comparer avec une perte nette de 42,6 millions de dollars au second trimestre 2005 et une perte nette de 18 millions au troisième trimestre 2004. Les ventes du segment Asic d’Atmel enregistrent une hausse d'environ 7% par rapport au trimestre précédent. Les ventes de microcontrôleurs ont chuté de 4% par rapport au trimestre précédent, principalement en raison de la saisonnalité des marchés européens dans les domaines du militaire et du spatial. Les ventes du segment RF et automobile ont accusé une baisse de 5% par rapport au trimestre précédent. Le segment des mémoires non-volatiles a enregistré une hausse de 4% par rapport au précédent trimestre. Au quatrième trimestre, la société prévoit un chiffre d'affaires en hausse de 1 à 3% par rapport au troisième trimestre 2005.

Archos, fabricant français de terminaux audio/vidéo portables, a réalisé de janvier à septembre 2005 un chiffre d'affaires de 55,0 M€ contre 32,1 M€ pour la même période en 2004, en hausse de 72% sur les 9 premiers mois d'activité. Cette croissance, qui s'affirme régulière au fil des trimestres permet d'afficher un chiffre d'affaires de 22,9 M€ en croissance de 85% sur le troisième trimestre 2005 par rapport à la même période de l'année précédente.

Flextronics vient de publier un CA trimestriel de 3,9 milliards de dollars, contre 4,1 milliards un an plus tôt. Le sous-traitant affiche un perte nette de 2,4 M$, liée à des charges d’amortissement et de restructuration de 103,8 M$. Flextronics vise un CA compris entre 4 et 4,2 milliards de dollars pour le 4e trimestre.

Fabricant de circuits intégrés pour l’affichage, Pixelworks va supprimer 36 emplois dans ses usines américaines, soit 7% de l’effectif.

Fujitsu, Matsushita, NEC et Toshiba sont accusés d’infractions sur des brevets fondamentaux concernant les microprocesseurs, par le groupe américain TLP, une entreprise spécialisée dans les services de gestion de la propriété intellectuelle.

Le fabricant japonais de mémoires Drams Elpida a réalisé un chiffre d’affaires semestriel (avril à septembre) de 105,5 milliards de yens (914 M$), en hausse de 5,3% par rapport à la même période de l’exercice précédent. Sa perte nette atteint 54,9 M$, en raison de la baisse des prix des Drams. Le japonais a été contraint d’abaisser ses prévisions de résultat et de chiffre d’affaires pour l’exercice annuel en cours.

Carbone Lorraine, spécialisé dans les matériaux à hautes performances et les composants électriques, vient d’enregistrer un nouveau contrat dans le cadre de sa stratégie permettant aux grands équipementiers électriques d’externaliser leur production de fusibles et portes-fusibles pour se concentrer sur leur cœur de métier. Carbone Lorraine a signé deux contrats dans ce domaine. Ils assureront un chiffre d'affaires de plus de 2 millions d'euros en 2006. Pour répondre à cette demande croissante, Ferraz Shawmut, filiale à 100% de Carbone Lorraine, est en train d'installer un nouvel équipement de production de haute technologie sur son site de Saint-Bonnet-de-Mûre, près de Lyon. Carbone Lorraine prévoit de générer un chiffre d'affaires supplémentaire de 10 à 20 millions d'euros d'ici 2010 pour ce type de prestations.

Le Japonais NEC et l’Américain Unisys viennent de signer un accord dans l’informatique. Les deux partenaires développeront ensemble des plate-formes de serveurs Intel haut de gamme (le premier est prévu pour 2007), matériels qui seront fabriqués par NEC.

Le fabricant américain de semiconducteurs Linear Technology devrait ouvrir, en Allemagne, d’ici deux ans, son premier centre de conception en Europe, nous apprend Electronics Weekly. Le p-dg du fabricant américain (plus de 1 milliard de dollars de CA l’an passé) a confié à l’hebdomadaire britannique qu’au vu de sa marge nette de 41%, il lui était difficile de réaliser des acquisitions permettant d’améliorer sa performance financière …