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Semiconducteurs : 56 actus.
R&D en semiconducteurs : Philips supprime 239 postes en France
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Vendredi, Scott Mc Gregor, président de l’activité semiconducteurs de Philips, promettait un retour aux bénéfices de la division pour le 4e trimestre, après une perte d’exploitation de 139 millions de dollars au 2e trimestre. La fermeture de deux usines aux Etats-Unis, nécessitant un plan de restructuration de 150 millions d’euros (soit 30 millions de plus que lors de l’annonce du projet), doit en effet mécaniquement faire remonter l’utilisation des capacités de production du Néerlandais. Un retour aux bénéfices qui passe également par un resserrement de son budget de R&D, qui devrait passer de 20% à 17% du CA.
La France n’est pas épargnée par ce deuxième volet de mesures. L’AFP révélait en effet, en fin de semaine, un projet de suppression de 239 postes présenté lors d’un comité central d’entreprise qui s’est tenu jeudi dernier.
Les activités de R&D en semiconducteurs de Philips s’exercent actuellement sur plusieurs sites : Caen (1250 personnes), Sophia-Antipolis (300 employés), Le Mans (150 salariés), Crolles (150 personnes), Suresnes (80 employés) et Rennes (69 employés). Selon l’AFP, Philips va fermer son unité à Rennes, qui développe des circuits pour la TV numérique, et supprimer 122 postes à Caen où l’activité de Rennes sera rapatriée. 15 emplois vont également disparaître à Sophia-Antipolis et 33 à Suresnes.
Un porte-parole du groupe a confirmé l’existence d’un projet de réorganisation à l’agence de presse, projet qui devrait être soumis au Comité central d’entreprise le 25 septembre prochain.
Au niveau mondial, l’activité semiconducteurs de Philips au 3e trimestre devrait croître séquentiellement en dollars de quelques points au dessus de 3% (la prévision initiale du groupe). Une hausse des ventes entre le 3e et le 4e trimestre est également attendue.
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Le marché des étiquettes électroniques va tripler en quatre ans
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Véritable serpent de mer de l’industrie électronique, le marché de l’identification RF va-t-il enfin décoller ? Si l’on en croit une étude publiée par WDRG (Wireless Data Research Group), le marché mondial des matériels, logiciels et services RFID devrait croître de 23% par an en moyenne entre 2003 et 2007. En quatre ans, il passerait ainsi de 1 à 3 milliards de dollars, dont plus de 40% pour le seul marché américain. L’étude américaine souligne que la gestion des stocks et de la chaîne d’approvisionnement constituent les débouchés les plus prometteurs de l’identification électronique.
Dans le détail, le marché des transpondeurs devrait croître de 18% par an pour atteindre près de 1 milliard de dollars en 2006. Celui des services de développement et d’implantation d’applications RFID devrait atteindre 986 M$ en 2007. Enfin, WDRG souligne qu’en dépit de la baisse des prix des étiquettes électroniques liée à l’adoption de standards ouverts et à l’amélioration des procédés de fabrication, le marché des transpondeurs UHF devrait croître de 23% jusqu’en 2007.
Ajoutons que lors d’une conférence sur les semiconducteurs organiques qui s’est tenu récemment en Grande-Bretagne, Tetra Pak, le spécialiste du conditionnement des boissons, a indiqué étudier des étiquettes électroniques polymères, rapporte notre confrère Electronics Weekly. Réalisées par impression directement sur le carton de l’emballage, elles permettraient d’abaisser le coût de gestion des stocks de 5 à 10%.
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La pile à combustible, chevalier blanc de l’électronique mondiale
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Il fallait oser : Semico Research l’a fait. Lors d’une conférence sur l’avenir des semiconducteurs qui s’est tenue hier aux Etats-Unis, le cabinet d’études américain a désigné la pile à combustible comme la prochaine « killer application », qui allait remettre en selle l’électronique mondiale. Semico considère en effet que les accumulateurs constituent un goulet d’étranglement dans l’essor des appareils électroniques et que la mise à disposition d’une source d’énergie capable de porter l’autonomie des PC portables à 15 jours ou celles des radiotéléphones à 1 mois relancera le marché. A voir.
Dans un futur plus proche, le cabinet d’études a dressé un tableau de ses prévisions à court et moyen terme. Selon lui, le marché mondial des PC de bureau devrait atteindre 112 millions d’unités cette année et 124 millions de pièces en 2004. Celui des PC portables devrait passer de 42 millions à 52,8 millions entre 2003 et 2004. Côté électronique de loisirs, la demande est tirée par la TV numérique et les décodeurs associés, les enregistreurs DVD dont le marché devrait passer de 3,5 millions en 2003 à 13,3 millions d’unités en 2004, ainsi que par les appareils photo numériques (32,3 millions de pièces cette année ; 40,2 millions l’an prochain). Quant au marché des téléphones mobiles, il devrait passer de 448,6 millions d’unités cette année à 499,5 millions l’an prochain.
Ces prévisions concernant les applications permettent à Semico Research d’affirmer que le marché mondial des circuits intégrés passera de 137 milliards de dollars cette année, à 175 milliards l’an prochain et pourrait atteindre 259 milliards en 2007. Entre temps, Semico a déjà prévu un retournement de conjoncture en 2005 (marché en baisse de 5%) en raison d’une surcapacité de production liée à l’essor du « 300 mm ».
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Vers une hausse de 3,1% de l’électronique mondiale en 2003
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Le métier de prévisionniste est un art délicat, dans ces périodes charnières entre dépression et reprise. iSuppli vient d’en apporter la preuve en affinant ses prévisions sur l’électronique mondiale par rapport au mois précédent. La propagation de l’épidémie de Sras a été stoppée et la rentrée scolaire s’est plutôt bien passée (même Luc Ferry pourrait en témoigner) en terme d’achats de PC. Globalement, le cabinet d’études prévoit désormais pour cette année une croissance de 3,1% de l’industrie électronique mondiale (au sens des équipements qui intègrent des composants). Son pronostic diffère peu de sa prévision précédente (+3%), mais les nuances sont dans le détail.
Ainsi, iSuppli prévoit que la production mondiale de PC va croître de 11% cette année (contre +9,8% lors de sa précédente analyse). Quant aux marchés mondiaux des équipements de communications mobiles (+11,6% pour les seuls terminaux), de traitement de données, de l’automobile ou de l’électronique industrielle, ils devraient chacun progresser d’au moins 5% en 2003. En fait, ce sont toujours les télécoms filaires qui plombent la profession. En dépit d’une amélioration de trimestre en trimestre, ce marché devrait reculer de 12% par rapport à 2002.
Pour iSuppli, cette amélioration globale de la conjoncture va conduire à une progression de 10% du marché des semiconducteurs, qui devrait atteindre 171,9 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année. La consommation mondiale de circuits devrait s’élever à 50 milliards de dollars au 3e trimestre, puis 52,3 milliards sur les trois derniers mois.
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Le marché mondial des semiconducteurs a crû de 4% en août
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Les statistiques de ventes publiées hier par la SIA, l’association des fabricants américains des semiconducteurs, confirment la reprise du marché mondial des circuits intégrés. Mieux, l’Europe n’est plus tenue à l’écart de cette embellie, comme en témoignent les chiffres fournis par l’EECA et ESIA, les organisations professionnelles européennes des industries de l’ensemble des composants et des seuls semiconducteurs.
En août, les ventes mondiales de semiconducteurs ont en effet atteint 13,42 milliards de dollars. Ce montant marque un hausse de 4% par rapport à juillet et de 12,5% par rapport à août 2002. Sur les huit premiers mois de l’année, le marché mondial des SC a ainsi progressé de 12,4% par rapport à la même période de 2002. La SIA met en avant la santé retrouvée du marché du PC : les ventes de microprocesseurs et de Drams ont crû respectivement de 7,8% et de 11% par rapport à juillet. De leur côté, les ventes de circuits dédiés pour l’électronique grand public et les mémoires flash ont progressé séquentiellement de 5,3% et de 6,9%. Quant aux ventes de DSP, elles ont augmenté de 4,7%.
Le marché européen prend part à ces bonnes nouvelles : exprimées en euros, les ventes d’août (2244 M€) ont progressé de 5% par rapport à celles de juillet. Toutefois, les variations monétaires dessinent un portrait moins glorieux sur un an. Les ventes d’août sont en effet inférieures de 1,1% à celles d’août 2002 et sur les huit premiers mois de l’année, la consommation européenne reste en retrait de 5,7% par rapport à la même période de l’an dernier. Exprimées en dollars, les ventes de semiconducteurs en août ont crû séquentiellement de 1,6% au Japon, de 6,4% dans la zone Asie-Pacifique et de 2,5% en Amérique du Nord.
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Intel investit 450 millions de dollars dans Micron
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Contrairement à l’Etat français, Intel peut faire ce qu’il veut de son argent sans craindre les foudres de Bruxelles, remodelant à sa guise le paysage de l’industrie du PC. A la différence des gouvernements, toutefois, cette politique industrielle ne sert pas l’intérêt général mais exclusivement le sien.
Ainsi le numéro un mondial des semiconducteurs vient-il d’annoncer un investissement de 450 millions de dollars dans le fabricant de mémoires Drams Micron Technology dont il détiendra ainsi 5,3% du capital. C’est la deuxième fois qu’Intel vole au secours du seul fabricant américain de Drams. Avant l’été, Intel avait également investi 123 millions de dollars dans le fabricant de Drams nippon Elpida. L’objectif est le même : remettre en selle ces fournisseurs pour s’assurer des sources fiables pour la production des futures mémoires DDR2-Drams. Par ailleurs, dans les deux cas, l’argent investi par Intel servira à développer les moyens de production sur tranches de 300 mm des récipiendaires. Avec Micron, l’accord se double également d’une collaboration dans les futures générations de mémoires.
Micron, qui a publié hier soir des résultats catastrophiques, avait bien besoin de cet apport financier. L’Américain termine en effet l’année sur une perte trimestrielle de 123 millions de dollars pour un CA de 889 M$. En un trimestre, ses ventes ont néanmoins augmenté de 21%, principalement en raison d’une hausse des prix moyenne de 15%.
Sur l’ensemble de son exercice fiscal clos fin août, Micron affiche une perte nette de 1,27 milliard de dollars contre un déficit de 907 M$ lors de l’exercice précédent. Son chiffre d’affaires annuel a, quant à lui, progressé de 19%, à 3091 M$.
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Les commandes d’équipements pour SC restent molles
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Le book-to-bill des fournisseurs américains de machines de production de semiconducteurs reste désespérément bloqué en dessous de l’unité. En août, il a en effet péniblement atteint 0,91, contre 0,90 en juillet (il faut remonter à août 2002 pour que le montant des commandes dépasse celui des facturations). Semi, l’association des fournisseurs de l’industrie des semiconducteurs, déplore cette mollesse des commandes à un moment où pourtant le taux d’utilisation des capacités de production des usines s’accroît et où la demande en semiconducteurs redémarre.
Malgré tout, les commandes d’août auprès des fournisseurs américains de machines n’ont pas dépassé 720,6 M$, soit 2% de mieux qu’en juillet, mais 29% de moins qu’en août 2002. Idem pour les facturations : 789,9 M$, soit 21% de moins qu’il y a un an.
A sa manière, le cabinet d’études VLSI Research confirme l’atonie du marché mondial des équipements pour SC : il ne devrait pas dépasser 30,2 milliards de dollars cette année, soit seulement 1,8% de mieux qu’en 2002. Le mois dernier, les commandes et les facturations mondiales d’équipements se sont retrouvées à égalité, à 2,1 milliards de dollars. Mais sur l’ensemble du 2e trimestre , les ventes avaient chuté de 12%, alors qu’elles n’avaient progressé que de 1,4% au 1er trimestre. Il faudra atteindre 2004 pour retrouver une forte croissance (+18%).
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Sharp en grande forme semestrielle
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Rien de surprenant quand on connaît le positionnement du fabricant japonais, présent à la fois sur le marché des téléviseurs à écran plat et sur celui des téléphones mobiles avec capteur d’images intégré, toujours est-il que Sharp vient d’annoncer des prévisions de résultats semestriels remarquées.
Ainsi, son bénéfice net pour la période d’avril à fin septembre devrait-il progresser de 18%, à 27 milliards de yens (près de 210 millions d’euros). Son chiffre d’affaires semestriel a crû, quant à lui, de 12%, à 1090 milliards (8,4 milliards d’euros). Même s’il s’est fait prendre la première place par LG.Philips LCD pour la fourniture d’écrans LCD pour téléviseurs, Sharp contrôle encore plus de la moitié du marché des téléviseurs LCD (évalué à plus de 3 millions d’unités cette année) ; de même, il est très présent sur le marché des photophones, qui pourrait représenter 65 millions d’unités cette année.
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Capteurs d’images : le CCD n’a pas capitulé face à l’imageur Cmos
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Il y a quelques mois encore, il était de bon ton d’affirmer que le capteur CCD allait être balayé par l’imageur Cmos, offrant certes une qualité d’image moindre, mais beaucoup moins cher à produire, parce qu’il reprend les technologies classiques du semiconducteur. D’autant que l’intégration de modules de capture d’images dans les radiotéléphones ne plaidait pas pour une grande résolution des clichés obtenus. Aujourd’hui, les prévisionnistes mangent leur chapeau. « La mort du CCD a été beaucoup exagérée », reconnaît une étude d’In-Stat/MDR, qui affirme au contraire que les capteurs CCD dominent les imageurs Cmos tant en volume qu’en chiffre d’affaires. Globalement, In-Stat évalue à 8,2% par an l’érosion des prix des capteurs d’images, dont le marché mondial devrait progresser de 28,1% par an en volume jusqu’en 2007. Le marché des imageurs Cmos devrait toutefois croître deux fois plus vite que celui des CCD.
Strategies Unlimited va dans le même sens que son confrère. Son étude prévoit que le marché des capteurs d’images passera de 2,6 milliards de dollars cette année, à 4 milliards en 2007. Le prévisionniste estime qu’il faudra plus de temps que prévu pour que l’imageur Cmos supplante le CCD, même dans les radiotéléphones. Contrairement à In-Stat, Strategies Unlimited estime que les prix des imageurs resteront stables. Il a identifié une quarantaine de fournisseurs dans le monde : les adeptes du CCD, dont les principaux acteurs sont Japonais (Sony, Matsushita, Sharp), ainsi que les tenants du capteur Cmos. Ces derniers sont fabricants de semiconducteurs ou fondeurs (Agilent, TSMC, UMC, STMicroelectronics, etc.). L’étude estime que 33% de la production des capteurs Cmos est actuellement réalisée par des fondeurs.
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Infineon investit lourdement en Chine
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Ulrich Schumacher, p-dg d’Infineon a inauguré hier, à Shanghaï, les nouveaux locaux de la direction générale du groupe en Chine. Tout un symbole, tant les perspectives offertes par le marché chinois semblent mirifiques. Ce quartier général, qui abritera également un centre de développement de logiciels, devrait employer une centaine de personnes. Mais là n’est pas l’essentiel : en cinq ans, Infineon a pour objectif de doubler sa part de marché en Chine pour la porter à 10%. Or, selon iSuppli, le marché chinois des semiconducteurs devrait tripler en quatre ans pour atteindre plus de 80 milliards de dollars en 2007.
Pour parvenir à ses fins, Infineon devra y mettre les moyens. Le communiqué officiel du groupe ne mentionne aucune indication sur les investissements à venir. Mais selon les différents organes de presse présents à l’inauguration, le fabricant de semiconducteurs aurait été plus prolixe sur place. Associé à Smic pour la fabrication de mémoires, Infineon pourrait investir avec le fondeur chinois 1,2 milliard de dollars sur plusieurs années dans une « fab 300mm ». En mars dernier, le fabricant allemand annonçait en effet qu’il allait transférer sa technologie de production 0,11 µm et son expertise en production sur tranches de 300 mm à son sous-traitant chinois. En retour, Infineon disposerait d’une capacité de production mensuelle dédiée de 15 000 tranches de 300 mm chez Smic, à laquelle il faut ajouter 20 000 tranches de 200 mm de diamètre.
Cet été, Infineon avait également dévoilé d’ambitieux projets dans l’assemblage en Chine. Le 28 juillet, il annonçait en effet la création d’une société commune d’assemblage et de test à 80 km de Shanghai dont il détiendra 72,5% du capital (le solde sera aux mains des autorités chinoises). Au cours des dix prochaines années, 1 milliard de dollars devrait être investi dans cette usine capable de traiter 1 milliard de boîtiers par an. L’usine entrera en production de volume début 2005 et pourrait employer à terme 1000 personnes. Cet investissement entre dans le cadre du plan d’Infineon de capturer 40% du marché chinois des mémoires.
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Intel dessine le PC de demain
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Comme les défilés de haute-couture, l’Intel Developer Forum permet de sentir les tendances des créateurs de la micro-informatique, même si les projets des uns et des autres ne se concrétiseront pas avant plusieurs années. La manifestation pluriannuelle du numéro mondial des semiconducteurs, dont une édition se déroule actuellement aux Etats-Unis, a ainsi permis de mélanger court terme et long terme.
Pour le court terme, Intel commercialisera d’ici 1 à 2 mois un Pentium 4 spécifique pour les jeux vidéo fonctionnant à 3,2 GHz. Après la technologie Centrino pour les communications sans fil, l’heure est donc à la segmentation par application de marché pour l’offre de microprocesseurs du numéro un mondial. A noter également pour le court terme que tous les fournisseurs de mémoires de premier plan ont mis un point d’honneur à présenter lors de la manifestation des Drams DDR2, qui équiperont les futurs PC et serveurs haut de gamme.
Plus intéressantes sont les promesses à long terme du numéro un mondial. Tout d’abord, Intel souligne qu’il se vend chaque jour 76 000 cartes Wi-Fi dans le monde et qu’en 2010, il y aura 2,5 milliards de terminaux mobiles combinant communications et puissance de traitement des PC les plus évolués d’aujourd’hui. Intel ne relâchera donc pas ses efforts sur la technologie Centrino, avec notamment la mise à disposition de jeux de circuits tri-mode 802.11a/b/g dans le courant du 1er semestre 2004.
Ses autres préoccupations ont trait à la sécurité avec la mise à disposition dans deux ou trois ans d’une technologie, baptisée LaGrande, pour protéger les PC de l’attaque de virus. Avec « Vanderpool », Intel fera également une incursion, non pas dans le milieu du cyclisme, mais dans celui du multi-environnement pour faire tourner les PC sous deux OS différents. On n’est pas très loin du dopage. Autre tendance lourde, la mise à disposition de technologies permettant au PC de diffuser, sans fil, des contenus multimédia sur le téléviseur du salon ou la chaîne Hi-Fi.
Côté technologies de production, Intel, qui a présenté ses premiers échantillons de circuits en technologie 65 nm, prévoit d’introduire des puces 45 nm en 2007 et des circuits 22 nm en 2010. D’ici là, bien des modes auront déjà trépassé.
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Services de fonderie : le Chinois SMIC lève 630 millions de dollars
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Le Chinois Semiconductor Manufacturing International Corporation, plus connu sous son diminutif explicite de SMIC, aimerait bien être l’égal de TSMC et UMC, les deux premiers fondeurs mondiaux. Il en est encore loin. Mais le fondeur Chinois, qui possède déjà un carnet de bal prestigieux (Infineon, Toshiba, Fujitsu ou encore Elpida comptent parmi ses clients partenaires), vient tout de même encore de lever 630 millions de dollars.
Un apport obtenu auprès de ses actionnaires existants et de nouvelles sociétés d’investissement. Cet argent servira à augmenter les capacités de production du fondeur sur tranches de 200 mm de diamètre à Shanghaï et de préparer la construction d’une « fab » 300 mm, en projet avec Infineon.
Selon l’agence Dow Jones, SMIC dispose actuellement d’une capacité de production de 40 000 tranches de 200 mm par mois. A l’étude également : une introduction sur les Bourses de New York et de Hong Kong qui permettrait au fabricant chinois de semiconducteurs de lever encore 750 millions de dollars. |
Le p-dg de Motorola démissionne
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Ce week-end, l’Américain Motorola (27,3 milliards de dollars en 2002) a perdu son p-dg. Christopher Galvin, président et CEO du groupe de télécommunications et de semiconducteurs depuis 1997, a remis sa démission pour divergences avec le conseil d’administration sur la stratégie à adopter. M. Galvin, petit-fils du fondateur du groupe, ne fait pas état de ces divergences ; mais certains analystes présupposent qu’il pourrait s’agir de l’activité semiconducteurs du groupe, qu’il a toujours souhaiter conserver dans le périmètre d’activités de Motorola. Son successeur pourrait ainsi avoir comme mission d’éclater le groupe pour valoriser au mieux d’un côté les équipements télécoms et de l’autre les composants ; mais rien n’est sûr.
Dans un communiqué de presse, Motorola indique que sous la présidence de M. Galvin, le groupe a procédé à 19 milliards de dollars d’acquisitions et à 7 milliards de cessions. Entré chez Motorola en 1967, M. Galvin, 53 ans, restera en poste jusqu’ à la désignation de son successeur. Certains avancent le nom de Mike Zafirovski, l’actuel numéro 2 du groupe.
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Prévisions à la hausse pour le marché des semiconducteurs
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Le cabinet d’études de marché iSuppli vient de relever sa prévision de croissance du marché mondial des semiconducteurs : il table désormais sur une hausse de 9,9% pour 2003 (contre 9% précédemment). Plus significative est la révision de son confrère VLSI Research : +12,5%, à 135,6 milliards de dollars (contre +11% précédemment) et +18% en 2004. VLSI Research s’appuie sur ses estimations des ventes et des commandes mondiales de semiconducteurs pour le mois d’août : respectivement 11,3 milliards et 12,2 milliards de dollars, soit un book-to-bill de 1,08.
Pour s’en tenir aux faits, iSuppli estime que les ventes de semiconducteurs ont déjà progressé de 9,5% au 1er semestre, à 81,3 milliards de dollars. Le cabinet d’études fournit un classement des 10 premiers fournisseurs du semestre. Renesas, société commune entre Hitachi et Mitsubishi, y entre directement à la 3e place avec 4,5% du marché, derrière Intel (14,8%) et Samsung (5%). Suivent TI (4,3%), Toshiba (4,1%), STMicroelectronics (4,1%), Infineon (4%), NEC (3,4%), Philips (3,2%) et Motorola (2,8%). A noter qu’en dehors de Motorola (ventes en baisse de 1,8%), l’activité des autres leaders a progressé, les plus fortes hausses concernant Infineon (+23,9%), Philips (+19,3%) et TI (+15,2%).
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Vers une hausse de 8,3% du marché des Drams en 2003
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La dernière étude d’iSuppli estime que le marché mondial des mémoires Drams devrait atteindre 16,7 milliards de dollars en 2003, enregistrant ainsi une hausse de 8,3% par rapport à 2002. Pour 2004, la consommation de Drams devrait s’envoler de 27%, à 21,2 milliards de dollars. Exprimées en volume (en nombre de Mbits), la consommation de mémoires dynamiques devrait ainsi faire un bond de 41% cette année, puis un saut de 50% en 2004. Les investissements des entreprises pour renouveler l’an prochain leur parc de PC, expliquent ces prévisions. De plus, iSuppli estime que l’augmentation des capacités de production des fabricants de Drams l’an prochain (beaucoup plus importante que celle de cette année) devrait empêcher les prix de croître. |
Les fondeurs ont relevé leurs prix de 3% en un trimestre
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Après enquête auprès de 112 clients des fondeurs, -qu’ils soient de pures sociétés fabless ou des fabricants de semiconducteurs traditionnels qui font sous-traiter une partie de leur production (appelés IDMs)-, la FSA, Fabless Semiconductor Association, indique que les prix pratiqués par les fondeurs ont augmenté de 3% entre le 2e et le 3e trimestre.
En moyenne, l’étude montre que les fabless paient plus cher que les IDMs pour diffuser leurs tranches ; une différence qu’explique la taille plus importante des commandes des IDMs.
Côté technologies, l’étude la FSA montre que la majorité des clients fabless ont passé des commandes en 0,18 µm au cours du trimestre, alors que les demandes des IDMs concernaient pour la plupart des procédés 0,35 µm. L’étude montre enfin que 2% des circuits commandés ont été fabriqués sur tranches de 300 mm, contre 80% sur tranches de 200 mm et 19% sur tranches de 150 mm de diamètre.
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NS crée un labo en Chine
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National Semiconductor vient d’annoncer la création d’un laboratoire en Chine, en partenariat avec l’Université Zhejiang. Employant au départ une vingtaine de chercheurs, ce laboratoire mènera des travaux sur la conception de circuits analogiques et mixtes et notamment sur des circuits de gestion de puissance. Rappelons que depuis novembre dernier, NS construit une usine d’assemblage et de test en Chine, unité qui doit être opérationnelle début 2004. |
IR veut empêcher Renesas d'exister !
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L’information paraît à peine croyable : International Rectifier aurait déposé une plainte pour interdire (rétroactivement ?) la formation de Renesas, troisième fabricant mondial de semiconducteurs. Rappelons que Renesas rassemble les activités semiconducteurs hors mémoires des Japonais Hitachi et Mitsubishi. IR reproche en fait à Hitachi d’avoir enfreint certains de ses brevets et de ne pas avoir respecté le Code Commercial qui l’obligeait à l’informer pour consultation de sa décision de créer Renesas. |
Nicole Fontaine demande le gel de la fermeture de ST Rennes
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Nicole Fontaine, ministre déléguée à l’Industrie, souhaite une « suspension provisoire de 2 mois » de la décision de fermer l’usine de STMicroelectronics à Rennes. « Les syndicats m'ont dit, avec conviction, que toutes les solutions de stratégie industrielle n'avaient pas été examinées à fond. Qu'il y avait d'autres possibilités que la fermeture pure et simple du site de Rennes. J'ai donc regardé le dossier de très près », a déclaré la ministre déléguée. Actionnaire de ST, l’Etat français trouve ainsi son mot à dire, mais sans garantie qu’il sera entendu. |
Etiquettes électroniques : ST s'allie à Alien
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STMicroelectronics vient de signer un accord avec Alien Technology pour collaborer au développement et à la fabrication de circuits intégrés destinés à la réalisation d’étiquettes électroniques à très bas coût. ST apportera son savoir-faire RF et son expertise en matière de production, tandis qu’Alien fera jouer ses connaissances de la technologie RFID, tant au niveau composant que système. L’accord se double d’un contrat pluriannel de fourniture de circuits RFID de la part de ST. |
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