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Europe : 38 actus.
Le marché mondial des semiconducteurs a crû de 4% en août
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Les statistiques de ventes publiées hier par la SIA, l’association des fabricants américains des semiconducteurs, confirment la reprise du marché mondial des circuits intégrés. Mieux, l’Europe n’est plus tenue à l’écart de cette embellie, comme en témoignent les chiffres fournis par l’EECA et ESIA, les organisations professionnelles européennes des industries de l’ensemble des composants et des seuls semiconducteurs.
En août, les ventes mondiales de semiconducteurs ont en effet atteint 13,42 milliards de dollars. Ce montant marque un hausse de 4% par rapport à juillet et de 12,5% par rapport à août 2002. Sur les huit premiers mois de l’année, le marché mondial des SC a ainsi progressé de 12,4% par rapport à la même période de 2002. La SIA met en avant la santé retrouvée du marché du PC : les ventes de microprocesseurs et de Drams ont crû respectivement de 7,8% et de 11% par rapport à juillet. De leur côté, les ventes de circuits dédiés pour l’électronique grand public et les mémoires flash ont progressé séquentiellement de 5,3% et de 6,9%. Quant aux ventes de DSP, elles ont augmenté de 4,7%.
Le marché européen prend part à ces bonnes nouvelles : exprimées en euros, les ventes d’août (2244 M€) ont progressé de 5% par rapport à celles de juillet. Toutefois, les variations monétaires dessinent un portrait moins glorieux sur un an. Les ventes d’août sont en effet inférieures de 1,1% à celles d’août 2002 et sur les huit premiers mois de l’année, la consommation européenne reste en retrait de 5,7% par rapport à la même période de l’an dernier. Exprimées en dollars, les ventes de semiconducteurs en août ont crû séquentiellement de 1,6% au Japon, de 6,4% dans la zone Asie-Pacifique et de 2,5% en Amérique du Nord.
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L’Europe planifie l’abandon de la diffusion en analogique
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L’Europe se mêle de tout. Pour preuve, la Commission européenne vient d’adopter hier une communication sur le passage au numérique. Ce texte constitue un guide pour aider les États membres dans le passage à la radiodiffusion et la télévision numérique, puis finalement de l'abandon de la transmission analogique, tout en voulant respecter les préoccupations du consommateur. Beau programme !
« Nous n'envisageons pas de mesures contraignantes, comme une date unique pour l'abandon de la télévision analogique dans l'ensemble de l'UE ou forcer les consommateurs à acheter des téléviseurs numériques », a souligné Erkki Liikanen, commissaire européen chargé des entreprises et de la société de l’information. « Étant donné que les progrès en matière de télévision numérique varient considérablement entre les États membres, le taux de pénétration dans les foyers allant de 3 % à 40 %, une politique unique au niveau de l'UE serait inadéquate. Mais nous voulons veiller à ce que les politiques nationales de migration donnent aux consommateurs des incitations pour passer volontairement à la télévision numérique.»
Le plan d'action eEurope 2005 invite les États membres à publier, d'ici à la fin de 2003, leurs plans en matière de passage au numérique, y compris une éventuelle date pour l'abandon de la télévision analogique. « Les consommateurs disposeront ainsi d'informations suffisantes pour se familiariser avec toutes les possibilités des nouveaux services de télévision numérique et pour acquérir l'équipement nécessaire », souligne Erkki Liikanen.
Bruxelles ouvre également le débat sur les possibilités de réutilisation du spectre récupéré après l'abandon de la radiodiffusion analogique. « Sur ce point, les avis des acteurs de l'industrie divergent et il sera important d'établir une approche qui tienne compte à la fois du potentiel économique de la libération de spectre et d'autres objectifs d'intérêt public », conclut le commissaire.
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Alstom sauvé ! … mais avec des commandes en chute de 25%
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Les dirigeants d’Alstom ne doivent finalement pas être si mécontents des remontrances de la Commission européenne, même si l’intransigeance de Mario Monti, en charge de la concurrence, a failli faire capoter le plan de sauvetage du groupe. Le plan de refinancement d’Alstom a en effet été augmenté, passant de 2,8 à 3,2 milliards d’euros. Le renforcement des fonds propres du groupe va s’élever à 1,2 milliard d’euros, réparti entre 900 millions par émission d’obligations remboursables en actions et 300 M€ d’augmentation de capital souscrite par l’Etat, du moins si Bruxelles l’y autorise. S’y ajoutent 500 M€ d’obligations à long terme et 1500 M€ de prêts.
Pour autant, Alstom n’est pas tiré d’affaire. Tout d’abord parce que la publicité autour de ce feuilleton politico-financier a nui à la crédibilité du conglomérat face à ses clients. Les prises de commandes du groupe industriel ont en effet chuté de 25%, à 7 milliards d’euros, lors de son premier semestre fiscal (avril à fin septembre) par rapport à il y a un an. Partant, Alstom précise que sa marge opérationnelle devrait à peine dépasser 1% de son chiffre d’affaires pour une perte nette d’environ 500 millions d’euros.
Le p-dg du groupe a par ailleurs prévenu que la restructuration de l’entreprise risquait d’être douloureuse, avec son lot de suppressions d’emplois à la clé (déjà 5000 suppressions de postes en Europe avaient été programmées avant l’été). Quant à la vente de l’activité Transmission & Distribution à Areva, elle devrait être finalisée prochainement pour 950 millions d’euros. Ce désengagement portera à 2,5 milliards d’euros le total des cessions conclues depuis un an. D’autres actifs à céder devraient porter ce total à 2,7 milliards d’euros, indique Alstom dans le communiqué qu’il a publié hier soir.
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Infineon investit lourdement en Chine
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Ulrich Schumacher, p-dg d’Infineon a inauguré hier, à Shanghaï, les nouveaux locaux de la direction générale du groupe en Chine. Tout un symbole, tant les perspectives offertes par le marché chinois semblent mirifiques. Ce quartier général, qui abritera également un centre de développement de logiciels, devrait employer une centaine de personnes. Mais là n’est pas l’essentiel : en cinq ans, Infineon a pour objectif de doubler sa part de marché en Chine pour la porter à 10%. Or, selon iSuppli, le marché chinois des semiconducteurs devrait tripler en quatre ans pour atteindre plus de 80 milliards de dollars en 2007.
Pour parvenir à ses fins, Infineon devra y mettre les moyens. Le communiqué officiel du groupe ne mentionne aucune indication sur les investissements à venir. Mais selon les différents organes de presse présents à l’inauguration, le fabricant de semiconducteurs aurait été plus prolixe sur place. Associé à Smic pour la fabrication de mémoires, Infineon pourrait investir avec le fondeur chinois 1,2 milliard de dollars sur plusieurs années dans une « fab 300mm ». En mars dernier, le fabricant allemand annonçait en effet qu’il allait transférer sa technologie de production 0,11 µm et son expertise en production sur tranches de 300 mm à son sous-traitant chinois. En retour, Infineon disposerait d’une capacité de production mensuelle dédiée de 15 000 tranches de 300 mm chez Smic, à laquelle il faut ajouter 20 000 tranches de 200 mm de diamètre.
Cet été, Infineon avait également dévoilé d’ambitieux projets dans l’assemblage en Chine. Le 28 juillet, il annonçait en effet la création d’une société commune d’assemblage et de test à 80 km de Shanghai dont il détiendra 72,5% du capital (le solde sera aux mains des autorités chinoises). Au cours des dix prochaines années, 1 milliard de dollars devrait être investi dans cette usine capable de traiter 1 milliard de boîtiers par an. L’usine entrera en production de volume début 2005 et pourrait employer à terme 1000 personnes. Cet investissement entre dans le cadre du plan d’Infineon de capturer 40% du marché chinois des mémoires.
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Plus que cinq jours pour sauver Alstom
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La commission européenne a rejeté hier le plan de sauvetage d’Alstom et a lancé un ultimatum aux pouvoirs publics français pour proposer une solution alternative d’ici au 22 septembre. Dans un communiqué peu chaleureux, la Commission souligne une « dernière chance pour la France avant de faire face à une injonction de suspension ». De son côté, le ministère des finances a répliqué par une déclaration moins belliqueuse, indiquant « qu’il poursuivra ses négociations avec le souci de trouver une solution qui permette de sauver une grande entreprise européenne et ses emplois ».
Que reproche Bruxelles au plan de sauvetage d’Alstom ? Pour qui n’est pas familier du dialecte bruxellois, difficile d’y voir clair. En fait, la Commission interdit à la France de « mettre à exécution des mesures qui impliqueront automatiquement et de manière irréversible une participation de l’Etat aux fonds propres du groupe Alstom sans approbation préalable de la Commission selon les règes en matière d’aides d’Etat ». Autrement dit, Bruxelles a voulu sanctionner le passage en force du gouvernement français. Rappelons que plan de sauvetage d’Alstom, dévoilé début août pour éviter le dépôt de bilan d’un groupe industriel qui emploie 26 000 salariés en France, prévoyait une prise de participation de l’Etat à hauteur de 31,5%, grâce à un injection de 300 M€, pour un plan de refinancement total de 3,5 milliards, plus ou moins cautionné par les pouvoirs publics.
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Hitachi enrôle un Turc pour assembler ses téléviseurs plasma
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Ce week-end, le Nihon Keizai Shimbun a révélé un projet de réaménagement de la stratégie d’Hitachi concernant la production à l’étranger de ses téléviseurs à écran plasma. Actuellement, Hitachi réalise lui-même l’assemblage de ces téléviseurs à partir d’écrans fournis par Fujitsu Hitachi Plasma Display. Mais le Japonais aurait décidé de confier cette tâche à des partenaires étrangers. Ainsi, pour le marché européen, Hitachi va externaliser sa production de téléviseurs plasma à un fabricant turc de produits bruns, dont le nom n’a pas été révélé. Le Japonais ambitionne de vendre 50 000 récepteurs de ce type cette année sur le Vieux Continent.
En Chine, Hitachi va également s’appuyer sur un partenaire local, avec l’objectif d’écouler 5000 téléviseurs plasma. Pour le marché américain (30 000 unités escomptées), Hitachi fera appel à une filiale au Mexique. Au total, y compris au Japon, Hitachi compte vendre 200 000 téléviseurs à écran plasma d’ici à la fin de son exercice fiscal annuel.
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Philips investit 20 M€ dans une usine de micro-écrans
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Philips n’a pas renoncé à toute ambition personnelle dans le domaine des écrans plats (son destin est lié sur ce secteur à LG.Philips LCD dont il est le co-fondateur avec le conglomérat coréen). Le Néerlandais vient en effet d’annoncer l’ouverture d’une unité de production de micro-écrans de type LCOS (Liquid Crystal on Silicon), à Böblingen, en Allemagne. L’investissement s’élève à 20 millions d’euros. Ce type d’écran est destiné à équiper les systèmes à rétroprojection pour la réception de programmes de qualité TVHD. Ces micros-écrans permettent en effet d’afficher une résolution d’image de 1280 x 768, soit environ 1 million de pixels.
Selon une étude réalisée par Insight Media, le marché mondial des téléviseurs à rétroprojection devrait croître de 8% par an pour atteindre 5,5 millions de systèmes en 2007 ; celui des récepteurs à projection directe devrait, quant à lui, progresser de 53% par an, pour représenter 1,5 million d’unités en 2007. Par comparaison, cette année-là, 16 millions de téléviseurs LCD devraient être vendus dans le monde et 4,5 millions de téléviseurs à écran plasma.
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L’Europe accorde 1 milliard d’euros à la R&D en électronique
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Un milliard d'euros en faveur des technologies de l'information et des communications en Europe : c’est selon la Commission européenne un record pour le Vieux Continent. À la suite du premier appel à propositions du programme IST en application du sixième programme cadre (6e PCRD), la direction générale de la Commission sur la société de l'information va en effet lancer 236 nouveaux projets IST, pour un financement communautaire total de 1 milliard d'euros.
« Ces projets s'appuieront sur les technologies actuelles de l'Internet et des communications mobiles, en transformant la fourniture et la qualité des services et en les diversifiant. Au cœur de ces services se trouve toujours de l'information, de nature et de format multiple: données provenant de capteurs et de récepteurs miniaturisés intégrés dans un environnement particulier, contenus éducatifs ou de loisir, connaissances accumulées par des organismes, lesquelles sont en perpétuel et imprévisible évolution », précise Bruxelles dans un communiqué. Les projets IST qui vont être lancés regroupent 3 à 5 fois de compétences et de ressources que les projets des précédents programmes cadres, souligne la Commission. Tout y passe : des nouveaux projets viseront en particulier à équiper les citoyens de capteurs textiles et de "vêtements biomédicaux" destinés à la surveillance à distance de leur état de santé et à la lutte contre les maladies cardiovasculaires. D'autres projets porteront sur les systèmes d'assistance embarqués dans les voitures pour détecter la nature et l'importance de dangers imminents.
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Composants hyper et photonique : Bookham rachète New Focus
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Le fabricant britannique de composants optiques Bookham vient de racheter le Californien New Focus, spécialisé dans la photonique et les composants micro-ondes. Par cette acquisition, Bookham entreprend sa première diversification en dehors des composants optiques pour réseaux télécoms. Un marché aujourd’hui moribond. New Focus s’adresse en effet avant tout aux marchés des fabricants de machines de production de semiconducteurs (KLA/Tencor et ASML sont des clients importants), de la défense, de l’industriel, du médical ou encore de la mesure. Ses produits vont des amplificateurs RF aux lasers accordables, en passant par les micro-moteurs et les sous-systèmes optiques.
Le Californien, qui emploie 200 personnes, a réalisé un CA de 12,4 M$ pour une perte nette de 12,3 M$ lors du premier semestre. Mais sa valorisation boursière est élevée (265 M$ au 19 septembre). Aussi, Bookham va-t-il débourser 190,5 millions de dollars (par émission d’actions, il est vrai) pour acquérir une entreprise qui, auparavant aura distribué 140 M$ à ses actionnaires. Ce rachat permet au Britannique d’acquérir une usine en Chine et de faire passer la part de son activité hors télécoms de 6% à 20%. Reste que Nortel et Marconi resteront les deux principaux clients du nouvel ensemble, comptant respectivement pour 51% et 11% du CA total de Bookham.
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Modification de la directive sur les déchets
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Le 8 septembre, le Parlement européen a donné son appui à la proposition de Commission modifiant les règles relatives à la responsabilité du producteur du déchet dans la directive sur les déchets d'équipement électrique et électronique. L’article 9 de la directive stipule en effet que le financement de la collecte, traitement et valorisation de tels déchets est assuré par son producteur. Toutefois, il est apparu que du fait de l’importance de cette responsabilité, la société productrice pouvait parfois être conduite à l’insolvabilité. En avril 2003, la Commission a proposé que la responsabilité soit basculée du producteur de déchets au fabricant du nouveau produit allant le remplacer. Cependant, lorsque l’ancien produit n’est pas remplacé, la charge du financement restera à l’entreprise produisant le déchet… |
L’industrie automobile allemande veut un standard ouvert pour l’électronique
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BMW, DaimlerChrysler, Volkswagen, Bosch, Continental, Siemens VDO : n’en jetez plus ! Tout le gratin de l’industrie automobile allemande, qu’ils soient constructeurs ou équipementiers, a répondu présent en signant fin septembre un accord pour créer AUTOSAR, AUTomotive Open System Architecture, une alliance industrielle destinée à développer et à promouvoir une architecture ouverte pour l’électronique automobile. AUTOSAR englobe tous les aspects de l’électronique automobile : contrôle moteur, châssis, sécurité, systèmes multimédia, services télématiques et interfaces homme-machine. En standardisant le plus possible l’électronique dans les véhicules, en réutilisant des modules logiciels standards, les membres de l’alliance visent à réduire la facture de l’électronique dans les voitures, afin d’en démocratiser l’usage. |
Mobiles : les « sans-grade » se rapprochent
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Neuf opérateurs européens de téléphonie mobile viennent de former une alliance pour lutter contre le rouleau-compresseur Vodafone. A eux tous, ces seconds-couteaux de la téléphonie mobile ne font pas encore le poids face au numéro un mondial, mais cette alliance leur permet de parler au nom de 40 millions d’abonnés. Avec 18,7 millions de clients, le Britannique mmO2 (l’ancienne activité mobile de BT) est l’initiateur du projet et le plus gros de ces « petits » opérateurs. Outre des services communs dans le MMS notamment, cette alliance concerne notre profession puisqu’elle permet à ces opérateurs de mutualiser leurs achats et de coopérer dans le domaine de la R&D. |
Distribution : Abacus prend le contrôle d'ECC Elettronica
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Le distributeur britannique Abacus va prendre le contrôle de son collègue italien ECC Elettronica, nous apprend la presse électronique d’Outre-Manche. En fait, Abacus va prendre 50,82% du capital d’ECC Distribution, le holding britannique du distributeur italien. Le montant de la transaction s’élève à 890 000 livres (1,3 million d’euros). Ayant déjà acquis 9% d’ECC en août dernier, Abacus détiendra ainsi près de 60% du capital de son confrère, avec une option d’en racheter le solde à partir de janvier 2006. |
Dix projets pour relancer la croissance en Europe
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Jacques Chirac et Gerhard Schröder ont annoncé hier, dans le cadre d’un sommet franco-allemand, une série de dix projets d’investissements « pour aller chercher la croissance », selon la formulation du Président de la République. Bon nombre de ces initiatives concernent directement ou d’assez près l’industrie électronique.
Demi-surprise, les pouvoirs publics des deux pays semblent s’accrocher à la mise en place de la télévision numérique terrestre, puisque la TNT figure dans les priorités des gouvernants au moment où la TV par ADSL va prendre son envol commercial.
Plus convenus sont les autres engagements des deux pays en faveur du programme Galileo de positionnement par satellites, du développement de l’Internet de 3e génération, ou encore de la généralisation des réseaux à haut débit. Les grands programmes de R&D y sont encouragés (Medea dans les semiconducteurs notamment), ainsi que le développement de l’énergie éolienne.
Les deux chefs d’Etat n’ont pas souhaité « chiffrer » ces projets. Selon La Tribune, ils pourraient être financés, non pas par de l’argent public, mais par des prêts à taux préférentiels octroyés par la BEI (Banque européenne d’investissements) à des investisseurs privés. |
Infineon pourrait investir 230 millions d’euros au Portugal
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Le premier ministre portugais a déclaré à la presse locale qu’Infineon avait l’intention d’investir 230 millions d’euros pour doubler sa capacité de production d’assemblage et de test de mémoires Drams dans le pays. Ce projet pourrait créer plus de 580 emplois sur le site de Vila do Conde, près de Porto, qui a ouvert en 1998 et emploie actuellement environ 600 personnes. |
L’Italien TIM lance un service Edge sans attendre l’UMTS
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Bouygues Télécom a un ami : l’opérateur italien TIM (Telecom Italia Mobile) partage ses vues concernant la technologie Edge. Cette évolution de la technologie GSM/GPRS actuelle permet d’augmenter les débits sans nécessiter de changer les réseaux. Une approche pragmatique qui permet d’avoir le goût des services 3G sans en payer le prix. TIM va ainsi lancer l’an prochain ce Canada Dry de l’UTMS, avec un service original de télévision mobile, avant de passer à la 3G plutôt fin 2004. Pendant ce temps, au Japon, NTTDoCOMo, le précurseur de la 3G de masse, vient de franchir le cap du million d’abonnés. La zone de couverture de son réseau s’étend à 96% de la population de l’Archipel. |
La 3G donne des maux de tête ...
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Les stations de base 3G donnent-elles la nausée et des maux de tête ? C’est en tout cas la conclusion iconoclaste d’un rapport commandé par les pouvoirs publics néerlandais. L’affaire risque de faire grand bruit. L’UMTS n’avait déjà pourtant pas besoin d’une telle contre-publicité pour se morfondre. L’étude, menée par l’institut de recherche TNO, innocente les stations de base GSM classiques. Migraine en perspective pour les opérateurs de réseaux mobiles et leurs fournisseurs. |
Infineon s'allie à Huawei dans les portables WCDMA
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Le Chinois Huawei est décidément très courtisé : après Nokia, 3Com, et Siemens, c’est au tour d’Infineon de collaborer avec l’équipementier télécoms chinois. Le fabricant de semiconducteurs allemand va en effet développer avec son partenaire une plate-forme de téléphone mobile WCDMA (design de référence, piles de protocoles), permettant aux fournisseurs de terminaux d’entrer plus facilement sur le marché de la 3G (Huawei testera l’interopérabilité des terminaux ainsi développés avec d’autres modèles et le réseau). Infineon, qui a déjà investi 200 M€ dans le développement de la technologie WCDMA, estime que les dépenses des deux entreprises dans ce projet ne dépasseront pas 20 M€. Soit cinq fois que les sommes consenties par son ancienne maison-mère Siemens dans son projet de développement du TD-SCDMA avec Huawei. |
La télé sur les mobiles bientôt en Europe
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Selon EE Times, le standard européen DVB-H de diffusion de programmes vidéo sur les téléphones portables, devrait être prêt pour la fin de l’année. Connu précédemment sous le nom de DVB-X, ce standard de diffusion s’appuie sur les travaux de la norme DVB-T pour la télévision numérique terrestre qui permet déjà une certaine mobilité, mais est trop gourmande en énergie pour les accumulateurs des mobiles. Nokia est l’un des principaux promoteurs du projet. Au moment où la TV sur ADSL sort des limbes, l’intérêt pour le numérique terrestre fixe semble décliner, mais une version entièrement mobile pourrait s’avérer prometteuse. |
Stabilité du marché européen des connecteurs
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Le marché de la connectique en Europe de l’Ouest, qui avait atteint 4,9 milliards d’euros en 2002 (soit 19% de moins qu’en 2000), devrait rester stable cette année, selon une étude de marché publiée cet été par Reed Electronics Research. En raison de la faiblesse des marchés des télécoms et de l’électronisation croissante des véhicules, l’automobile a représenté 32,8% de la consommation européenne de connecteurs en 2002, contre 27,6% en 2000. Partant, le marché allemand représente 35% du marché européen de la connectique, devant la France (15%) et le Royaume-Uni (13,7%). |
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