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   VIPress.Hebdo du 1er octobre 2003
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MERCREDIJEUDIVENDREDILUNDIMARDI
France : 64 actus.
R&D en semiconducteurs : Philips supprime 239 postes en France

Semiconducteurs>France>Restructurations>Recherche et développement
15-09-2003 11:25:48 :
Vendredi, Scott Mc Gregor, président de l’activité semiconducteurs de Philips, promettait un retour aux bénéfices de la division pour le 4e trimestre, après une perte d’exploitation de 139 millions de dollars au 2e trimestre. La fermeture de deux usines aux Etats-Unis, nécessitant un plan de restructuration de 150 millions d’euros (soit 30 millions de plus que lors de l’annonce du projet), doit en effet mécaniquement faire remonter l’utilisation des capacités de production du Néerlandais. Un retour aux bénéfices qui passe également par un resserrement de son budget de R&D, qui devrait passer de 20% à 17% du CA.


La France n’est pas épargnée par ce deuxième volet de mesures. L’AFP révélait en effet, en fin de semaine, un projet de suppression de 239 postes présenté lors d’un comité central d’entreprise qui s’est tenu jeudi dernier.

Les activités de R&D en semiconducteurs de Philips s’exercent actuellement sur plusieurs sites : Caen (1250 personnes), Sophia-Antipolis (300 employés), Le Mans (150 salariés), Crolles (150 personnes), Suresnes (80 employés) et Rennes (69 employés). Selon l’AFP, Philips va fermer son unité à Rennes, qui développe des circuits pour la TV numérique, et supprimer 122 postes à Caen où l’activité de Rennes sera rapatriée. 15 emplois vont également disparaître à Sophia-Antipolis et 33 à Suresnes.

Un porte-parole du groupe a confirmé l’existence d’un projet de réorganisation à l’agence de presse, projet qui devrait être soumis au Comité central d’entreprise le 25 septembre prochain.

Au niveau mondial, l’activité semiconducteurs de Philips au 3e trimestre devrait croître séquentiellement en dollars de quelques points au dessus de 3% (la prévision initiale du groupe). Une hausse des ventes entre le 3e et le 4e trimestre est également attendue.

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Réseaux 3G : Orange choisit Alcatel, Nokia et Nortel

Investissements >France>Télécoms
17-09-2003 11:07:29 :
France Télécom et sa filiale de téléphonie mobile Orange ont annoncé hier des accords préliminaires avec Alcatel, Nokia et Nortel Networks pour la fourniture des futurs équipements d’infrastructure 3G de l’opérateur. Trois fournisseurs se partageront ainsi les investissements UMTS de l’opérateur : pas de quartier (d’Orange) pour Ericsson, pourtant premier fournisseur mondial de matériels d’infrastructures de réseaux mobiles.

L’enjeu est d’importance : au 30 juin 2003, Orange était le premier opérateur à la fois en France, avec 19,4 millions de clients actifs et au Royaume-Uni avec 13,3 millions de clients actifs. Orange compte 45,6 millions de clients contrôlés dans le monde.

Ces accords cadres, qui ne contiennent aucun engagement ferme à ce stade, restent toutefois à finaliser. Les termes définitifs, montants et conditions seront négociés dans les mois qui viennent. Les analystes évaluent entre 4 et 5 milliards le coût d’un réseau 3G. Alcatel a précisé dans la journée qu’il serait le premier fournisseur d’Orange en France et le deuxième en Grande-Bretagne, au travers de sa société commune avec Fujitsu dans les matériels 3G, rapporte Reuters.

Les premiers tests d’Orange pour les services 3G sont prévus pour la fin 2003 au Royaume-Uni, pour un lancement commercial attendu vers mi-2004. Orange UK souhaite couvrir 40% de la population avec ses services 3G avec un lancement dans dix des principales villes du Royaume-Uni, les principales lignes ferroviaires et les aéroports. En France, Orange travaille depuis un an et demi à la construction de sa plate-forme 3G, et développe les "Villes Orange", Toulouse et Lille. D'ici la fin 2004, Orange fournira des services de 3ème génération dans dix grandes villes françaises.

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TV interactive : Thomson cède MediaHighway à NDS

Grand public>Logiciels>France>Fusions Acquisitions
15-09-2003 11:26:40 :
Fin septembre 2002, Vivendi Universal, à la recherche d’argent frais, cédait Canal+ Technologies pour 190 millions d’euros au groupe Thomson. Moins d’un an plus tard, le groupe d’électronique grand public aura totalement revendu son acquisition, empochant au passage une confortable plus-value.
Ce week-end, le groupe français a en effet dévoilé un accord avec NDS, filiale du groupe de médias de Rupert Murdoch, pour lui céder, pour 60 M$, MediaHighway, le moteur d’interactivité qui équipe notamment les décodeurs de Canal +. Début août, c’était au Suisse Kudeklski que Thomson cédait, pour 240 millions de dollars, Mediaguard, l’activité d’accès conditionnel de Canal + Technologies qui emploie 200 personnes. Troisième fournisseur mondial de systèmes d’accès conditionnel, Mediaguard équipe 10 millions de décodeurs pour un chiffre d’affaires qui devrait dépasser 60 millions d’euros cette année.

MediaHighway, l’activité logicielle de Canal + Technologies spécialisée dans les solutions pour la télévision interactive (300 personnes), est encore déficitaire. Ce qui explique un prix de cession beaucoup moins important que celui de Mediaguard. Avec NDS, le moteur d’interactivité accède à un parc potentiel de 13 millions de décodeurs. Thomson souligne d’ailleurs un accord plus large avec NDS : les deux parties tenteront d’exploiter au mieux les synergies entre les décodeurs, les modems et les équipements de diffusion du groupe français et les logiciels de l’Américain.

Par ailleurs, un accord de fourniture d’équipements (réseaux de diffusion, appareils d’enregistrements, services de post-production, etc) signé avec News Corp, la maison-mère de NDS, devrait garantir au groupe français plusieurs centaines de millions d’euros de commandes par an.

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FCI se redresse et divise ses pertes par quatre

Composants passifs>France>Résultats financiers
01-10-2003 10:33:26 :
Hier, Areva a publié ses résultats semestriels. Ils marquent un net progrès pour la filiale connectique du groupe nucléaire. FCI a certes enregistré un chiffre d’affaires semestriel de 689 millions d’euros, en baisse de 15,3% par rapport aux six premiers mois de 2002, mais à périmètre et taux de change constant, les ventes se sont stabilisées (-1%).
La perte d’exploitation de la branche connectique d’Areva a été fortement réduite passant de – 95 M€ à –62 M€. Ce déficit s’explique en grande partie par les coûts des mesures de restructuration qui ont continué d’alourdir les comptes au 1er semestre. Avant coût de restructuration, la perte d’exploitation n’a été en effet que de -18 M€ contre –77M€ au 1er semestre 2003. Si l’on exclut l’activité connectique pour le militaire, l’aéronautique et l’industriel, revendue fin avril à des investisseurs sous le nom de Souriau, et hors coûts de restructuration, FCI affiche même un résultat d’exploitation positif de 0,8 M€ au 2e trimestre, contre une perte de 16,7 millions d’euros pour les trois premiers mois de 2003.
Poursuivant son programme de réduction des coûts, FCI devrait afficher un résultat d’exploitation positif au second semestre, hors coûts de restructuration.

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Epcos va fermer son usine de ferrites de Lormont

Composants passifs>France>Restructurations
30-09-2003 10:37:24 :
Le fabricant de composants passifs Epcos va fermer son usine de Lormont, près de Bordeaux, qui emploie 115 personnes dans la production de ferrites, annoncent ce matin Les Echos et Le Figaro. La production du site sera transférée en République Tchèque ou une partie des activités de Lormont avait déjà été transférée. L’arrêt de l’usine bordelaise par l’ancienne filiale passifs de Siemens et Matsushita (chacun d’eux possède encore 25% du capital d’Epcos) n’est pas vraiment une surprise. Au terme du dernier exercice fiscal (clos en septembre 2002), l’activité ferrites d’Epcos avait chuté de 52%, à 75 millions d’euros sur un chiffre d’affaires total de 1,3 milliard d’euros. Le fabricant allemand, qui avait déjà transféré sa production de ferrites de Munich vers la république tchèque, parachève aujourd’hui le dispositif. Gerhard Pegam, p-dg d’Epcos annonçait en effet il y a un an que la « relocalisation des activités de production d’Epcos » devait être achevée à 100% fin septembre. On en prend la voie. Le site de Lormont, qui a employé jusqu’à 300 personnes, va arrêter la production de ferrites dès le premier semestre 2004, condamnant 90 emplois. Puis les 25 derniers salariés travailleront dans l’unité de poudre du site jusqu’à sa fermeture à la mi-2005.

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L’Etat modifie les règles du soutien à l’innovation

France>Recherche et développement>Politique
29-09-2003 11:08:15 :
Le Projet de Loi de Finances pour 2004 marque plusieurs inflexions par rapport au passé dans la politique des pouvoirs publics en matière de soutien à l’innovation. Concernant le soutien à la recherche industrielle tout d’abord (près de 500 M€ en ajoutant les fonds gérés par l’Anvar), le choix entre subvention et avance remboursable ne dépendra plus de la ligne budgétaire sur laquelle les crédits figurent mais de la nature du projet à financer suivant qu’il se situe très en amont (subvention) ou proche du marché (avance remboursable).
La seconde mesure concerne la décentralisation du programme Atout d’aide aux PME. Ce programme d’aide à l’électronisation des produits, dotés de 9 M€ d’autorisations de programme et de 10,5 M€ de crédits de paiement en 2004, verra sa gestion exercée par les conseils régionaux.
Une troisième mesure concerne la réforme du Crédit Impôt Recherche, réclamée notamment par notre profession. Jusqu’à la fin de l’année 2003, ce crédit d’impôt représentait 50% de l’accroissement des dépenses de R&D entre une année donnée et une période de référence. Autant dire qu’il ne servait à rien dans les périodes de crise où les entreprises ont plutôt tendance à couper dans leurs dépenses de R&D. A partir de l’an prochain, ce crédit d’impôt sera égal à 45% de l’accroissement des dépenses et à 5% des dépenses de l’année écoulée. De plus, le plafond par entreprise a été relevé de 30%, à 8M€. Ces mesures n’ont l’air de rien, mais, selon le dossier du ministère de l’industrie, elles font grimper la note de 500 à 850 M€.
Si l’on ajoute les mesures décidées en faveur de la création d’entreprises nouvelles (exonération de charges sociales sur les personnels de R&D pendant 8 ans, etc), le gouvernement assure que près de 1,5 milliard d’euros sera ainsi consacré à l’innovation l’an prochain. L’industrie électronique en verra-t-elle la couleur ? Selon notre confrère Electronique International Hebdo, les aides à la R&D industrielle en électronique (environ 200 M€) devraient être amputées de 30% cette année, affectant notamment le RNRT et le financement français du programme Eureka. A surveiller.

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La SNCF commande un réseau GSM pour les trains à Nortel

Télécoms>France>Contrats
24-09-2003 12:41:15 :
200 millions de dollars sur 15 ans : le contrat que vient de remporter l’équipementier télécoms Nortel Networks auprès du Réseau Ferré de France (RFF) associé à la SNCF est loin d’être anodin. L’équipementier canadien va en fait fournir à son client un réseau GSM privé adapté aux communications sans fil à bord des trains sur 15 000 km de voies ferrés. Le système remplacera le réseau analogique en place actuellement. Baptisé GSM-R, le réseau repose sur la technologie GSM/GPRS et permettra de s’ouvrir vers des applications de type WLAN (réseaux locaux sans fil). Capable d’établir des communications avec une bonne qualité de service à 300 km/h, le réseau sera utilisé par la SNCF pour des fonctions de service (appels d’urgences, fonctions télématiques, etc.). Les premières voies équipées devraient l’être fin 2005. Nortel revendique 43 000 km de rails équipés de sa technologie GSM-R dans divers pays dont l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou l’Italie.

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Alstom sauvé ! … mais avec des commandes en chute de 25%

Industriel>France>Europe>Restructurations>Résultats financiers>Politique
23-09-2003 10:55:04 :
Les dirigeants d’Alstom ne doivent finalement pas être si mécontents des remontrances de la Commission européenne, même si l’intransigeance de Mario Monti, en charge de la concurrence, a failli faire capoter le plan de sauvetage du groupe. Le plan de refinancement d’Alstom a en effet été augmenté, passant de 2,8 à 3,2 milliards d’euros. Le renforcement des fonds propres du groupe va s’élever à 1,2 milliard d’euros, réparti entre 900 millions par émission d’obligations remboursables en actions et 300 M€ d’augmentation de capital souscrite par l’Etat, du moins si Bruxelles l’y autorise. S’y ajoutent 500 M€ d’obligations à long terme et 1500 M€ de prêts.

Pour autant, Alstom n’est pas tiré d’affaire. Tout d’abord parce que la publicité autour de ce feuilleton politico-financier a nui à la crédibilité du conglomérat face à ses clients. Les prises de commandes du groupe industriel ont en effet chuté de 25%, à 7 milliards d’euros, lors de son premier semestre fiscal (avril à fin septembre) par rapport à il y a un an. Partant, Alstom précise que sa marge opérationnelle devrait à peine dépasser 1% de son chiffre d’affaires pour une perte nette d’environ 500 millions d’euros.

Le p-dg du groupe a par ailleurs prévenu que la restructuration de l’entreprise risquait d’être douloureuse, avec son lot de suppressions d’emplois à la clé (déjà 5000 suppressions de postes en Europe avaient été programmées avant l’été). Quant à la vente de l’activité Transmission & Distribution à Areva, elle devrait être finalisée prochainement pour 950 millions d’euros. Ce désengagement portera à 2,5 milliards d’euros le total des cessions conclues depuis un an. D’autres actifs à céder devraient porter ce total à 2,7 milliards d’euros, indique Alstom dans le communiqué qu’il a publié hier soir.

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Recul du marché français du téléphone fixe

France>Télécoms
16-09-2003 14:32:00 :
« Même si le parc français de téléphones fixes dépasse à nouveau à la fin du premier trimestre 2003 les 34 millions de lignes, la décroissance continue du secteur de la téléphonie fixe est manifeste tant au niveau du chiffre d’affaires (-4% sur un an) qu’en volume de trafic (-4,6% sur un an) », souligne une étude publiée hier par l’ART, l’Autorité de régulation des télécoms en France. Cette radiographie du paysage français des télécoms montre sans surprise, un marché total en croissance de 4,7% sur an, grâce aux services Internet (+28,9%) et à la téléphonie mobile (+13,4%).

Dans le fixe, les Français ont néanmoins découvert les vertus de la concurrence entre opérateurs. le nombre de connexions indirectes par sélection du transporteur est en effet en expansion avec près de 10 millions de lignes concernées. Le parc d’abonnés actifs à la sélection appel par appel croît de près de 9 % sur un an, tandis que le parc d’abonnés à la présélection enregistre une croissance de près de 43% sur l’année. On compte près 500 000 nouveaux abonnés à la présélection pour le seul premier trimestre 2003.

Depuis la fin de l’année 2002, le dégroupage de la boucle locale se développe, notamment le dégroupage partiel utilisé pour la constitution d’offres ADSL. Le parc de lignes dégroupées (partiellement ou totalement) s’élevait ainsi à 18 000 lignes à la fin du premier trimestre.

Porté par les nouvelles offres lancées par plusieurs opérateurs en fin d’année 2002 et au cours du premier trimestre 2003, le marché du haut débit est incontestablement le moteur de la croissance du secteur Internet. Le parc d’abonnés au haut débit atteint les deux millions d’abonnés dont 1,8 million d’abonnés ADSL ; quant au chiffre d’affaires du haut débit, il représente désormais 44% des recettes Internet contre 22% il y a un an.

Le secteur des mobiles représente toujours le principal vecteur de la croissance du marché des télécommunications. Avec un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros au premier trimestre 2003, il constitue plus du tiers du marché total des télécommunications. Le parc total de mobiles continue pour sa part de croître et atteint presque 39 millions à la fin du trimestre soit un taux de pénétration de 64,5% de la population.

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Plus que cinq jours pour sauver Alstom

Industriel>France>Europe>Politique
18-09-2003 11:33:41 :
La commission européenne a rejeté hier le plan de sauvetage d’Alstom et a lancé un ultimatum aux pouvoirs publics français pour proposer une solution alternative d’ici au 22 septembre. Dans un communiqué peu chaleureux, la Commission souligne une « dernière chance pour la France avant de faire face à une injonction de suspension ». De son côté, le ministère des finances a répliqué par une déclaration moins belliqueuse, indiquant « qu’il poursuivra ses négociations avec le souci de trouver une solution qui permette de sauver une grande entreprise européenne et ses emplois ».

Que reproche Bruxelles au plan de sauvetage d’Alstom ? Pour qui n’est pas familier du dialecte bruxellois, difficile d’y voir clair. En fait, la Commission interdit à la France de « mettre à exécution des mesures qui impliqueront automatiquement et de manière irréversible une participation de l’Etat aux fonds propres du groupe Alstom sans approbation préalable de la Commission selon les règes en matière d’aides d’Etat ». Autrement dit, Bruxelles a voulu sanctionner le passage en force du gouvernement français. Rappelons que plan de sauvetage d’Alstom, dévoilé début août pour éviter le dépôt de bilan d’un groupe industriel qui emploie 26 000 salariés en France, prévoyait une prise de participation de l’Etat à hauteur de 31,5%, grâce à un injection de 300 M€, pour un plan de refinancement total de 3,5 milliards, plus ou moins cautionné par les pouvoirs publics.

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Commandes semestrielles en hausse chez Thales

Résultats financiers>France>Défense>Aéronautique
16-09-2003 14:32:59 :
Thales a publié hier des résultats semestriels fortement impactés par la prise en compte financière de la charge de ses engagements sur les retraites, notamment pour l’ancien personnel de Racal de Grande-Bretagne (comme quoi, la retraite par capitalisation n’a pas que des avantages). Ainsi, le résultat net du groupe d’électronique professionnel est-il tombé à 37 millions d’euros, en baisse de 58% par rapport aux six premiers mois de 2002. Son chiffre d’affaires consolidé recule, quant à lui, de 8,5%, à 4557 millions d’euros. Mais à taux de change et périmètre comparable, la baisse n’est que de 3,5%.

Plus instructif pour l’avenir est l’analyse des prises de commandes. Globalement, elles progressent de 1%, à 4452 M€, permettant à Thales d’afficher un book-to-bill proche de l’unité. Mieux, à périmètre et taux de change comparables, elles progressent de 8%.

L’embellie vaut surtout pour le pôle Défense (+24%, à 2600 M€). Les prises de commandes du pôle Aéronautique reculent en effet de 22%, à 664 M€, tandis que celles du pôle civil IT&S sont stables à périmètre identique (+1%, à 1109 M€).
Pour l’ensemble de l’année, Thales prévoit une amélioration limitée de son CA et de son résultat d’exploitation. La bonne tenue de ses activités Défense est en effet contrecarrée par l’environnement économique défavorable d’une partie de ses activités civiles.

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Téléphonie et télévision sur ADSL débarquent en France

Télécoms>Grand public>France>Investissements>Stratégie
01-10-2003 10:34:09 :
L’ADSL tisse sa toile, répondant à tous les usages de l’homo connecticus. Après l’accès Internet à haut débit, qui a déjà séduit plusieurs millions de surfeurs dans l’Hexagone, l’ADSL se propose peu à peu de devenir le mode de diffusion idéal pour la télévision et le téléphone. En témoignent les offres des opérateurs qui fleurissent dans ces domaines depuis la rentrée. Ainsi, emboîtant le pas au fournisseur d’accès à Internet Free, LDCom a-t-il annoncé hier une offre de téléphonie sur ADSL particulièrement attractive. Baptisée « Tout 9 », elle propose pour 27 euros par mois, l’accès Internet haut débit à 1024 Mbit/s et la téléphonie sur IP facturée à 1 centime d’euro par minute pour joindre n’importe quel poste fixe en France. Quant à la télévision sur ADSL, l’opérateur alternatif, qui avait mené l’expérimentation de TF1 avant que ce dernier ne se tourne ensuite vers France Télécom, prévoit un lancement début 2004. Avec quel fournisseur de programmes ? Motus. Cegetel, de son côté, étudierait la question.
Les choses évoluent dans le paysage français des télécoms et le dégroupage progresse. LDCom devrait en effet disposer de 100 000 lignes dégroupées fin 2003 et vise 500 000 lignes pour fin 2004. L’opérateur va ainsi investir 100 M€ supplémentaires dans le dégroupage, portant ainsi ses dépenses dans le domaine à 250 millions d’euros.

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Apem va fermer l’usine de claviers de Qwertec à Evreux

Composants passifs>France>Restructurations
24-09-2003 12:42:07 :
La perte de son principal client en claviers pour téléphones portables, -en l’occurrence Alcatel qui assurait la moitié de son chiffre d’affaires-, va conduire Qwertec, filiale du groupe Apem à fermer son usine d’Evreux à la fin de l’année, révèle le quotidien Les Echos. Implanté exactement à Angerville-la-Campagne, le site emploie 70 personnes.
Qwertec, fondée en 1991, est victime des délocalisations massives des grands fabricants de téléphonie mobile qui ont peu à peu quitté l’Hexagone. Qwertec est depuis 1999 une filiale du groupe français Apem qui figure parmi les premiers fabricants mondiaux d’interrupteurs et de claviers professionnels. Le chiffre d’affaires d’Apem a atteint 62,9 millions d’euros en 2002 en baisse de 13,5% par rapport à 2001. A périmètre comparable cette diminution a été de 15,7%.

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Une mission d’étude sur le haut débit par courants porteurs

France>Télécoms
16-09-2003 14:33:55 :
Lors du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT), qui s’est tenu début septembre, le Premier ministre a confié au ministère chargé de l'Industrie le soin de lancer une étude sur les courants porteurs en ligne comme ce fut le cas il y a deux ans sur le déploiement de fibres optiques sur les lignes électriques.

« Les courants porteurs en ligne (CPL), qui offrent la possibilité de transmettre des données à haut débit et de téléphoner par le biais du réseau de distribution électrique basse tension et depuis peu, moyenne tension, suscitent de grands espoirs, tout comme les réseaux à l'intérieur des bâtiments », souligne le communiqué des pouvoirs publics.
Le gouvernement souhaite que soit expertisée et techniquement testée la possibilité de recourir au support qu'offre le courant porteur en ligne basse tension pour relier des zones non desservies par un service d'accès à l'Internet haut débit.

Afin de préciser les modalités juridiques, techniques, économiques et financières d'une telle opération, une mission spécifique va être créée afin d'étudier les conditions favorisant le développement de réseaux de desserte grâce aux CPL en zone rurale.

Rappelons que les pouvoirs publics ont lancé au début de l’été un appel à projets, doté d’un budget de 4,5 millions d’euros sur trois ans, pour étudier les technologies alternatives (Wi-Fi, courants porteurs, satellite, etc.) susceptibles d’apporter le haut débit dans les zones non desservies par la boucle téléphonique locale.

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Le budget de la défense progresse de 9,2% pour les équipements

Défense>Aéronautique>France>Politique
26-09-2003 10:53:18 :
Dans le contexte actuel de morosité budgétaire, les militaires français (et leurs fournisseurs) peuvent se montrer satisfaits de l’enveloppe qui leur est proposée pour l’année 2004. Les dépenses en équipements de défense devraient en effet progressé en euros constants de 9,2%, à 14,9 milliards d’euros. Ce budget respecte ainsi la loi de programmation militaire et poursuit l’effort entrepris cette année (+11,2% par rapport à 2002).

Sur ce total, 2,9 milliards iront à l’entretien des équipements (+11%), tant la disponibilité des matériels laisse à désirer. 6,9 milliards d’euros d’autorisations de programmes sont prévues au budget (voir la liste des projets concernés sur www.defense.gouv.fr). Les crédits de paiement progressent, pour leur part, de 9,5%, à 5,77 milliards (l’avion de combat Rafale et le missile M51 représentent les plus gros postes de dépenses). A noter la mise en orbite des satellites d’observation Hélios II et de communication Syracuse III. Enfin, le ministère de la défense souligne que 1,2 milliard d’euros sera consacré à la recherche.

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Alcatel remporte un contrat de 450 M€ pour la signalisation du métro londonien

Télécoms>France>Contrats
03-10-2003 10:21:16 :
De telles commandes n’arrivent pas tous les jours. Alcatel a annoncé hier la signature d'un contrat de près de 450 millions d'euros avec Tube Lines, société chargée de la modernisation et de la maintenance d'une partie du métro londonien, pour la nouvelle signalisation des 2 lignes du métro londonien, Jubilee Line et Northern Line. Ce projet, d'une durée de plus de 7 ans et demi, inclut également une option pour la Piccadily Line avec des travaux de conception débutant dès 2005.

Les travaux de conception des deux lignes Jubilee et Northern vont commencer immédiatement. L'installation des équipements Alcatel devrait être finalisée en 2009 pour la Jubilee Line, et en 2011 pour la Northern Line. Ces nouveaux équipements - couvrant 63 rames et 27 gares sur 37 km pour la Jubilee Line ainsi que 106 rames et 50 gares sur 58 km pour la Northern Line - seront installés et mis en service successivement et par section avant que l'ancien système de signalisation ne soit désactivé et retiré. Pour les opérateurs de métros, l'offre Alcatel comprend le contrôle et la commande de la vitesse des trains , la gestion électronique des itinéraires des trains, ainsi que la gestion et la supervision du réseau.

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Flextronics reprend une usine de Schlumberger à Saint-Etienne

Sous traitance>France>Fusions Acquisitions
24-09-2003 12:42:58 :
L’Américain Flextronics, numéro un mondial de la sous-traitance, a repris cet été, dans la plus grande discrétion, l’usine de Schlumberger à Saint-Etienne, nous apprend le quotidien régional Le Progrès. Cette usine est spécialisée dans l’assemblage de cartes pour la production de testeurs de composants.
Cette cession entre dans le cadre du programme de recentrage du groupe franco-américain (cession des services informatiques à Atos, des horodateurs à Apax, des testeurs de NPTest à un groupe financier, du changement de noms de l’activité cartes à puce, etc.). Le site emploie 154 personnes. L’usine va continuer à fabriquer des cartes complexes en petites et moyennes séries. Schlumberger s’est engagé à assurer pendant trois ans un volume de commandes correspondant au chiffre d’affaires du site (de l’ordre de 45 millions d’euros) puis de 30% sur les années suivantes, le temps de diversifier sa clientèle, poursuit le quotidien.

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Contrat 3G en Autriche pour Gemplus

France>Télécoms
16-09-2003 14:36:44 :
Gemplus vient de remporter un contrat pour fourniture de cartes SIM destinées au futur réseau de téléphonie mobile UMTS de Hutchison 3G en Autriche. Ce réseau offrira des débits jusqu’à 384 Kbit/s.

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Olitec sort du rouge

Télécoms>France>Résultats financiers
02-10-2003 10:09:37 :
Olitec a surmonté les difficultés provenant de la détention provisoire de sa présidente, libérée le 31 juillet dernier. Le fabricant nancéen de modems publie en effet ce matin des résultats semestriels encourageants. Olitec est sorti du rouge, dégageant un bénéfice net de 173 000 euros, contre une perte de 28 000 euros lors du premier semestre 2002. Toutefois, l’activité de la PME s’est largement détériorée : son chiffre d’affaires semestriel a en effet plongé pour tomber à 5,7 millions d’euros. Au premier semestre 2002, il était encore de 12 millions d’euros. Olitec indique que cette chute est liée au contexte économique défavorable, mais également à une forte chute des prix de vente de ses produits. La saisonnalité de son métier lui fait espérer une certaine relance au 3e trimestre.

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Machines de vision : Automatech prend le contrôle d’Ayonis

Production>France>Fusions Acquisitions
03-10-2003 10:24:12 :
Spécialisé dans les machines de production de circuits imprimés, le Français Automatech se diversifie en prenant le contrôle (51% du capital) de son compatriote Ayonis. Ce dernier, implanté à Val-de-Reuil (27), réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 1 million d’euros dans l’intégration de systèmes de vision pour applications industrielles. Le marché mondial des systèmes de vision industriels devrait croître de 20,3% par an, passant de 580 M$ en 1999 à 2,1 milliards en 2006, souligne une étude de Frost & Sullivan. Les synergies entre les deux entreprises ont déjà permis à Automatech de commercialiser depuis cet été une gamme de machines de contrôle et de mesure par vision artificielle.

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