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AUTRES FOURNISSEURS : 27 actus.
Le marché mondial des LCD de grande taille s’emballe
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Qui arrêtera la consommation d’écrans LCD de grande taille pour PC portables, moniteurs plats ou téléviseurs ? Personne. Il semble bien que la machine se soit emballée, présageant des lendemains difficiles pour les acheteurs. DisplaySearch, qui vient de publier ses statistiques trimestrielles sur les ventes de ce type de LCD, prévoit en effet que la consommation va passer successivement de 5,2 milliards de dollars au 2e trimestre (soit +23% par rapport au trimestre précédent), à 6,35 milliards pour le trimestre en cours (+22%) et 7,3 milliards au 4e trimestre (+14%). Cette progression s’explique par la hausse du prix moyen des écrans : +7% au 2e trimestre, +7% au 3e, +7% également pour les 3 derniers mois de 2003.
L’emballement est également visible du côté des volumes. Selon DisplaySearch, 23,1 millions de LCD de grande taille ont été vendus au 2e trimestre (+15% en 3 mois) ; 26,2 millions (+13%) le seront au cours de ce trimestre, puis 27,8 millions (+6%) au 4e trimestre. DisplaySearch prévoit ainsi que l’offre, qui a été inférieure de 2% à la demande au cours du dernier trimestre, sera en retrait de 5% ce trimestre, puis de 2% au 4e trimestre.
Sur l’ensemble de l’année, 97,2 millions d’écrans LCD de plus de 10 pouces de diagonale devraient ainsi être vendus dans le monde, soit un bond de 42% par rapport à 2002. En valeur, la progression atteint 32%, à 23 milliards de dollars. Le segment des moniteurs de plats est le plus demandeur de LCD : 52,5 millions d’unités (+ 48% par rapport à 2002). Le secteur des PC portables n’est pas loin : il devrait consommer 37,5 millions d’écrans cette année (+26%). Mais le petit dernier, le téléviseur LCD, grandit à vue d’œil : +216% pour représenter déjà 4,9 millions d’unités cette année.
Qui va tirer les marrons du feu d’ici Noël ? LG.Philips LCD, qui a ravi à Sharp la place de premier fournisseur de LCD pour téléviseurs, est le mieux placé. Depuis trois trimestres, le fabricant coréen s’est installé au rang de premier fournisseur mondial de LCD (toutes applications confondues). Au 2e trimestre, il s’est ainsi adjugé 21,1% du marché mondial en volume, grâce à des livraisons en progrès séquentiel de 25%. Avec des ventes en hausse de 29%, son compatriote Samsung se rapproche : 18,9% du marché mondial. Suivent le Taïwanais AU Optronics (11,7%), le Japonais Sharp (6,8%), puis Chi Mei Optoelectronics (6,5%), un autre Taïwanais.
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Les commandes d’équipements pour SC restent molles
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Le book-to-bill des fournisseurs américains de machines de production de semiconducteurs reste désespérément bloqué en dessous de l’unité. En août, il a en effet péniblement atteint 0,91, contre 0,90 en juillet (il faut remonter à août 2002 pour que le montant des commandes dépasse celui des facturations). Semi, l’association des fournisseurs de l’industrie des semiconducteurs, déplore cette mollesse des commandes à un moment où pourtant le taux d’utilisation des capacités de production des usines s’accroît et où la demande en semiconducteurs redémarre.
Malgré tout, les commandes d’août auprès des fournisseurs américains de machines n’ont pas dépassé 720,6 M$, soit 2% de mieux qu’en juillet, mais 29% de moins qu’en août 2002. Idem pour les facturations : 789,9 M$, soit 21% de moins qu’il y a un an.
A sa manière, le cabinet d’études VLSI Research confirme l’atonie du marché mondial des équipements pour SC : il ne devrait pas dépasser 30,2 milliards de dollars cette année, soit seulement 1,8% de mieux qu’en 2002. Le mois dernier, les commandes et les facturations mondiales d’équipements se sont retrouvées à égalité, à 2,1 milliards de dollars. Mais sur l’ensemble du 2e trimestre , les ventes avaient chuté de 12%, alors qu’elles n’avaient progressé que de 1,4% au 1er trimestre. Il faudra atteindre 2004 pour retrouver une forte croissance (+18%).
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Le marché mondial de la CAO se réveille sauf en Europe
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Au deuxième trimestre, le marché mondial de la CAO électronique a confirmé les prémisses de reprise détectés sur les trois premiers mois de l’année (voir notre édition du 8 juillet dernier). Le marché mondial de la CAO a en effet atteint 946 millions de dollars d’avril à fin juin, soit une hausse de 8% par rapport au deuxième trimestre 2002. C’est la première fois depuis le quatrième trimestre 2001 que le marché trimestriel de la CAO dépasse sa valeur de l’année précédente, souligne le consortium EDA, qui publie ces statistiques.
Toutes les régions du monde ne sont malheureusement pas logées à la même enseigne. Le marché européen décroche, avec une baisse de 11% des ventes trimestrielles de CAO en Europe de l’Ouest par rapport à il y a un an, à 190 M$. L’Europe de l’Ouest ne représente ainsi plus que 18% du marché mondial. Autant dire que les travaux de conception suivent la voie des délocalisations jusqu’alors cantonnées aux fabrications.
Toutes les autres régions du monde sont en progrès. Avec 501 M$ de facturations, l’Amérique du Nord est quasi-stable et représente 53% du marché mondial de la CAO. Le Japon progresse, quant à lui, de 61% sur un an, à 183 M$, représentant ainsi 19% de la conception mondiale. Le reste du monde (10% du marché) progresse de 27%, à 73 M$.
Par type de produits, les ventes d’outils d’ingénierie assistée par ordinateur (CAE) ont crû de 4% par rapport au 2e trimestre 2002, à 457 M$ ; celles de logiciels de conception physique et de vérification des circuits intégrés ont atteint 285 M$ (+6%). Pour les circuits imprimés et les modules multipuces, les ventes d’outils de CAO ont progressé de 17% sur un an, à 85 M$. Pour les blocs d’IP, le marché a plus que doublé pour atteindre 57 M$.
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Flextronics se voit infliger 934 M$ de dommages et intérêts
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Un conseil : n’abusez pas de votre taille pour imposer vos dictats à vos petits clients ! D’abord, ce n’est pas très éthique ; ensuite, cela peut vous coûter fort cher. Du moins aux Etats-Unis. Flextronics, numéro un mondial de la sous-traitance, vient de l’apprendre à ses dépens. La justice californienne vient de rendre un verdict particulièrement sévère dans un procès qui l’opposait à Beckman Coulter, un « petit » donneur d’ordres spécialisé dans le matériel médical.
Flextronics se voit en effet infliger 934 millions de dollars de dommages et intérêts pour avoir forcé Beckman à payer au prix fort des composants, circuits dont le sous-traitant aurait eu besoin pour honorer un gros contrat avec Motorola, selon le plaignant. Le litige porte sur une somme ridicule (un contrat de 2,2 M$ selon Flextronics) en regard de l’amende de près de 1 milliard de dollars. Mais Beckman a su faire jouer la fibre sensible du risque sanitaire, arguant que la non disponibilité de son appareil par manque de composants faisait courir un risque aux hôpitaux. Flextronics va faire appel.
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3500 M$ de perte annuelle pour Solectron
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Le sous-traitant américain Solectron finit mieux l’année qu’il ne l’a commencée. Lors de son dernier trimestre fiscal, l’Américain enregistre en effet une perte nette de 179 millions de dollars (-34M$ hors restructurations et charges exceptionnelles), fortement réduite par rapport au déficit de 2,6 milliards du dernier trimestre de l’exercice précédent. A 2,8 milliards de dollars, son CA trimestriel pro forma est quasi-stable par rapport aux facturations de l’an dernier. Mike Cannon, p-dg de Solectron, note avec soulagement que la demande se raffermit et souligne déjà un progrès de 5% par rapport aux facturations du trimestre précédent. Pour le trimestre en cours, il s’attend à un CA compris entre 2,7 et 3,1 milliards de dollars, tout en restant encore dans le rouge. L’ensemble de l’exercice 2004 devrait se solder par une hausse d’activité de 10% à 15% et une sortie du rouge (hors charges exceptionnelles) lors du dernier trimestre de l’année fiscale.
Sur l’ensemble de l’année fiscale qui vient de s’achever, les résultats de Solectron sont loin d’être acceptables. Son chiffre d’affaires a reculé, passant de 12,3 milliards de dollars à 11,7 milliards. Et la perte nette du groupe s’est aggravée, grimpant à 3,5 milliards de dollars contre 3,1 milliards, un an plus tôt. Côté clients, l’Europe ne représente plus que 17% du chiffre d’affaires de Solectron (contre 17,5%, un an plus tôt), loin derrière l’Asie (34,2%) et l’Amérique du Nord (39,7%). Il est vrai que les trois premiers clients du groupe sont toujours HP (12,3% du CA total), Nortel (11,9%) et Cisco (11,4%). L’informatique et les télécoms représentent encore plus de 80% des débouchés du sous-traitant.
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Toshiba remet en cause son modèle économique dans les PC
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Prémonitoire, VIPress.net annonçait hier que les fabricants américains de PC portables creusaient l’écart avec leurs concurrents japonais. Toshiba a eu tôt fait d’en tirer les conclusions en dévoilant un changement de stratégie dans les micro-ordinateurs pour mieux résister à la guerre des prix et sortir du rouge. Le fabricant japonais anticipe en effet une perte nette globale de 25 milliards de yens (environ 190 M€) pour son premier semestre fiscal, contre une prévision initiale de 15 milliards de yens, en raison des difficultés de son activité micro-ordinateurs.
Naguère champion incontestable des PC portables, Toshiba doit subir aujourd’hui les coups de butoir des Américains et de leurs sous-traitants taïwanais. Le fabricant japonais vient donc d’annoncer 500 suppressions de postes dans la division, mais surtout une réduction de 30% du nombre de cartes-mères utilisées dans ses différents modèles et de 20% du nombre de composants à intégrer.
Par ailleurs, Toshiba va renforcer ses moyens de production en Chine et aux Philippines au détriment du Japon. En Chine, sa capacité de production mensuelle va passer de 70 000 à 120 000 pièces ; aux Philippines de 180 000 à 200 000 unités. Les PC configurés à la demande pour le marché occidental ne seront plus assemblés dans les usines de Toshiba en Allemagne et aux Etats-Unis, mais expédiés directement d’Asie. Enfin le recours à des sous-traitants externes devrait d’ici 6 mois concerner 30% de la production totale de PC de Toshiba contre 20% actuellement.
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Composants hyper et photonique : Bookham rachète New Focus
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Le fabricant britannique de composants optiques Bookham vient de racheter le Californien New Focus, spécialisé dans la photonique et les composants micro-ondes. Par cette acquisition, Bookham entreprend sa première diversification en dehors des composants optiques pour réseaux télécoms. Un marché aujourd’hui moribond. New Focus s’adresse en effet avant tout aux marchés des fabricants de machines de production de semiconducteurs (KLA/Tencor et ASML sont des clients importants), de la défense, de l’industriel, du médical ou encore de la mesure. Ses produits vont des amplificateurs RF aux lasers accordables, en passant par les micro-moteurs et les sous-systèmes optiques.
Le Californien, qui emploie 200 personnes, a réalisé un CA de 12,4 M$ pour une perte nette de 12,3 M$ lors du premier semestre. Mais sa valorisation boursière est élevée (265 M$ au 19 septembre). Aussi, Bookham va-t-il débourser 190,5 millions de dollars (par émission d’actions, il est vrai) pour acquérir une entreprise qui, auparavant aura distribué 140 M$ à ses actionnaires. Ce rachat permet au Britannique d’acquérir une usine en Chine et de faire passer la part de son activité hors télécoms de 6% à 20%. Reste que Nortel et Marconi resteront les deux principaux clients du nouvel ensemble, comptant respectivement pour 51% et 11% du CA total de Bookham.
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Flextronics reprend une usine de Schlumberger à Saint-Etienne
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L’Américain Flextronics, numéro un mondial de la sous-traitance, a repris cet été, dans la plus grande discrétion, l’usine de Schlumberger à Saint-Etienne, nous apprend le quotidien régional Le Progrès. Cette usine est spécialisée dans l’assemblage de cartes pour la production de testeurs de composants.
Cette cession entre dans le cadre du programme de recentrage du groupe franco-américain (cession des services informatiques à Atos, des horodateurs à Apax, des testeurs de NPTest à un groupe financier, du changement de noms de l’activité cartes à puce, etc.). Le site emploie 154 personnes. L’usine va continuer à fabriquer des cartes complexes en petites et moyennes séries. Schlumberger s’est engagé à assurer pendant trois ans un volume de commandes correspondant au chiffre d’affaires du site (de l’ordre de 45 millions d’euros) puis de 30% sur les années suivantes, le temps de diversifier sa clientèle, poursuit le quotidien. |
Machines de vision : Automatech prend le contrôle d’Ayonis
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Spécialisé dans les machines de production de circuits imprimés, le Français Automatech se diversifie en prenant le contrôle (51% du capital) de son compatriote Ayonis. Ce dernier, implanté à Val-de-Reuil (27), réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 1 million d’euros dans l’intégration de systèmes de vision pour applications industrielles. Le marché mondial des systèmes de vision industriels devrait croître de 20,3% par an, passant de 580 M$ en 1999 à 2,1 milliards en 2006, souligne une étude de Frost & Sullivan. Les synergies entre les deux entreprises ont déjà permis à Automatech de commercialiser depuis cet été une gamme de machines de contrôle et de mesure par vision artificielle. |
Mobiles : les « sans-grade » se rapprochent
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Neuf opérateurs européens de téléphonie mobile viennent de former une alliance pour lutter contre le rouleau-compresseur Vodafone. A eux tous, ces seconds-couteaux de la téléphonie mobile ne font pas encore le poids face au numéro un mondial, mais cette alliance leur permet de parler au nom de 40 millions d’abonnés. Avec 18,7 millions de clients, le Britannique mmO2 (l’ancienne activité mobile de BT) est l’initiateur du projet et le plus gros de ces « petits » opérateurs. Outre des services communs dans le MMS notamment, cette alliance concerne notre profession puisqu’elle permet à ces opérateurs de mutualiser leurs achats et de coopérer dans le domaine de la R&D. |
Distribution : Abacus prend le contrôle d'ECC Elettronica
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Le distributeur britannique Abacus va prendre le contrôle de son collègue italien ECC Elettronica, nous apprend la presse électronique d’Outre-Manche. En fait, Abacus va prendre 50,82% du capital d’ECC Distribution, le holding britannique du distributeur italien. Le montant de la transaction s’élève à 890 000 livres (1,3 million d’euros). Ayant déjà acquis 9% d’ECC en août dernier, Abacus détiendra ainsi près de 60% du capital de son confrère, avec une option d’en racheter le solde à partir de janvier 2006. |
Mentor et Cadence font la paix
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Mentor Graphics et Cadence enterrent la hache de guerre concernant le différend juridique qui les opposait sur les outils d’émulation et d’accélération. Les deux grands spécialistes mondiaux de la CAO s’engagent à ne pas s’intenter de procès sur ces technologies pendant une période de sept ans. Par ailleurs, Mentor va verser 18 millions de dollars à Cadence. Enfin, Mentor va rejoindre la coalition OpenAccess promue par Cadence pour améliorer l’interopérabilité entre les différents logiciels de CAO électronique, en faisant appel à la base de données OpenAccess pour ses outils. |
Sofrel EMS met en vente son usine de Nogent-le-Rotrou
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Sofrel EMS, filiale de sous-traitance de Lacroix, un groupe nantais spécialisé dans les matériels de signalisation, va mettre en vente son usine de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), nous apprend L’Usine Nouvelle. L’activité du site va être rapatriée à Saint-Pierre-Montlimard, dans le Maine-et-Loire, où est implanté l’autre usine française du sous-traitant.
55 des 85 salariés de l’unité de production de Nogent-le-Rotrou devraient être reclassés à Saint-Pierre-Montlimard et 30 emplois seront supprimés, poursuit l’hebdomadaire. Sofrel, qui a accusé la perte de son client Ingenico (le fabricant de terminaux de monétique a rapatrié ses productions dans son usine de Barcelone avant de la céder au sous-traitant américain Manufacturers Services), estime qu’il n’y a pas de perspective de reprise à moyen terme pour justifier deux usines de petites et moyennes séries dans l’Hexagone. Le groupe possède également un site de production de grandes séries en Pologne. |
Spirent courtisé par Agilent ?
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Le cours de bourse de Spirent, fabricant britannique d’équipements de tests pour réseaux télécoms, a fait un saut de 50% la semaine dernière, relève Reuters. Certains spéculent sur le fait qu’Agilent pourrait lancer une offre d’achat sur l’entreprise, poursuit l’agence de presse. |
SiS externalise sa production
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Le taïwanais Silicon Integrated Systems (SiS), spécialisé dans les circuits pour PC et périphériques, va externaliser ses moyens de production dans une filiale à 100% baptisée SiS Microelectronics. Est-ce le prélude à un désengagement ? |
Contrat de 7500 M$ pour Solectron
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Solectron vient de renouveler son contrat avec le donneur d’ordres canadien Nortel Networks. Entre 2000, année où avait été signé le contrat d’approvisionnement, et 2009, les commandes de l’équipementier télécoms auprès du sous-traitant devraient générer 7,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Certes, c’est moins que les 10,4 milliards envisagés en 2000 ; mais à l’époque, personne n’avait prévu la crise des télécoms. |
Toshiba Matsushita Display délocalise
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Toshiba Matsushita Display Technology va développer ses capacités de production d’écrans LCD en dehors du Japon, nous apprend le Nihon Keizai Shimbun. Sa production d’écrans de plus de 10 pouces sera transférée du Japon à Singapour où la société commune a ouvert une usine en août 2002. Au Japon, l’entreprise se focalisera sur les petits LCD à haute valeur ajoutée. |
Acterna sort du Chapitre 11
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Bientôt la fin du dépôt de bilan pour Acterna. Le fabricant américain de matériels de mesure et de test pour les télécoms indique, dans un communiqué, que sa dette a été restructurée en cinq mois, et qu’il devrait sortir de la procédure de redressement du chapitre 11 d’ici moins de 10 jours. |
Motorola 'fondu' ou 'fondeur'
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Que veut faire Motorola de ses moyens de production en semiconducteurs ? D’un côté, l’Américain annonce qu’il va faire davantage appel à des fondeurs. Mais de l’autre, une dépêche de Reuters laisse perplexe : Motorola y explique qu’il est prêt à produire des circuits pour d’autres dans ses usines, sans toutefois épouser un modèle économique de « fondeur ». En clair, l’Américain veut occuper ses lignes de production. Si besoin, il pourrait louer une partie de ses moyens de production à des fondeurs en manque de capacité. Il viendrait même de le faire avec un fondeur dont il tait l’identité. Tout s’éclaire. |
Axcelis taille dans son effectif
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Axcelis, fabricant américain d’équipements pour la production de semiconducteurs, vient d’annoncer un nouveau plan de restructuration, supprimant 200 emplois, soit 11% de son effectif. A la fin de l’année, Axcelis devrait employer 1590 personnes, soit 31% de moins qu’en 2000. |
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