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   VIPress.Hebdo du 1er octobre 2003
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MERCREDIJEUDIVENDREDILUNDIMARDI
: 235 actus.
Le marché mondial des LCD de grande taille s’emballe

Afficheurs>Achats>Monde>Conjoncture>Etude de marché
29-09-2003 11:06:56 :
Qui arrêtera la consommation d’écrans LCD de grande taille pour PC portables, moniteurs plats ou téléviseurs ? Personne. Il semble bien que la machine se soit emballée, présageant des lendemains difficiles pour les acheteurs. DisplaySearch, qui vient de publier ses statistiques trimestrielles sur les ventes de ce type de LCD, prévoit en effet que la consommation va passer successivement de 5,2 milliards de dollars au 2e trimestre (soit +23% par rapport au trimestre précédent), à 6,35 milliards pour le trimestre en cours (+22%) et 7,3 milliards au 4e trimestre (+14%). Cette progression s’explique par la hausse du prix moyen des écrans : +7% au 2e trimestre, +7% au 3e, +7% également pour les 3 derniers mois de 2003.
L’emballement est également visible du côté des volumes. Selon DisplaySearch, 23,1 millions de LCD de grande taille ont été vendus au 2e trimestre (+15% en 3 mois) ; 26,2 millions (+13%) le seront au cours de ce trimestre, puis 27,8 millions (+6%) au 4e trimestre. DisplaySearch prévoit ainsi que l’offre, qui a été inférieure de 2% à la demande au cours du dernier trimestre, sera en retrait de 5% ce trimestre, puis de 2% au 4e trimestre.
Sur l’ensemble de l’année, 97,2 millions d’écrans LCD de plus de 10 pouces de diagonale devraient ainsi être vendus dans le monde, soit un bond de 42% par rapport à 2002. En valeur, la progression atteint 32%, à 23 milliards de dollars. Le segment des moniteurs de plats est le plus demandeur de LCD : 52,5 millions d’unités (+ 48% par rapport à 2002). Le secteur des PC portables n’est pas loin : il devrait consommer 37,5 millions d’écrans cette année (+26%). Mais le petit dernier, le téléviseur LCD, grandit à vue d’œil : +216% pour représenter déjà 4,9 millions d’unités cette année.
Qui va tirer les marrons du feu d’ici Noël ? LG.Philips LCD, qui a ravi à Sharp la place de premier fournisseur de LCD pour téléviseurs, est le mieux placé. Depuis trois trimestres, le fabricant coréen s’est installé au rang de premier fournisseur mondial de LCD (toutes applications confondues). Au 2e trimestre, il s’est ainsi adjugé 21,1% du marché mondial en volume, grâce à des livraisons en progrès séquentiel de 25%. Avec des ventes en hausse de 29%, son compatriote Samsung se rapproche : 18,9% du marché mondial. Suivent le Taïwanais AU Optronics (11,7%), le Japonais Sharp (6,8%), puis Chi Mei Optoelectronics (6,5%), un autre Taïwanais.

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Intel investit 450 millions de dollars dans Micron

Semiconducteurs>Etats Unis>Accords>Stratégie>Résultats financiers
25-09-2003 10:23:36 :
Contrairement à l’Etat français, Intel peut faire ce qu’il veut de son argent sans craindre les foudres de Bruxelles, remodelant à sa guise le paysage de l’industrie du PC. A la différence des gouvernements, toutefois, cette politique industrielle ne sert pas l’intérêt général mais exclusivement le sien.
Ainsi le numéro un mondial des semiconducteurs vient-il d’annoncer un investissement de 450 millions de dollars dans le fabricant de mémoires Drams Micron Technology dont il détiendra ainsi 5,3% du capital. C’est la deuxième fois qu’Intel vole au secours du seul fabricant américain de Drams. Avant l’été, Intel avait également investi 123 millions de dollars dans le fabricant de Drams nippon Elpida. L’objectif est le même : remettre en selle ces fournisseurs pour s’assurer des sources fiables pour la production des futures mémoires DDR2-Drams. Par ailleurs, dans les deux cas, l’argent investi par Intel servira à développer les moyens de production sur tranches de 300 mm des récipiendaires. Avec Micron, l’accord se double également d’une collaboration dans les futures générations de mémoires.
Micron, qui a publié hier soir des résultats catastrophiques, avait bien besoin de cet apport financier. L’Américain termine en effet l’année sur une perte trimestrielle de 123 millions de dollars pour un CA de 889 M$. En un trimestre, ses ventes ont néanmoins augmenté de 21%, principalement en raison d’une hausse des prix moyenne de 15%.
Sur l’ensemble de son exercice fiscal clos fin août, Micron affiche une perte nette de 1,27 milliard de dollars contre un déficit de 907 M$ lors de l’exercice précédent. Son chiffre d’affaires annuel a, quant à lui, progressé de 19%, à 3091 M$.

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Ecrans LCD : la demande mondiale dépasse l’offre de 3%

Afficheurs>Monde>Conjoncture>Etude de marché
24-09-2003 12:40:02 :
Les acheteurs d’écrans LCD à matrice peuvent commencer à se faire du mouron : les prix vont continuer d’augmenter et un début de pénurie devrait se faire jour au cours du trimestre. Tels sont les enseignements d’une étude que vient de publier DisplaySearch. Selon le cabinet américain, le prix moyen des LCD devraient en effet croît de 7% par trimestre depuis déjà le 2e trimestre. Quant à la production, elle devrait être inférieure de 3% à la demande au cours de ce trimestre.
L’écran LCD est en fait victime de succès, tant dans les PC portables, les moniteurs plats que bientôt dans les téléviseurs. Ainsi DisplaySearch estime que 97,2 millions d’écrans LCD de grande taille devraient être vendus cette année, soit un bond de 42% par rapport à 2002. En valeur, la progression atteint 32% pour un marché de 23,1 milliards de dollars. Plus de 25 entreprises commercialisent actuellement des téléviseurs LCD : ce marché devrait progresser en moyenne de 87% par an pour représenter 31 millions de récepteurs en 2007, soutient DisplaySearch. Quant au marché des LCD pour notebooks, il devrait faire un bond de 25% cette année.

Cette effervescence autour des LCD n’a pas que des désavantages pour les acheteurs. Les fabricants vont en effet avoir les moyens d’investir dans des lignes de production capables de traiter des panneaux plus grands, donc d’abaisser le coût unitaire des LCD. Ainsi, DisplaySearch estime que les investissements en LCD vont progresser de 27% l’an prochain, à 8,3 milliards de dollars, après une hausse de 25% cette année, à 6,5 milliards. Les usines de 5e génération devraient cristalliser 60% des investissements cette année et encore plus de 50% en 2004.
Sur la période 2002-2004, Samsung devrait être le principal investisseur en équipements pour la fabrication des LCD, en concentrant 14,2% des dépenses mondiales. Suivent LG.Philips LCD (12,2%), Chi Mei Optoelectronics (11%) et AU Optronics (10,5%). Au total, les dépenses des fabricants de LCD taïwanais devraient atteindre 49% des investissements mondiaux du secteur en 2003.

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L’Europe planifie l’abandon de la diffusion en analogique

Grand public>Europe>Politique
23-09-2003 10:53:50 :
L’Europe se mêle de tout. Pour preuve, la Commission européenne vient d’adopter hier une communication sur le passage au numérique. Ce texte constitue un guide pour aider les États membres dans le passage à la radiodiffusion et la télévision numérique, puis finalement de l'abandon de la transmission analogique, tout en voulant respecter les préoccupations du consommateur. Beau programme !

« Nous n'envisageons pas de mesures contraignantes, comme une date unique pour l'abandon de la télévision analogique dans l'ensemble de l'UE ou forcer les consommateurs à acheter des téléviseurs numériques », a souligné Erkki Liikanen, commissaire européen chargé des entreprises et de la société de l’information. « Étant donné que les progrès en matière de télévision numérique varient considérablement entre les États membres, le taux de pénétration dans les foyers allant de 3 % à 40 %, une politique unique au niveau de l'UE serait inadéquate. Mais nous voulons veiller à ce que les politiques nationales de migration donnent aux consommateurs des incitations pour passer volontairement à la télévision numérique.»

Le plan d'action eEurope 2005 invite les États membres à publier, d'ici à la fin de 2003, leurs plans en matière de passage au numérique, y compris une éventuelle date pour l'abandon de la télévision analogique. « Les consommateurs disposeront ainsi d'informations suffisantes pour se familiariser avec toutes les possibilités des nouveaux services de télévision numérique et pour acquérir l'équipement nécessaire », souligne Erkki Liikanen.

Bruxelles ouvre également le débat sur les possibilités de réutilisation du spectre récupéré après l'abandon de la radiodiffusion analogique. « Sur ce point, les avis des acteurs de l'industrie divergent et il sera important d'établir une approche qui tienne compte à la fois du potentiel économique de la libération de spectre et d'autres objectifs d'intérêt public », conclut le commissaire.

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Sony et Samsung négocient une société commune en écrans plats

Afficheurs>Japon>Corée>Accords
22-09-2003 11:28:33 :
« Sony devrait dévoiler une alliance d’envergure dans un de ses métiers de l’électronique, avant fin octobre », soulignait en début de mois Nobuyuki Idei, p-dg du groupe. Pourquoi pas un rapprochement dans les écrans plats, nous interrogions-nous alors dans notre édition du 8 septembre dernier ? VIPress.net a été entendu : ce matin, un porte-parole de Samsung Electronics a confirmé l’existence de négociations entre le groupe coréen et le ténor nippon pour créer une société commune dans les écrans plats. Sony n’a néanmoins pas voulu confirmé l’information dévoilée par le Nihon Keizai Shimbun, indiquant que Samsung constituait un partenaire potentiel pour une alliance dans la production de LCD, mais que Sony discutait également avec d’autres fabricants.

L’écran LCD constitue en effet le nerf de la guerre des futurs appareils numériques (les ventes de téléviseurs à écran plat au Japon pourraient dépasser celles des modèles CRT dès la fin de l’année). Mais, contrairement à Sharp, qui possède ses propres moyens de production de LCD, Sony est en effet obligé d’acheter au prix fort le composant clé des futurs téléviseurs. Une alliance dans la production d’écrans LCD pour téléviseurs, prend donc tout son sens. Selon le quotidien japonais, Sony s’approvisionne actuellement en LCD pour téléviseurs auprès de Hitachi et de LG.Philips LCD. On voit mal Sony s’allier à ce dernier, dont l’un des fondateurs n’est autre que l’un de ses principaux concurrents dans l’électronique de loisirs. Mais après tout, pourquoi pas ?

Toujours est-il que LG.Philips LCD, qui préparait une introduction en Bourse pour la fin de l’année, semble avoir décidé de différer son projet de quelques mois, selon Reuters. Le premier fabricant mondial de LCD projetait en effet de lever 1 milliard de dollars pour financer son programme d’investissement. La part de Philips et de LG dans le capital de leur société commune aurait baissé de 50% à 40%, valorisant ainsi LG.Philips-LCD à 6 milliards de dollars. La volonté de Sony de s’associer un fournisseur de premier plan risque de changer ce calendrier.
Les sommes gigantesques que réclament l’industrie du LCD (Samsung envisage d’investir 17 milliards d’ici 2010) plaident, il est vrai, pour ce type de rapprochement avec les grands clients pour partager les risques.

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Les commandes d’équipements pour SC restent molles

Semiconducteurs>Production>Conjoncture
18-09-2003 11:31:38 :
Le book-to-bill des fournisseurs américains de machines de production de semiconducteurs reste désespérément bloqué en dessous de l’unité. En août, il a en effet péniblement atteint 0,91, contre 0,90 en juillet (il faut remonter à août 2002 pour que le montant des commandes dépasse celui des facturations). Semi, l’association des fournisseurs de l’industrie des semiconducteurs, déplore cette mollesse des commandes à un moment où pourtant le taux d’utilisation des capacités de production des usines s’accroît et où la demande en semiconducteurs redémarre.

Malgré tout, les commandes d’août auprès des fournisseurs américains de machines n’ont pas dépassé 720,6 M$, soit 2% de mieux qu’en juillet, mais 29% de moins qu’en août 2002. Idem pour les facturations : 789,9 M$, soit 21% de moins qu’il y a un an.

A sa manière, le cabinet d’études VLSI Research confirme l’atonie du marché mondial des équipements pour SC : il ne devrait pas dépasser 30,2 milliards de dollars cette année, soit seulement 1,8% de mieux qu’en 2002. Le mois dernier, les commandes et les facturations mondiales d’équipements se sont retrouvées à égalité, à 2,1 milliards de dollars. Mais sur l’ensemble du 2e trimestre , les ventes avaient chuté de 12%, alors qu’elles n’avaient progressé que de 1,4% au 1er trimestre. Il faudra atteindre 2004 pour retrouver une forte croissance (+18%).

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Réseaux 3G : Orange choisit Alcatel, Nokia et Nortel

Investissements >France>Télécoms
17-09-2003 11:07:29 :
France Télécom et sa filiale de téléphonie mobile Orange ont annoncé hier des accords préliminaires avec Alcatel, Nokia et Nortel Networks pour la fourniture des futurs équipements d’infrastructure 3G de l’opérateur. Trois fournisseurs se partageront ainsi les investissements UMTS de l’opérateur : pas de quartier (d’Orange) pour Ericsson, pourtant premier fournisseur mondial de matériels d’infrastructures de réseaux mobiles.

L’enjeu est d’importance : au 30 juin 2003, Orange était le premier opérateur à la fois en France, avec 19,4 millions de clients actifs et au Royaume-Uni avec 13,3 millions de clients actifs. Orange compte 45,6 millions de clients contrôlés dans le monde.

Ces accords cadres, qui ne contiennent aucun engagement ferme à ce stade, restent toutefois à finaliser. Les termes définitifs, montants et conditions seront négociés dans les mois qui viennent. Les analystes évaluent entre 4 et 5 milliards le coût d’un réseau 3G. Alcatel a précisé dans la journée qu’il serait le premier fournisseur d’Orange en France et le deuxième en Grande-Bretagne, au travers de sa société commune avec Fujitsu dans les matériels 3G, rapporte Reuters.

Les premiers tests d’Orange pour les services 3G sont prévus pour la fin 2003 au Royaume-Uni, pour un lancement commercial attendu vers mi-2004. Orange UK souhaite couvrir 40% de la population avec ses services 3G avec un lancement dans dix des principales villes du Royaume-Uni, les principales lignes ferroviaires et les aéroports. En France, Orange travaille depuis un an et demi à la construction de sa plate-forme 3G, et développe les "Villes Orange", Toulouse et Lille. D'ici la fin 2004, Orange fournira des services de 3ème génération dans dix grandes villes françaises.

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PC portables : HP et Dell creusent l’écart

Informatique>Etats Unis>Japon>Etude de marché
16-09-2003 14:30:37 :
Avantage aux Américains ! Dans la compétition qui opposent les différents fournisseurs de PC portables, -le segment de marché de la micro-informatique qui croit le plus vite-, les fabricants américains sont en train de tailler des croupières aux industriels japonais. L’information, qui s’appuie sur une étude d’IDC, fait les gorges chaudes de la presse taïwanaise. Car derrière les grands constructeurs américains se cachent bien souvent des grands noms de la co-traitance taïwanaise. A contrario, les Japonais font beaucoup moins appel aux sous-traitants et n’arrivent plus à être compétitifs en matière de prix de revient face aux Américains.

HP et Dell sont en effet en train de se livrer à une guerre des prix sans merci pour écrémer le marché des notebooks. Contrairement aux PC de bureau, le marché des portables est en effet concentré dans très peu de mains et la marque du constructeur joue un rôle déterminant dans les décisions d’achat.

Ainsi, selon une étude d’IDC rapportée par DigiTimes, HP s’est emparé de 17,3% du marché mondial des notebooks au 2e trimestre, contre 15,4% pour Dell, 11,1% pour Toshiba, 9,7% pour IBM, 6,1% pour Fujitsu-Siemens et 5,4% pour Acer. HP et Dell pourraient, sur leur lancée, vendre chacun plus de 6 millions de notebooks cette année (soit 35% du marché à eux deux), contre environ 4,5 millions d’unités l’an passé.
En rassemblant les parts de marché des Japonais (Toshiba, Fujitsu-Siemens, Sony et NEC), l’ensemble ne dépasse pas 26,4% au deuxième trimestre contre plus de 35% début 2002. La solution : faire appel aux co-traitants taïwanais ?

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TV interactive : Thomson cède MediaHighway à NDS

Grand public>Logiciels>France>Fusions Acquisitions
15-09-2003 11:26:40 :
Fin septembre 2002, Vivendi Universal, à la recherche d’argent frais, cédait Canal+ Technologies pour 190 millions d’euros au groupe Thomson. Moins d’un an plus tard, le groupe d’électronique grand public aura totalement revendu son acquisition, empochant au passage une confortable plus-value.
Ce week-end, le groupe français a en effet dévoilé un accord avec NDS, filiale du groupe de médias de Rupert Murdoch, pour lui céder, pour 60 M$, MediaHighway, le moteur d’interactivité qui équipe notamment les décodeurs de Canal +. Début août, c’était au Suisse Kudeklski que Thomson cédait, pour 240 millions de dollars, Mediaguard, l’activité d’accès conditionnel de Canal + Technologies qui emploie 200 personnes. Troisième fournisseur mondial de systèmes d’accès conditionnel, Mediaguard équipe 10 millions de décodeurs pour un chiffre d’affaires qui devrait dépasser 60 millions d’euros cette année.

MediaHighway, l’activité logicielle de Canal + Technologies spécialisée dans les solutions pour la télévision interactive (300 personnes), est encore déficitaire. Ce qui explique un prix de cession beaucoup moins important que celui de Mediaguard. Avec NDS, le moteur d’interactivité accède à un parc potentiel de 13 millions de décodeurs. Thomson souligne d’ailleurs un accord plus large avec NDS : les deux parties tenteront d’exploiter au mieux les synergies entre les décodeurs, les modems et les équipements de diffusion du groupe français et les logiciels de l’Américain.

Par ailleurs, un accord de fourniture d’équipements (réseaux de diffusion, appareils d’enregistrements, services de post-production, etc) signé avec News Corp, la maison-mère de NDS, devrait garantir au groupe français plusieurs centaines de millions d’euros de commandes par an.

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Sharp en grande forme semestrielle

Grand public>Semiconducteurs>Japon>Résultats financiers
03-10-2003 10:20:31 :
Rien de surprenant quand on connaît le positionnement du fabricant japonais, présent à la fois sur le marché des téléviseurs à écran plat et sur celui des téléphones mobiles avec capteur d’images intégré, toujours est-il que Sharp vient d’annoncer des prévisions de résultats semestriels remarquées.
Ainsi, son bénéfice net pour la période d’avril à fin septembre devrait-il progresser de 18%, à 27 milliards de yens (près de 210 millions d’euros). Son chiffre d’affaires semestriel a crû, quant à lui, de 12%, à 1090 milliards (8,4 milliards d’euros). Même s’il s’est fait prendre la première place par LG.Philips LCD pour la fourniture d’écrans LCD pour téléviseurs, Sharp contrôle encore plus de la moitié du marché des téléviseurs LCD (évalué à plus de 3 millions d’unités cette année) ; de même, il est très présent sur le marché des photophones, qui pourrait représenter 65 millions d’unités cette année.

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Capteurs d’images : le CCD n’a pas capitulé face à l’imageur Cmos

Semiconducteurs>Microsystèmes/Opto>Monde>Etude de marché
02-10-2003 10:07:39 :
Il y a quelques mois encore, il était de bon ton d’affirmer que le capteur CCD allait être balayé par l’imageur Cmos, offrant certes une qualité d’image moindre, mais beaucoup moins cher à produire, parce qu’il reprend les technologies classiques du semiconducteur. D’autant que l’intégration de modules de capture d’images dans les radiotéléphones ne plaidait pas pour une grande résolution des clichés obtenus. Aujourd’hui, les prévisionnistes mangent leur chapeau. « La mort du CCD a été beaucoup exagérée », reconnaît une étude d’In-Stat/MDR, qui affirme au contraire que les capteurs CCD dominent les imageurs Cmos tant en volume qu’en chiffre d’affaires. Globalement, In-Stat évalue à 8,2% par an l’érosion des prix des capteurs d’images, dont le marché mondial devrait progresser de 28,1% par an en volume jusqu’en 2007. Le marché des imageurs Cmos devrait toutefois croître deux fois plus vite que celui des CCD.

Strategies Unlimited va dans le même sens que son confrère. Son étude prévoit que le marché des capteurs d’images passera de 2,6 milliards de dollars cette année, à 4 milliards en 2007. Le prévisionniste estime qu’il faudra plus de temps que prévu pour que l’imageur Cmos supplante le CCD, même dans les radiotéléphones. Contrairement à In-Stat, Strategies Unlimited estime que les prix des imageurs resteront stables. Il a identifié une quarantaine de fournisseurs dans le monde : les adeptes du CCD, dont les principaux acteurs sont Japonais (Sony, Matsushita, Sharp), ainsi que les tenants du capteur Cmos. Ces derniers sont fabricants de semiconducteurs ou fondeurs (Agilent, TSMC, UMC, STMicroelectronics, etc.). L’étude estime que 33% de la production des capteurs Cmos est actuellement réalisée par des fondeurs.

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FCI se redresse et divise ses pertes par quatre

Composants passifs>France>Résultats financiers
01-10-2003 10:33:26 :
Hier, Areva a publié ses résultats semestriels. Ils marquent un net progrès pour la filiale connectique du groupe nucléaire. FCI a certes enregistré un chiffre d’affaires semestriel de 689 millions d’euros, en baisse de 15,3% par rapport aux six premiers mois de 2002, mais à périmètre et taux de change constant, les ventes se sont stabilisées (-1%).
La perte d’exploitation de la branche connectique d’Areva a été fortement réduite passant de – 95 M€ à –62 M€. Ce déficit s’explique en grande partie par les coûts des mesures de restructuration qui ont continué d’alourdir les comptes au 1er semestre. Avant coût de restructuration, la perte d’exploitation n’a été en effet que de -18 M€ contre –77M€ au 1er semestre 2003. Si l’on exclut l’activité connectique pour le militaire, l’aéronautique et l’industriel, revendue fin avril à des investisseurs sous le nom de Souriau, et hors coûts de restructuration, FCI affiche même un résultat d’exploitation positif de 0,8 M€ au 2e trimestre, contre une perte de 16,7 millions d’euros pour les trois premiers mois de 2003.
Poursuivant son programme de réduction des coûts, FCI devrait afficher un résultat d’exploitation positif au second semestre, hors coûts de restructuration.

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Epcos va fermer son usine de ferrites de Lormont

Composants passifs>France>Restructurations
30-09-2003 10:37:24 :
Le fabricant de composants passifs Epcos va fermer son usine de Lormont, près de Bordeaux, qui emploie 115 personnes dans la production de ferrites, annoncent ce matin Les Echos et Le Figaro. La production du site sera transférée en République Tchèque ou une partie des activités de Lormont avait déjà été transférée. L’arrêt de l’usine bordelaise par l’ancienne filiale passifs de Siemens et Matsushita (chacun d’eux possède encore 25% du capital d’Epcos) n’est pas vraiment une surprise. Au terme du dernier exercice fiscal (clos en septembre 2002), l’activité ferrites d’Epcos avait chuté de 52%, à 75 millions d’euros sur un chiffre d’affaires total de 1,3 milliard d’euros. Le fabricant allemand, qui avait déjà transféré sa production de ferrites de Munich vers la république tchèque, parachève aujourd’hui le dispositif. Gerhard Pegam, p-dg d’Epcos annonçait en effet il y a un an que la « relocalisation des activités de production d’Epcos » devait être achevée à 100% fin septembre. On en prend la voie. Le site de Lormont, qui a employé jusqu’à 300 personnes, va arrêter la production de ferrites dès le premier semestre 2004, condamnant 90 emplois. Puis les 25 derniers salariés travailleront dans l’unité de poudre du site jusqu’à sa fermeture à la mi-2005.

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L’Etat modifie les règles du soutien à l’innovation

France>Recherche et développement>Politique
29-09-2003 11:08:15 :
Le Projet de Loi de Finances pour 2004 marque plusieurs inflexions par rapport au passé dans la politique des pouvoirs publics en matière de soutien à l’innovation. Concernant le soutien à la recherche industrielle tout d’abord (près de 500 M€ en ajoutant les fonds gérés par l’Anvar), le choix entre subvention et avance remboursable ne dépendra plus de la ligne budgétaire sur laquelle les crédits figurent mais de la nature du projet à financer suivant qu’il se situe très en amont (subvention) ou proche du marché (avance remboursable).
La seconde mesure concerne la décentralisation du programme Atout d’aide aux PME. Ce programme d’aide à l’électronisation des produits, dotés de 9 M€ d’autorisations de programme et de 10,5 M€ de crédits de paiement en 2004, verra sa gestion exercée par les conseils régionaux.
Une troisième mesure concerne la réforme du Crédit Impôt Recherche, réclamée notamment par notre profession. Jusqu’à la fin de l’année 2003, ce crédit d’impôt représentait 50% de l’accroissement des dépenses de R&D entre une année donnée et une période de référence. Autant dire qu’il ne servait à rien dans les périodes de crise où les entreprises ont plutôt tendance à couper dans leurs dépenses de R&D. A partir de l’an prochain, ce crédit d’impôt sera égal à 45% de l’accroissement des dépenses et à 5% des dépenses de l’année écoulée. De plus, le plafond par entreprise a été relevé de 30%, à 8M€. Ces mesures n’ont l’air de rien, mais, selon le dossier du ministère de l’industrie, elles font grimper la note de 500 à 850 M€.
Si l’on ajoute les mesures décidées en faveur de la création d’entreprises nouvelles (exonération de charges sociales sur les personnels de R&D pendant 8 ans, etc), le gouvernement assure que près de 1,5 milliard d’euros sera ainsi consacré à l’innovation l’an prochain. L’industrie électronique en verra-t-elle la couleur ? Selon notre confrère Electronique International Hebdo, les aides à la R&D industrielle en électronique (environ 200 M€) devraient être amputées de 30% cette année, affectant notamment le RNRT et le financement français du programme Eureka. A surveiller.

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Le marché mondial de la CAO se réveille sauf en Europe

CAO>Monde>Conjoncture>Etude de marché
26-09-2003 10:51:50 :
Au deuxième trimestre, le marché mondial de la CAO électronique a confirmé les prémisses de reprise détectés sur les trois premiers mois de l’année (voir notre édition du 8 juillet dernier). Le marché mondial de la CAO a en effet atteint 946 millions de dollars d’avril à fin juin, soit une hausse de 8% par rapport au deuxième trimestre 2002. C’est la première fois depuis le quatrième trimestre 2001 que le marché trimestriel de la CAO dépasse sa valeur de l’année précédente, souligne le consortium EDA, qui publie ces statistiques.
Toutes les régions du monde ne sont malheureusement pas logées à la même enseigne. Le marché européen décroche, avec une baisse de 11% des ventes trimestrielles de CAO en Europe de l’Ouest par rapport à il y a un an, à 190 M$. L’Europe de l’Ouest ne représente ainsi plus que 18% du marché mondial. Autant dire que les travaux de conception suivent la voie des délocalisations jusqu’alors cantonnées aux fabrications.
Toutes les autres régions du monde sont en progrès. Avec 501 M$ de facturations, l’Amérique du Nord est quasi-stable et représente 53% du marché mondial de la CAO. Le Japon progresse, quant à lui, de 61% sur un an, à 183 M$, représentant ainsi 19% de la conception mondiale. Le reste du monde (10% du marché) progresse de 27%, à 73 M$.
Par type de produits, les ventes d’outils d’ingénierie assistée par ordinateur (CAE) ont crû de 4% par rapport au 2e trimestre 2002, à 457 M$ ; celles de logiciels de conception physique et de vérification des circuits intégrés ont atteint 285 M$ (+6%). Pour les circuits imprimés et les modules multipuces, les ventes d’outils de CAO ont progressé de 17% sur un an, à 85 M$. Pour les blocs d’IP, le marché a plus que doublé pour atteindre 57 M$.

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Flextronics se voit infliger 934 M$ de dommages et intérêts

Sous traitance>Etats Unis
25-09-2003 10:24:30 :
Un conseil : n’abusez pas de votre taille pour imposer vos dictats à vos petits clients ! D’abord, ce n’est pas très éthique ; ensuite, cela peut vous coûter fort cher. Du moins aux Etats-Unis. Flextronics, numéro un mondial de la sous-traitance, vient de l’apprendre à ses dépens. La justice californienne vient de rendre un verdict particulièrement sévère dans un procès qui l’opposait à Beckman Coulter, un « petit » donneur d’ordres spécialisé dans le matériel médical.
Flextronics se voit en effet infliger 934 millions de dollars de dommages et intérêts pour avoir forcé Beckman à payer au prix fort des composants, circuits dont le sous-traitant aurait eu besoin pour honorer un gros contrat avec Motorola, selon le plaignant. Le litige porte sur une somme ridicule (un contrat de 2,2 M$ selon Flextronics) en regard de l’amende de près de 1 milliard de dollars. Mais Beckman a su faire jouer la fibre sensible du risque sanitaire, arguant que la non disponibilité de son appareil par manque de composants faisait courir un risque aux hôpitaux. Flextronics va faire appel.

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La SNCF commande un réseau GSM pour les trains à Nortel

Télécoms>France>Contrats
24-09-2003 12:41:15 :
200 millions de dollars sur 15 ans : le contrat que vient de remporter l’équipementier télécoms Nortel Networks auprès du Réseau Ferré de France (RFF) associé à la SNCF est loin d’être anodin. L’équipementier canadien va en fait fournir à son client un réseau GSM privé adapté aux communications sans fil à bord des trains sur 15 000 km de voies ferrés. Le système remplacera le réseau analogique en place actuellement. Baptisé GSM-R, le réseau repose sur la technologie GSM/GPRS et permettra de s’ouvrir vers des applications de type WLAN (réseaux locaux sans fil). Capable d’établir des communications avec une bonne qualité de service à 300 km/h, le réseau sera utilisé par la SNCF pour des fonctions de service (appels d’urgences, fonctions télématiques, etc.). Les premières voies équipées devraient l’être fin 2005. Nortel revendique 43 000 km de rails équipés de sa technologie GSM-R dans divers pays dont l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou l’Italie.

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Alstom sauvé ! … mais avec des commandes en chute de 25%

Industriel>France>Europe>Restructurations>Résultats financiers>Politique
23-09-2003 10:55:04 :
Les dirigeants d’Alstom ne doivent finalement pas être si mécontents des remontrances de la Commission européenne, même si l’intransigeance de Mario Monti, en charge de la concurrence, a failli faire capoter le plan de sauvetage du groupe. Le plan de refinancement d’Alstom a en effet été augmenté, passant de 2,8 à 3,2 milliards d’euros. Le renforcement des fonds propres du groupe va s’élever à 1,2 milliard d’euros, réparti entre 900 millions par émission d’obligations remboursables en actions et 300 M€ d’augmentation de capital souscrite par l’Etat, du moins si Bruxelles l’y autorise. S’y ajoutent 500 M€ d’obligations à long terme et 1500 M€ de prêts.

Pour autant, Alstom n’est pas tiré d’affaire. Tout d’abord parce que la publicité autour de ce feuilleton politico-financier a nui à la crédibilité du conglomérat face à ses clients. Les prises de commandes du groupe industriel ont en effet chuté de 25%, à 7 milliards d’euros, lors de son premier semestre fiscal (avril à fin septembre) par rapport à il y a un an. Partant, Alstom précise que sa marge opérationnelle devrait à peine dépasser 1% de son chiffre d’affaires pour une perte nette d’environ 500 millions d’euros.

Le p-dg du groupe a par ailleurs prévenu que la restructuration de l’entreprise risquait d’être douloureuse, avec son lot de suppressions d’emplois à la clé (déjà 5000 suppressions de postes en Europe avaient été programmées avant l’été). Quant à la vente de l’activité Transmission & Distribution à Areva, elle devrait être finalisée prochainement pour 950 millions d’euros. Ce désengagement portera à 2,5 milliards d’euros le total des cessions conclues depuis un an. D’autres actifs à céder devraient porter ce total à 2,7 milliards d’euros, indique Alstom dans le communiqué qu’il a publié hier soir.

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La reprise se confirme aux Etats-Unis et au Japon

Etats Unis>Japon>Conjoncture
22-09-2003 11:30:48 :
Selon la Jeita, association japonaise des industries de l’électronique et des technologies de l’information, la production japonaise en électronique au 1er semestre a crû de 4,7% par rapport aux six premiers mois de 2002. Tant et si bien qu’une progression de 3,6% est désormais envisagée pour l’ensemble de 2003. Les plus fortes hausses ont été enregistrées par les téléviseurs à écran plat (LCD, plasma), ainsi que les enregistreurs de DVD. La production semestrielle japonaise de composants (semiconducteurs, LCD, etc.) affiche, pour sa part, une progression de 11%.

Aux Etats-Unis aussi, les bonnes nouvelles se succèdent. Selon une étude de Reed Business Information, la production américaine de composants a crû séquentiellement de 2,2% en juillet et de 15,9% par rapport à juillet 2002. Dans les matériels informatiques (PC, stockage, périphériques, etc.), la hausse atteint 1,6% en un mois et 21,9% sur un an, rapporte l’étude, publiée par Electronic News, une publication du groupe Reed. Seules les télécommunications souffrent, avec des productions d’équipements en baisse séquentielle de 2,2% et de 8,8% sur un an.

Globalement, le cabinet d’études iSuppli prévoit, de son côté, une hausse de 3% de la production électronique mondiale pour cette année, effaçant ainsi deux années de baisse. Mieux, la hausse devrait être de 7,3% en 2004, selon [I]EBN[/I], qui rapporte les propos du vice-président d’iSuppli. Sans surprise, l’électronique de loisirs (photo numérique, enregistreurs de DVD) tire la croissance. Ce secteur devrait progresser de 4% cette année et de 6% en 2004. La production mondiale de téléphones mobiles devrait également croître de 3,6% par an entre 2002 et 2007. Cette année, 480 millions de terminaux devraient être produits, soit 9,5% de plus qu’en 2002, souligne iSuppli.

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Infineon investit lourdement en Chine

Semiconducteurs>Europe>Chine>Investissements
18-09-2003 11:32:38 :
Ulrich Schumacher, p-dg d’Infineon a inauguré hier, à Shanghaï, les nouveaux locaux de la direction générale du groupe en Chine. Tout un symbole, tant les perspectives offertes par le marché chinois semblent mirifiques. Ce quartier général, qui abritera également un centre de développement de logiciels, devrait employer une centaine de personnes. Mais là n’est pas l’essentiel : en cinq ans, Infineon a pour objectif de doubler sa part de marché en Chine pour la porter à 10%. Or, selon iSuppli, le marché chinois des semiconducteurs devrait tripler en quatre ans pour atteindre plus de 80 milliards de dollars en 2007.

Pour parvenir à ses fins, Infineon devra y mettre les moyens. Le communiqué officiel du groupe ne mentionne aucune indication sur les investissements à venir. Mais selon les différents organes de presse présents à l’inauguration, le fabricant de semiconducteurs aurait été plus prolixe sur place. Associé à Smic pour la fabrication de mémoires, Infineon pourrait investir avec le fondeur chinois 1,2 milliard de dollars sur plusieurs années dans une « fab 300mm ». En mars dernier, le fabricant allemand annonçait en effet qu’il allait transférer sa technologie de production 0,11 µm et son expertise en production sur tranches de 300 mm à son sous-traitant chinois. En retour, Infineon disposerait d’une capacité de production mensuelle dédiée de 15 000 tranches de 300 mm chez Smic, à laquelle il faut ajouter 20 000 tranches de 200 mm de diamètre.

Cet été, Infineon avait également dévoilé d’ambitieux projets dans l’assemblage en Chine. Le 28 juillet, il annonçait en effet la création d’une société commune d’assemblage et de test à 80 km de Shanghai dont il détiendra 72,5% du capital (le solde sera aux mains des autorités chinoises). Au cours des dix prochaines années, 1 milliard de dollars devrait être investi dans cette usine capable de traiter 1 milliard de boîtiers par an. L’usine entrera en production de volume début 2005 et pourrait employer à terme 1000 personnes. Cet investissement entre dans le cadre du plan d’Infineon de capturer 40% du marché chinois des mémoires.

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