Le Figaro consacre ce matin un dossier de 3 pages à la stratégie de Thomson (voir « pensée du jour »). Dans la même édition, le quotidien consacre également 2 pages à Philips, qui « invente la restructuration permanente ». A lire également, un compte-rendu d’une table ronde sur l’emploi des ingénieurs : priorité aux profils internationaux.

« Nous devons donner un visage plus humain à Microsoft », confesse sur deux pages dans La Tribune, Steve Ballmer, l’affable p-dg de Microsoft. Le quotidien publie également ce matin un article sur la réorganisation de Nokia en quatre divisions pour mieux coller aux évolutions du marché des mobiles.

Tous les quotidiens détaillent ce matin le plan de sauvetage d’Alstom. Bruxelles a cédé car « la France ne devient pas actionnaire d'Alstom dans l'immédiat », souligne Les Echos. Le quotidien publie un entretien avec Heinrich von Pierer, le président du directoire de Siemens, qui salue « les efforts entrepris par le gouvernement français pour sauver 100 000 emplois ». De nouvelles réductions d'effectif ou cessions d'actifs ne sont pourtant pas exclues, prévient cependant le quotidien. A lire également un article sur la démission du p-dg de Motorola qui relance « les rumeurs sur des rapprochements ».

« Le pire a été évité pour Alstom », souligne ce matin Les Echos. Le ministre des Finances, les principales banques françaises et la Commission européenne sont parvenus ce week-end à un compromis permettant d'écarter le risque d'un dépôt de bilan immédiat pour le groupe qui emploie quelque 110 000 personnes en Europe, dont 78 000 en France. Le plan porte sur une enveloppe de 3,2 milliards d'euros, indique le quotidien.
A lire également, un article sur les 40 postes menacés à l’usine ITT Cannon de Dole et un autre sur la cession de l’activité billettique de Schlumberger à Apax Partners.

Le Figaro publie ce matin un entretien avec Frank Dunn, président de Nortel Networks, qui prévoit une stabilisation des investissements des opérateurs au second semestre (-10% sur l’ensemble de 2003). Le quotidien croit savoir qu’Orange va passer une commande de 800 millions à 1 milliard d’euros à l’équipementier canadien pour bâtir son futur réseau UMST. A lire également un article sur l’affront que pourrait faire Airbus à Boeing en projetant d’implanter une usine aux Etats-Unis.

Dans une interview aux Echos, Michael Dell, patron du numéro un mondial des ordinateurs personnels, détaille les ambitions de son groupe dans l'électronique de loisirs. En se diversifiant, le constructeur américain espère dépasser les 60 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2006, contre 35 milliards aujourd'hui.

La Tribune publie ce matin un article sur TSMC, qui prend pied en Chine continentale. L’unité de production de semiconducteurs du premier fondeur mondial, ne sera toutefois pas opérationnelle avant fin 2004, souligne l’envoyé spécial du quotidien à Songjiang (l’heureux homme). A lire également un compte-rendu du salon californien DemoMobile, spécialisé dans les solutions sans fil.

La Tribune publie confirme ce matin que le groupe Sagem est sort du capital de Gemplus. Le fabricant de cartes à puce pourrait être fragilisé par ce départ, poursuit le quotidien. A lire également un article sur l’avion de combat européen Eurofighter, jugé trop cher par ses clients.

Wavecom intègre le Programme Platinum de Symbian afin de renforcer sa position sur le marché des téléphones intelligents. Le Français ouvre ainsi sa gamme de solutions technologiques sans fil à la plate-forme Symbian OS, système d'exploitation standard ouvert destiné aux terminaux intelligents, utilisé par les plus grands fabricants de téléphones portables représentant plus de 80 % des ventes mondiales. La Bourse a apprécié.

18 milliards de dollars : c’est ce qu’aura coûté l’épidémie de Sras à l’Asie, écrit ce matin le Figaro. Plus quelques centaines de morts… A lire également un article sur Thales, qui veut rapidement s’allier à la DCN dans le naval, et un autre sur les restructurations d’Areva.

« Les banques tentent de relancer Moneo », titre Le Monde dans son édition datée d’hier. Selon le quotidien, les huit principales banques françaises, actionnaires de BMS, -le GIE créé pour gérer ce porte-monnaie électronique-, se sont réunies pour tenter de sauver Moneo, évoquant même pour la première fois l’arrêt pur et simple du système. Cinq ans après son lancement, 1,2 million de cartes ont été émises ; mais Moneo ne génère que 20 millions de transactions par an (chez 120 000 commerçants), soit le volume généré par les cartes bancaires en une seule journée !

Le satellite est à l’honneur ce matin, dans le cahier « innovations » des Echos. Le quotidien passe en revue les offres pour accéder à Internet via le satellite ; ce dernier couplé à des bornes Wi-Fi devient alors un outil idéal pour réduire la fracture numérique dans les campagnes. En toile de fond également, la radio numérique, voire la TVHD par satellite. A lire également un article sur [B]AMD[/B] à la poursuite d’Intel dans le haut de gamme ou encore un « papier » sur STMicroelectronics qui entre sur le marché des optocoupleurs à la faveur de ses recherches sur l’émission de lumière sur silicium.

La Tribune consacre ce matin un article à Astrium, la filiale espace d’EADS qui supprime 840 postes en France. A lire également un article sur l’alliance entre Motorola et Microsoft dans les téléphones portables.

Le quotidien Les Echos consacre ce matin un article à Seres, société aixoise spécialisée dans les appareils de mesure et de contrôle pour l’environnement, la prévention sécurité, la santé et l’industrie. La PME va se restructurer avec l’objectif de faire passer son chiffre d’affaires de 12 M€ en 2002 à 20 M€ d’ici trois ans. Changement de stratégie : Seles va externaliser la fabrication de cartes électroniques. Cette réorganisation est rendue possible par l’entrée d’un nouvel actionnaire, Matignon Technologies, -ça ne s’invente pas-, qui prend 39% du capital. Mais que Mario Monti décompresse à Bruxelles : Jean-Pierre Raffarin n’y est pour rien.

La Tribune nous indique ce matin qu’Areva veut ramener sa branche connectique à l’équilibre. A lire également un article sur Cegetel, qui s’intéresse lui-aussi à la télé sur ADSL.

Le Parlement européen vote la brevetabilité des logiciels, écrit, ce matin, Les Echos. Le quotidien consacre également un article à la reprise de l’usine de Schlumberger de Saint-Etienne par Flextronics et confirme l’entrée officielle de Dell sur le marché de l’électronique de loisirs.

La Tribune publie ce matin un entretien avec Patrick Leleu, président de Noos. Le câblo-opérateur ne veut pas se cantonner à la diffusion de programmes de télévision par le câble et souhaite devenir un opérateur à part entière. Il accuse France Télécom de négliger le câble. Il reproche également à l’opérateur public d’investir pour TF1 en proposant TPS par ADSL, au lieu de "s'occuper de la fracture numérique".

Le Figaro révèle ce matin que le groupe Sagem est sort du capital de Gemplus. Rappelons qu’agissant en tant que client, Sagem était entrée dans le capital du fabricant de cartes à puce à hauteur de 10% en décembre dernier ; il avait du même coup pacifié les relations entre les actionnaires américains de Gemplus et les salariés

« La carte à puce arrive en Grande-Bretagne », titre ce matin La Tribune. Nos voisins d’outre-Manche vont ainsi pouvoir troquer leur carte bancaire à piste magnétique contre une carte à puce. L’opération a démarré hier et doit se prolonger jusqu’en 2005. Selon le quotidien, l’installation de 850 000 nouveaux terminaux dans les magasins, la création de 122 millions de cartes et la modification de 40 000 distributeurs est nécessaire pour que les Anglais se mettent à notre niveau. A lire également un article sur l’opérateur Telecom Italia, qui part à l’assaut du marché français de l’ADSL, avec l’intention d’investir 300 à 400 millions d’euros !

Même si elle n’est pas dans les kiosques, du moins en région parisienne, toute la presse économique commente ce matin la décision de la Commission européenne d’assigner la France devant la Cour européenne de justice pour « non respect d’une décision positive conditionnelle ». Bruxelles reproche au gouvernement de ne pas contraindre Bull à rembourser une avance de trésorerie de 450 M€, alors qu’il s’était engagé à le faire avant le 17 juin 2003. L’avenir de Bull, qui semble peiner à trouver de nouveaux actionnaires, paraît compromis.